Après un an de pause pendant la crise sanitaire, l’UGVF (Union Générale des Vietnamiens de France) reprend, en cette rentrée 2021, les cours de vietnamien, chaque samedi. Avec une histoire de plus de 50 ans, ces cours mêlent l’enseignement de la langue et des activités culturelles.
"L’idée est que chaque samedi, ils vont au Vietnam, à un petit Vietnam dans lequel ils baignent dans la culture, les valeurs et les traditions vietnamiennes" UGVF.
Vê Nguôn (Retour aux sources) est le nom de l’école pour enfants et adolescents, appartenant à l’UGVF. L’école propose des cours de vietnamien pour les enfants de 3 à 14 ans, chaque cours a des méthodes et un contenu spécifiques adaptés aux enfants vietnamiens de France. Des cours adultes sont aussi proposés.
En plus du cours de langue vietnamienne, Vê Nguôn propose un cours de danse typiquement vietnamien, danse des éventails, danse du chapeau, danse des lanternes, … avec des costumes traditionnels, des cours d'artisanat où les enfants peuvent apprendre à fabriquer des lanternes, des cerfs-volants, faire des collages, peindre, mouler, etc., tout en les aidant à promouvoir leur créativité esthétique, stimulant leur sens avec différentes matières et couleurs (bois, tissu, papier, fleurs, feuilles, …) et un cours Vo Son Long, un art martial traditionnel du Vietnam.
L'UGVF depuis plus de 50 ans
L'organisation a pour objectif de "défendre les droits et intérêts légitimes de la communauté vietnamienne, constituer un trait d’union entre la communauté vietnamienne de France avec le Vietnam et contribuer au développement des relations multiformes entre le Vietnam et la France."
Il y a 2 ans, l’UGVF affirme sa volonté de renforcer les activités culturelles et sociales. Pour cela, elle organise, de nombreux événements culturels et traditionnels, notamment pour Le Têt, nouvel an lunaire, le festival Ici Vietnam Festival, ou encore les camps d'été et de Pâques, moments importants de rassemblement et de cohésion.
Une importante mobilisation en faveur du développement au Vietnam est mise en place grâce à une connexion d'acteur et actrices. C’est dans ce sens que l’organisation s’est mobilisée avec d’autres associations pour soutenir le Vietnam face à la pandémie.
En parallèle, l’UGVF décrypte des faits sociétaux et les diffuse afin de faciliter l'accès à l'information et sensibiliser sur de nombreuses thématiques.
Active en tant que membre du FORIM, présente au Conseil d'Administration, l'UGVF participe activement au travail de renforcement des actions des diasporas, ici et là-bas.
Retrouvez le détail des activités éducatives et culturelles du samedi et toute autre information sur le site http://www.ugvf.or
« Les premiers jours on était plutôt attentifs et en observation de ce qui se passait » – raconte Abdoulaye Bah, Président de la Coordination des Associations des Guinéens de France - Dès qu’on a compris que le coup d’état était confirmé, nous avons mis en place une commission ad hoc qui intègre l’ensemble des associations membres du réseau, pour décider en commun notre positionnement actuel et ensuite le rendre publique via une déclaration officielle ».
Quelques jours après le coup d’état, les militaires ont lancé un appel à mobilisation de la société civile de l’intérieur et de l’extérieur du pays, pour dialoguer avec les différentes composantes de la population, diaspora guinéenne de France incluse.
Dans le contexte actuel, le positionnement de la CAGF s’inscrit dans une démarche de réflexion collective et dans une logique de contribution à la co-costruction de l’avenir du Pays d’origine.
« C’est une occasion d’apporter notre expertise, les compétences de la diaspora guinéenne - rajoute Abdoulaye Bah -. Il s’agit d’une opportunité pour faire valoir les sujets sur lesquels on travaille, notamment le transfert des fonds et des compétences, la mobilisation des diasporas sur les questions sociétales, les investissements productifs. Et puis -conclut-il « notre volonté est d’accompagner l’ensemble des forces vives pour contribuer à éviter les erreurs du passé ».
