FORIM

Le second appel à projet de l’année 2021 du Programme Génération Climat (PGC), lancé le 03 septembre, a clôturé le 18 octobre.

Cet appel à projet a enregistré au total 198 dossiers de candidatures dont 50 dossiers soumis complets. La cinquantaine des projets complets font l’objet d’une présélection depuis le 25 octobre. Ceux d’entre eux qui seront jugés éligibles sur la base des critères du dispositif, seront soumis à une analyse approfondie des membres du jury en vue de la sélection des projets lauréats en décembre 2021.

Pour rappel, le PGC est un programme coporté par le FORIM et la Fondation pour la Nature et pour l’Homme (FNH). Il vise à favoriser l’engagement des jeunes, et particulièrement ceux/celles issu-e-s des migrations, en tant qu’acteurs/trices de la lutte contre le changement climatique en France et dans les pays du Sud

Il s’inscrit dans la suite du partenariat engagé depuis 2013 entre le FORIM et la Fondation pour la Nature et pour l’Homme (FNH) et a été conjointement lancé par ces 02 organisations en 2016.


visitez le site du programme

LE PROGRAMME GENERATION CLIMAT

Sensibiliser les jeunes aux enjeux du changement climatique et aux inégalités qui en découlent, les inciter à devenir des acteurs de la solidarité et les accompagner dans la définition et la mise en œuvre de projets en France et à l’international, tels sont les objectifs du programme Génération Climat. 

En proposant un dispositif d’accompagnement complet, qui va de la réflexion à l’action sur le terrain aux jeunes âgés de 15 à 35 ans, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et le Forum des Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations (FORIM) souhaitent ainsi encourager la citoyenneté et l’engagement de la jeunesse dans les défis du XXIe siècle.


Dans le cadre de son dispositif d’études et de capitalisation, le FORIM avec l’accompagnement du réseau F3E a lancé une étude sur la Capitalisation d’expériences et de pratiques des Opérateurs d’appui (OPAP) du PRA/OSIM.

Depuis 2010, les Opérateurs d’Appui interviennent dans le dispositif PRA/OSIM afin d’accompagner et appuyer les porteurs de projets souhaitant candidater à l’appel à projets. Ces opérateurs sont  membres du FORIM ayant candidatés à la fonction et sélectionnés par le Comité d’Examen Paritaire. Les associations candidates à l’appel à projets PRA/OSIM doivent obligatoirement être accompagnées par un OPAP de leur choix, qui appose son visa, en amont du dépôt, au dossier de candidature.

Les missions des Opérateurs d'Appui [OPAP] jouent un rôle clé dans la déclinaison des principes et objectifs du PRA/OSIM en transversalité avec ceux du FORIM, puisqu’ils permettent la démultiplication des accompagnements collectifs et personnalisés, des formations et autres activités auprès des OSIM sur tout le territoire français contribuant ainsi à la montée en compétences des associations et les porteurs de projets.

A travers des commissions permanentes organisées chaque année, les OPAP participent à la réflexion autour des pratiques et des évolutions du dispositif tout en bénéficiant d’un renforcement de capacités et montée en compétences spécifiques à leur rôle (au cycle de projet (réalisation jusqu’au compte rendu), à l’accompagnement des associations et sur la prise en compte des thématiques transversales comme le genre, la jeunesse et l’environnement).

La fonction des OPAP dans le dispositif n’est plus à prouver et reste tout à fait pertinente vu la spécificité de l’appel à projets PRA/OSIM. L’expérience acquise par les OPAP - étant eux-mêmes des contributeurs actifs dans la vie associative en France et dans les pays d’origine -  a déjà contribué à l’amélioration croissante de la qualité des projets mis en œuvre, au renforcement de compétences des OSIM et des OPAP eux-mêmes. Après 18 ans d’activité, leur rôle a fait ses preuves, a obtenu des résultats et constitue une source de savoirs et pratiques multiples.

C’est pour cette raison que le FORIM lance une étude de capitalisation sur les pratiques d’accompagnement des OPAP. L’objectif ? Valoriser encore plus le rôle des OPAP et consolider leur positionnement comme une instance de référence dans le secteur de la solidarité internationale « ici » et « là-bas ». Ainsi, cette étude vise à repérer les pratiques innovantes des OPAP et consolider un référentiel harmonisé et signé « FORIM » d’accompagnement dans le cadre du PRA/OSIM.

Cette étude sera menée par une équipe de consultance experte en processus de capitalisation avec Marianne POISSON (cheffe de mission), Robin NAEL, Marina LAABI et Veronica SUMALAYA. Des ateliers collectifs en ligne et en présentiel avec les chargé.e.s d’accompagnement ainsi qu’un séminaire OPAP dédié à l’étude sont prévus entre septembre 2021 et janvier 2022.