La CAGF, regroupement d'associations issues des migrations créée en 1997, compte 170 associations à son actif dans l'ensemble du territoire français. Membre fondateur du FORIM dont elle a exercé la première présidence, elle est très engagée sur les questions de la jeunesse, de l’insertion socio-professionnelle, de l’entreprenariat et des investissements productifs des migrants dans les Pays d’origine. La CAGF compte parmi ses adhérents une organisation entièrement portée entièrement par des jeunes : C’est l’AJGF, Association des Jeunes Guinéens de France (un de ses administrateurs, Ibrahima Pellel Diallo, est à présent le référent de la commission jeunesse du FORIM).
La détérioration graduelle de la vie politique en Guinée dans les dernières années, la situation économique du pays - le chômage massif des jeunes avant tout - mais aussi les violences policières, ont provoqué le départ de milliers de jeunes au point que la Guinée est parmi les 4 premiers pays de provenance des demandeurs d’asile en France.
Les organisations guinéennes issues des migrations, à travers leurs initiatives citoyennes, apportent une forte contribution à l’intégration des jeunes étudiants dans le Pays d’accueil.
Le dialogue entre institutions et organisations de la diaspora est essentiel pour faciliter l’action de ces dernières sur leurs territoires d’origine. Les OSIM voient parfois leurs initiatives de terrain freinées par un manque de communication et de collaboration avec les autorités locales ou les administrations centrales et déconcentrées. En retour, les autorités souhaitent que leurs actions s’intègrent dans les plans de développement nationaux/locaux pour canaliser au mieux les ressources et mettre en place des stratégies cohérentes entre acteurs. Comment concilier les deux ?
Dans sa mission d’appui aux diasporas, le FORIM a développé des outils permettant de développer, renforcer, pérenniser les liens entre ses membres, fédérations-pays, et les acteurs (institutions, sociétés civiles, médias etc.) des pays d’origine, notamment ceux actifs autour des enjeux Migrations et Développement. Ainsi, le FORIM a initié en 2012 le cycle de Rencontres Internationales Sud, des rencontres multi-acteurs co-organisées dans les pays d’origine avec les fédérations de diasporas elles-mêmes autour des enjeux principaux dans le pays. Depuis, une quinzaine de rencontres de ce type ont été organisées, selon différentes approches. Pour faire remonter les connaissances apprises lors de ces rencontres, le FORIM a mené une démarche de capitalisation en 2020 avec les porteurs de ces rencontres. Ce travail a débouché sur l’écriture d’un « Guide pratique à destination des diasporas », basé sur les contributions faites lors de 3 temps d’échanges entre octobre et décembre 2020.
En parallèle, entre 2017 et 2020, le FORIM a participé en consortium au Programme MADE – Afrique de l’Ouest, dont l’objectif principal était de renforcer la contribution des migrations au développement de la zone CEDEAO à travers plusieurs piliers, dont la mobilisation des diasporas, que le FORIM a piloté. A la fin de ce programme, un travail de capitalisation, « La parole et le capital », a été produit en interrogeant les acteurs impliqués. Il interroge la nécessaire collaboration entre diasporas et acteurs locaux dans la construction, l’appui, le financement et la communication des dynamiques de développement local.
Les guides sont disponibles aux liens suivants :
Vous avez entre 15 et 35 ans et êtes à l’initiative d’un projet de lutte contre le dérèglement climatique, en France ou à l'international ? La Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'Homme et le FORIM peuvent vous aider à le réaliser.
Vous pouvez recevoir jusqu’à 10 000 € pour votre projet*, n’attendez plus et soumettez-le avant le 18 octobre 2021
Génération Climat est un programme de financement spécifique pour les jeunes qui veulent devenir acteurs et actrices des solidarités et de la lutte contre les changements climatiques.