Après un an de pause pendant la crise sanitaire, l’UGVF (Union Générale des Vietnamiens de France) reprend, en cette rentrée 2021, les cours de vietnamien, chaque samedi. Avec une histoire de plus de 50 ans, ces cours mêlent l’enseignement de la langue et des activités culturelles.

"L’idée est que chaque samedi, ils vont au Vietnam, à un petit Vietnam dans lequel ils baignent dans la culture, les valeurs et les traditions vietnamiennes" UGVF.

Vê Nguôn (Retour aux sources) est le nom de l’école pour enfants et adolescents, appartenant à l’UGVF. L’école propose des cours de vietnamien pour les enfants de 3 à 14 ans, chaque cours a des méthodes et un contenu spécifiques adaptés aux enfants vietnamiens de France. Des cours adultes sont aussi proposés.

En plus du cours de langue vietnamienne, Vê Nguôn propose un cours de danse typiquement vietnamien, danse des éventails, danse du chapeau, danse des lanternes, … avec des costumes traditionnels, des cours d'artisanat où les enfants peuvent apprendre à fabriquer des lanternes, des cerfs-volants, faire des collages, peindre, mouler, etc., tout en les aidant à promouvoir leur créativité esthétique, stimulant leur sens avec différentes matières et couleurs (bois, tissu, papier, fleurs, feuilles, …) et un cours Vo Son Long, un art martial traditionnel du Vietnam.

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L'UGVF depuis plus de 50 ans

L'organisation a pour objectif de "défendre les droits et intérêts légitimes de la communauté vietnamienne, constituer un trait d’union entre la communauté vietnamienne de France avec le Vietnam et contribuer au développement des relations multiformes entre le Vietnam et la France."

Il y a 2 ans, l’UGVF affirme sa volonté de renforcer les activités culturelles et sociales. Pour cela, elle organise, de nombreux événements culturels et traditionnels, notamment pour Le Têt, nouvel an lunaire, le festival Ici Vietnam Festival, ou encore les camps d'été et de Pâques, moments importants de rassemblement et de cohésion.

Une importante mobilisation en faveur du développement au Vietnam est mise en place grâce à une connexion d'acteur et actrices. C’est dans ce sens que l’organisation s’est mobilisée avec d’autres associations pour soutenir le Vietnam face à la pandémie.

En parallèle, l’UGVF décrypte des faits sociétaux et les diffuse afin de faciliter l'accès à l'information et sensibiliser sur de nombreuses thématiques.

Active en tant que membre du FORIM, présente au Conseil d'Administration, l'UGVF participe activement au travail de renforcement des actions des diasporas, ici et là-bas.

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Retrouvez le détail des activités éducatives et culturelles du samedi et toute autre information sur le site http://www.ugvf.or

La Guinée est à un nouveau tournant depuis dimanche 5 septembre, quand le Groupement des forces spéciales, dirigé par Mamady Doumbouya, a renversé le pouvoir du Président Alpha Condé. Comment la diaspora guinéenne réagit en cette phase délicate de transition ? Quels sont les défis majeurs pour l’avenir des relations du pays avec sa population émigrée à l’étranger, notamment en France ? Interview avec Abdoulaye Bah, à la tête de la Coordination des Associations Guinéennes de France.

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« Les premiers jours on était plutôt attentifs et en observation de ce qui se passait »  – raconte Abdoulaye Bah, Président de la Coordination des Associations des Guinéens de France -  Dès qu’on a compris que le coup d’état était confirmé, nous avons mis en place une commission ad hoc qui intègre l’ensemble des associations membres du réseau, pour décider en commun notre positionnement actuel et ensuite le rendre publique via une déclaration officielle ».

Quelques jours après le coup d’état, les militaires ont lancé un appel à mobilisation de la société civile de l’intérieur et de l’extérieur du pays, pour dialoguer avec les différentes composantes de la population, diaspora guinéenne de France incluse.

Dans le contexte actuel, le positionnement de la CAGF s’inscrit dans une démarche de réflexion collective et dans une logique de contribution à la co-costruction de l’avenir du Pays d’origine.

« C’est une occasion d’apporter notre expertise, les compétences de la diaspora guinéenne - rajoute Abdoulaye Bah -. Il s’agit d’une opportunité pour faire valoir les sujets sur lesquels on travaille, notamment le transfert des fonds et des compétences, la mobilisation des diasporas sur les questions sociétales, les investissements productifs. Et puis -conclut-il « notre volonté est d’accompagner l’ensemble des forces vives pour contribuer à éviter les erreurs du passé ». 