Critères d’éligibilité :
Le programme Génération Climat ne finance pas :
Génération Climat organise un webinaire le 21 septembre 2021, qui vous aidera à mieux comprendre les enjeux du programme et à présenter correctement votre dossier de candidature pour augmenter vos probabilités de bénéficier d’un soutien financier. L'inscription est obligatoire et gratuite.
CONTACTS :
Point focal du Programme au FORIM
Tilate Kombate
Chargé de mission : tkombate@forim.net
Pierangela FONTANA
Chargée de communication, pfontana@forim.net
***
Point focal du Programme à la FNH :
Jules Obama
j.obama@fnh.org
Le 14 Août 2021, un nouveau séisme a touché le Grand sud d'Haïti : les départements du Sud, des Nippes et de la Grande Anse. Le bilan est déjà lourd avec un nombre très élevé de pertes humaines et des importants dégâts matériels. En étroit contact avec ses partenaires locaux, la diaspora haïtienne présente en France s’engage rapidement à lancer plusieurs initiatives.
« Dès la première heure, la PAFHA, ses associations membres, ses partenaires locaux et le secteur religieux haïtien en France, se sont mobilisés pour apporter un soutien aux familles et personnes touchées » s’exprime la Présidente de la PAFHA Esther Saint-Ville, « nous souhaitons manifester notre solidarité envers les victimes de cette catastrophe à travers des actions concrètes de nos membres et partenaires en France et sur le terrain ».
A l'issue d'une première réunion avec plusieurs associations et partenaires, la communauté haïtienne a développé un plan d’action qui prévoit :
- A court termes : gestion de l'urgence, rapprochement vers les partenaires, les autorités et associations locales pour les premiers secours, Collecte de dons financiers
- A moyen terme : engagement dans une réflexion pour les contributions de la diaspora à la reconstruction et le développement durable des zones touchées.
Sur le terrain, en se rapprochant de la protection civile de Haïti, le groupe d’acteurs de la solidarité internationale intervient dans une zone qui leur a été affecté en raison du fait qu’aucune autre organisation n’ y intervient encore. A Cavaillon, une première mission conjointe composée de 14 personnalités, dont le personnel hospitalier, met rapidement en place une clinique mobile, afin d’apporter des soins à plusieurs centaines de personnes. Une prochaine mission et prévue pour la ville d’Aquin, avec une équipe des médecins mobilisée pour garantir les soins de première urgence.
Plusieurs initiatives sont en cours aussi en France, telles qu’une collecte de fonds destinée pour les actions liées à la post-urgence : envoi de nourriture et kit hygiénique et de première urgence.
Une soirée de solidarité le 9 Septembre pendant la Fête de l’Humanité, que cette année a dédié une rue à Haïti.
« Nous prenons en compte les expériences du passé et tirons les leçons des interventions mises en œuvre lors des catastrophes précédentes, à savoir que les Haïtiens doivent être pleinement acteurs des initiatives à venir » déclare Esther Saint-Ville, Présidente de la Plateforme des associations franco-haïtiennes. Et elle conclut : « Au-delà des premières actions d'urgences, il sera important de se pencher sur la reconstruction et le développement des zones concernées.
Précédent
Suivant
Dans le cadre de sa mission d' appui aux membres, le FORIM a été reçu en audience avec la Coordination d’Appui aux Projets de Solidarité Internationale pour le Congo Brazzaville (CAPCOS), par le Premier ministre congolais M. Anatole Collinet Makosso et sa délégation ministérielle, dans le cadre de sa visite officielle en France.Plusieurs messages forts ont été portés à la connaissance de la délégation ministérielle par le Président Mackendie Toupuissant, qui a tenu à souligner les enjeux d’une collaboration entre le FORIM et le Gouvernement du Congo-Brazzaville. S.E. le Ministre a été sensibilisé à l'égard de l'opportunité d'initier et alimenter une dynamique de dialogue et de collaboration entre les diasporas congolaises et les représentants de l’état congolais, ainsi que de renforcer la structuration et le soutien des diasporas congolaises installées en France. Plusieurs propositions de perspectives concrètes de court terme ont été évoquées au cours de cette rencontre, dont notamment le projet d'une étude sur le profil de la diaspora congolaise installée en France. En outre, cette rencontre a posé les bases pour l'organisation conjointe, en début 2022, d’une mission de suivi d’une vingtaine de projets de développement local portés par les diasporas au Congo Brazzaville, associée à un temps d’échange sur la participation des diasporas au développement local dans les régions du Congo, sur la base de la restitution des enseignements de la mission de suivi.
La délégation du FORIM :- Mackendie TOUPUISSANT, Président du FORIM- Grégoire KOUNGA, Administrateur du FORIM, Référent de la commission de structuration des Diasporas- Nicolas LAURENT, Directeur Exécutif du FORIM ;- Ernest MOUSSOKI, Président de la CAPCOS-Thomas MATALI, Vice-président du CENA, Référent de la coopération décentralisée Congo-Bretagne- Christian Vaz MILEBE, Conseiller auprès du bureau de CAPCOS, Référent de la coopération décentralisée Congo-Yvelines.
« Le monde connaît la plus importante génération de jeunes de son histoire : un quart de la population mondiale est âgée de moins de 24 ans. Plus de 90 % des 1,8 milliard d’adolescent·e·s et de jeunes (10 à 24 ans) vivent dans les pays en développement. L’Asie accueille la plus importante population de jeunes du monde entier, et l’Afrique la plus grande part de jeunes au sein de sa population avec 40 % de citoyen.ne.s de moins de 15 ans. » Tels sont les chiffres partagés par l’ONU depuis 2018 avec la volonté de sensibiliser les politiques publiques et les populations à la force que représente la jeunesse.
La hausse du chômage des jeunes est l’un des plus grands problèmes auxquels les économies et les sociétés sont confrontées dans le monde actuel, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement et qui se sont aggravés à cause de la crise sanitaire depuis déjà plus d’un an.
Selon le dernier rapport Tendances mondiales de l’emploi des jeunes 2020 », publié par l’Organisation internationale du Travail (OIT) : « Au niveau mondial, un cinquième des jeunes sont actuellement non scolarisés et sans emploi ni formation ; autrement dit, ils n’acquièrent pas d’expérience professionnelle, ne tirent pas de revenu de leur travail et n’améliorent pas leur niveau d’instruction ou de compétences. »
Les compétences et l’emploi des jeunes sont des éléments fondamentaux du Programme de développement durable pour l’après 2030 et des 17 objectifs de développement durable. L’une des cibles de l’objectif 4 vise à augmenter considérablement, d’ici à 2030, le nombre de jeunes et d’adultes disposant des compétences, notamment techniques et professionnelles, nécessaires à l’emploi, à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat.
La diaspora côte à côte avec la jeunesse des pays d’origine :
La diaspora en France comprend différents profils hautement qualifiés grâce à la poursuite d’études supérieures ou encore grâce à leurs expériences professionnelles qui peuvent faire bénéficier les jeunes des pays d’origine de leur savoir-faire. Un tiers des immigrés récents dans les pays de l’OCDE (c.-à-d. arrivés depuis moins de 5 ans) sont diplômés du supérieur, soit 5,2 millions de personnes. Les travaux de l’OCDE montrent qu’il a non seulement une sous-utilisation du capital humain des personnes issues des migrations mais aussi une reconnaissance insuffisante de leurs qualifications.