A PROPOS DE LA CAGF

La CAGF, regroupement d'associations issues des migrations créée en 1997, compte 170 associations à son actif dans l'ensemble du territoire français.  Membre fondateur du FORIM dont elle a exercé la première présidence, elle est très engagée sur les questions de la jeunesse, de l’insertion socio-professionnelle, de l’entreprenariat et des investissements productifs des migrants dans les Pays d’origine. La CAGF compte parmi ses adhérents une organisation entièrement portée entièrement par des jeunes : C’est l’AJGF, Association des Jeunes Guinéens de France (un de ses administrateurs, Ibrahima Pellel Diallo, est à présent le référent de la commission jeunesse du FORIM).

 

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La détérioration graduelle de la vie politique en Guinée dans les dernières années, la situation économique du pays - le chômage massif des jeunes avant tout - mais aussi les violences policières, ont provoqué le départ de milliers de jeunes au point que la Guinée est parmi les 4 premiers pays de provenance des demandeurs d’asile en France. 

Les organisations guinéennes issues des migrations, à travers leurs initiatives citoyennes, apportent une forte contribution à l’intégration des jeunes étudiants dans le Pays d’accueil.

A propos de l'étude

Le dialogue entre institutions et organisations de la diaspora est essentiel pour faciliter l’action de ces dernières sur leurs territoires d’origine. Les OSIM voient parfois leurs initiatives de terrain freinées par un manque de communication et de collaboration avec les autorités locales ou les administrations centrales et déconcentrées. En retour, les autorités souhaitent que leurs actions s’intègrent dans les plans de développement nationaux/locaux pour canaliser au mieux les ressources et mettre en place des stratégies cohérentes entre acteurs. Comment concilier les deux ?

Dans sa mission d’appui aux diasporas, le FORIM a développé des outils permettant de développer, renforcer, pérenniser les liens entre ses membres, fédérations-pays, et les acteurs (institutions, sociétés civiles, médias etc.) des pays d’origine, notamment ceux actifs autour des enjeux Migrations et Développement. Ainsi, le FORIM a initié en 2012 le cycle de Rencontres Internationales Sud, des rencontres multi-acteurs co-organisées dans les pays d’origine avec les fédérations de diasporas elles-mêmes autour des enjeux principaux dans le pays. Depuis, une quinzaine de rencontres de ce type ont été organisées, selon différentes approches. Pour faire remonter les connaissances apprises lors de ces rencontres, le FORIM a mené une démarche de capitalisation en 2020 avec les porteurs de ces rencontres. Ce travail a débouché sur l’écriture d’un « Guide pratique à destination des diasporas », basé sur les contributions faites lors de 3 temps d’échanges entre octobre et décembre 2020.

En parallèle, entre 2017 et 2020, le FORIM a participé en consortium au Programme MADE – Afrique de l’Ouest, dont l’objectif principal était de renforcer la contribution des migrations au développement de la zone CEDEAO à travers plusieurs piliers, dont la mobilisation des diasporas, que le FORIM a piloté. A la fin de ce programme, un travail de capitalisation, « La parole et le capital », a été produit en interrogeant les acteurs impliqués. Il interroge la nécessaire collaboration entre diasporas et acteurs locaux dans la construction, l’appui, le financement et la communication des dynamiques de développement local.

Les guides sont disponibles aux liens suivants :

Guide RIS

La Parole & le Capital

Candidatez au Programme Génération Climat

Vous avez entre 15 et 35 ans et êtes à l’initiative d’un projet de lutte contre le dérèglement climatique, en France ou à l'international ? La Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'Homme et le FORIM peuvent vous aider à le réaliser. 

Vous pouvez recevoir jusqu’à 10 000 € pour votre projet*, n’attendez plus et soumettez-le avant le 18 octobre 2021

Génération Climat est un programme de financement spécifique pour les jeunes qui veulent devenir acteurs et actrices des solidarités et de la lutte contre les changements climatiques.

Critères d’éligibilité :

Le programme Génération Climat ne finance pas :


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EN SAVOIR PLUS :

Génération Climat organise un webinaire le 21 septembre 2021, qui vous aidera à mieux comprendre les enjeux du programme et à présenter correctement votre dossier de candidature pour augmenter vos probabilités de bénéficier d’un soutien financier. L'inscription est obligatoire et gratuite.