Ces pays en voie de développement ont besoin de leur compétence pour leur développement économique, social et culturel. Leur maitrise des besoins et problématiques sur le terrain permettent le développement d’activités adaptées dans les zones d’intervention et de manière pérennes pour leurs bénéficiaires. Plusieurs personnes issues des migrations ont pu intégrer des entreprises ou en développer elles-mêmes en arrivant en France, leur donnant des compétences importantes peu accessibles dans les pays d’origine faute de moyens, d’opportunités, de personnels qualifiés etc… et la jeunesse en est la 1ère victime, en particulier les jeunes filles.
Leur engagement dans l’éducation formelle (en partenariat avec un établissement scolaire ou de formation) ou informelle (activités d’apprentissage hors système scolaire) de la jeunesse engendre de réelles opportunités d’échange transnational d’idées, d’ambition et visions liées au développement socio-économique des pays d’origine. A travers le co-financement du PRA/OSIM, programme d’appui aux organisations de solidarité internationale issues de l’Immigration, les OSIM ont pu réaliser en plus de projets de construction d’infrastructure, route, cantine pour améliorer l’accès à l’éducation, des projets centrés sur le renforcement des capacités des jeunes afin de leur offrir de réelles opportunités d’emploi.
Focus sur la diaspora Béninoise et leurs projets envers la formation de la jeunesse :
Au Bénin, le marché de l’emploi est très largement dominé par le secteur informel (plus de 95 % des emplois). Le gouvernement a lancé un nouveau Plan Sectoriel de l’Education post 2015 (2018-2030) dans un contexte marqué par l’évaluation des OMD (objectifs millénaires de développement) et l’engagement du Bénin à réaliser les ODD à l’horizon 2030.
Pour aider l’insertion des jeunes, les autorités ont entrepris de rénover et d’adapter le dispositif de formation professionnelle en créant notamment des certificats de qualification professionnelle (CQP), des diplômes reconnus par l’Etat via l’acquisition des compétences professionnelles et techniques par l’apprentissage ou par l’exercice d’une activité qualifiante. D’autre part, de plus en plus de projets d’apprentissage proposés en faveur de la jeunesse comporte le système DUAL, une méthode de formation basée sur un apprentissage en centre de formation en parallèle à l’acquisition de compétences techniques dans le milieu professionnel en entreprise. Cette approche d’apprentissage permettrait un taux de placement dans des emplois à plein temps plus élevé et un faible taux de chômage auprès des jeunes diplômés.
Néanmoins, les capacités d’accueil des centres sont limitées et l’offre de formation ne répond que très partiellement aux besoins en compétences. En cause d’après l’Agence Française de Développement : l’obsolescence des référentiels de formation, une quasi-absence de modules pratiques, le manque de matériel ou encore le faible taux de recyclage des formateurs.
L’association Humanis Afrique, lauréate PRA/OSIM 2016, a pu entreprendre un projet de renforcement des capacités des jeunes en informatique dans un centre professionnel de Djeffa pour renforcer l’offre de formation professionnelle locale, notamment grâce à la méthode DUAL, une méthode basée sur l’apprentissage en formation et la pratique des acquis en entreprise. L’association espère ainsi pouvoir freiner l’une des plus grandes contraintes des villages en zone rural : l'exode des jeunes vers les grandes villes (Cotonou, Porto Novo). Avec un co-financement de 12 000 € pour un budget total de 32 377 €, 23 jeunes ont pu bénéficier d’une formation complète pour effectuer les tâches administratives et bureaucratiques (saisie de texte informatique) avec la maitrise des équipements dédiés à ces activités (ordinateurs, imprimantes, photocopieuses).
L’Association Enfance, Jouets & Education se mobilise depuis 2013 pour favoriser le développement et l’épanouissement des enfants mais aussi l’autonomisation des femmes et jeunes mamans en Ile de France et au Bénin.