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CONTACTS :

Point focal du Programme au FORIM

Tilate Kombate

Chargé de mission : tkombate@forim.net

Pierangela FONTANA

Chargée de communication, pfontana@forim.net

***

Point focal du Programme à la FNH : 

Jules Obama

j.obama@fnh.org

Le 14 Août 2021, un nouveau séisme a touché le Grand sud d'Haïti : les départements du Sud, des Nippes et de la Grande Anse. Le bilan est déjà lourd avec un nombre très élevé de pertes humaines et des importants dégâts matériels. En étroit contact avec ses partenaires locaux, la diaspora haïtienne présente en France s’engage rapidement à lancer plusieurs initiatives.

« Dès la première heure, la PAFHA, ses associations membres, ses partenaires locaux et le secteur religieux haïtien en France, se sont mobilisés pour apporter un soutien aux familles et personnes touchées » s’exprime la Présidente de la PAFHA Esther Saint-Ville, « nous souhaitons manifester notre solidarité envers les victimes de cette catastrophe à travers des actions concrètes de nos membres et partenaires en France et sur le terrain ».

A l'issue d'une première réunion avec plusieurs associations et partenaires, la communauté haïtienne a développé un plan d’action qui prévoit :

- A court termes : gestion de l'urgence, rapprochement vers les partenaires, les autorités et associations locales pour les premiers secours, Collecte de dons financiers

- A moyen terme : engagement dans une réflexion pour les contributions de la diaspora à la reconstruction et le développement durable des zones touchées.

Sur le terrain, en se rapprochant de la protection civile de Haïti, le groupe d’acteurs de la solidarité internationale intervient dans une zone qui leur a été affecté en raison du fait qu’aucune autre organisation n’ y intervient encore. A Cavaillon, une première mission conjointe composée de 14 personnalités, dont le personnel hospitalier, met rapidement en place une clinique mobile, afin d’apporter des soins à plusieurs centaines de personnes. Une prochaine mission et prévue pour la ville d’Aquin, avec une équipe des médecins mobilisée pour garantir les soins de première urgence.

Plusieurs initiatives sont en cours aussi en France, telles qu’une collecte de fonds destinée pour les actions liées à la post-urgence : envoi de nourriture et kit hygiénique et de première urgence.

Une soirée de solidarité le 9 Septembre pendant la Fête de l’Humanité, que cette année a dédié une rue à Haïti.


« Nous prenons en compte les expériences du passé et tirons les leçons des interventions mises en œuvre lors des catastrophes précédentes, à savoir que les Haïtiens doivent être pleinement acteurs des initiatives à venir » déclare Esther Saint-Ville, Présidente de la Plateforme des associations franco-haïtiennes.  Et elle conclut : « Au-delà des premières actions d'urgences, il sera important de se pencher sur la reconstruction et le développement des zones concernées.

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Dans le cadre de sa mission d' appui aux membres, le FORIM a été reçu en audience avec la Coordination d’Appui aux Projets de Solidarité Internationale pour le Congo Brazzaville (CAPCOS), par le Premier ministre congolais M. Anatole Collinet Makosso et sa délégation ministérielle, dans le cadre de sa visite officielle en France.Plusieurs messages forts ont été portés à la connaissance de la délégation ministérielle par le Président Mackendie Toupuissant, qui a tenu à souligner les enjeux d’une collaboration entre le FORIM et le Gouvernement du Congo-Brazzaville. S.E. le Ministre a été sensibilisé à l'égard de l'opportunité d'initier et alimenter une dynamique de dialogue et de collaboration entre les diasporas congolaises et les représentants de l’état congolais, ainsi que de renforcer la structuration et le soutien des diasporas congolaises installées en France.  Plusieurs propositions de perspectives concrètes de court terme ont été évoquées au cours de cette rencontre, dont notamment le projet d'une étude sur le profil de la diaspora congolaise installée en France. En outre, cette rencontre a posé les bases pour l'organisation conjointe, en début 2022, d’une mission de suivi d’une vingtaine de projets de développement local portés par les diasporas au Congo Brazzaville, associée à un temps d’échange sur la participation des diasporas au développement local dans les régions du Congo, sur la base de la restitution des enseignements de la mission de suivi.

La délégation du FORIM :- Mackendie TOUPUISSANT, Président du FORIM- Grégoire KOUNGA, Administrateur du FORIM, Référent de la commission de structuration des Diasporas- Nicolas LAURENT, Directeur Exécutif du FORIM ;- Ernest MOUSSOKI, Président de la CAPCOS-Thomas MATALI, Vice-président du CENA, Référent de la coopération décentralisée Congo-Bretagne- Christian Vaz MILEBE, Conseiller auprès du bureau de CAPCOS, Référent de la coopération décentralisée Congo-Yvelines.

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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