Lauréate PRA/OSIM 2018, son projet de « développement des compétences et qualification professionnelle pour l’autonomisation économique des filles et des filles-mères » au budget total de 26 315 € et un co-financement PRA/OSIM de 14 722 € a permis à 12 jeunes mamans entre 18 ans et 32 ans d’obtenir un CQM – Certificat de Qualification pour Métier – dans le domaine de la coiffure. Différentes formations ont été données pour non seulement apprendre les techniques de coiffure avec un stage d’immersion de 2 mois mais aussi pour développer sa propre entreprise pour les encourager à se lancer dans l’entrepreneuriat.
L’Association Un Regard, Une Main Tendue, Un Sourire a pu réaliser son projet de renforcement des capacités des jeunes en coupe-couture par la mise en place d’un centre de formation à Ouesse au Bénin avec un co-financement PRA/OSIM de 14 075 € pour un budget total de 31 476 €. Voulant contribuer à la création d’opportunités d’emploi, l’insertion professionnelle des jeunes de Ouesse et redynamiser l'économie locale de la commune, l’association a pu accueillir et former 20 jeunes de 15 à 24 ans en mettant à disposition des nouveaux équipements et nouvelles techniques d’apprentissage. Sur 20 apprentis dont 14 jeunes filles, 18 ont réussi les examens leur permettant d’obtenir leurs diplômes, encourageant ainsi d’autres jeunes à s’inscrire pour les années à venir.
Les personnes issues des migrations continuent pour la plus part de subir les effets d'amalgame dues aux représentations négatives, exacerbées par certains discours médiatiques et politiques. Alors que les sentiments anxiogènes et xénophobes se propagent, nombreuses sont les contributions des diasporas, au quotidien et dans tous les champs d'action, aux sociétés d'accueil et d'origine sur des questions sociétales qui nous regardent toutes et tous : lutte contre les discriminations et le racisme, égalités des chances, vivre ensemble, justice sociale et environnementale, accès aux droits fondamentaux. Dans ce contexte clivant, il est nécessaire que les personnes issues des migrations prennent la parole pour affirmer et revendiquer leur citoyenneté, faire connaitre et reconnaitre leur pouvoir d'agir.
Par le biais de cette campagne et sa web-série "Madiba Stories", le FORIM entend rappeler l'importance de l'engagement citoyen des diasporas et invite à ouvrir les yeux, à changer de regard sur les migrations, à écouter la voix de celles et ceux qui ont tant à apporter aux combats d'intérêt commun. Neuf épisodes racontent des trajectoires de vie, d'actions inspirantes, de témoignages d'engagement citoyen et mettent en lumière l'impact positif des migrations par la voix des personnes et associations lauréates des éditions 2017-2019 du PRIX MADIBA.
En se référant à la figure universellement reconnue de Nelson Mandela, cette campagne se veut être un message porteur d'inspiration : toutes les personnes, n'importe de quelle origine et provenance, au cours de leurs parcours personnels de vie, peuvent avoir un "déclic" qui les pousse à passer à l'action, avec l'envie de générer un impact positif.
La web-série sera diffusée sur les réseaux sociaux du 18 au 27 juillet 202. Elle a été réalisée grâce au soutien principal de l'Agence Française du Développement, et la contribution financière de son partenaire Africa -Europe Diaspora Development Platform (ADEPT) dans le cadre du 2e projet « Support to Africa - EU Migration and Mobility Dialogue », financé par l’Union Européenne, ICMPD et la Direction du Développement et de la Coopération Suisse.
accédez à la web-série Madiba Stories
Face à l’injustice, la pauvreté et la fragmentation des sociétés, les actions de co-développement et de cohésion sociale menées par les organisations des migrant.e.s mettent en valeur, malgré les nombreux obstacles, le potentiel important des migrant.e.s en matière de solidarité et de coopération internationale.
Pour cette raison à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant·e·s , Le Forum des Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations (FORIM) et ses diasporas membres de la plateforme se mobilisent avec une série d’événements pour réaffirmer et promouvoir les droits des migrant.e.s, dissiper les préjugés et sensibiliser l’opinion publique à la contribution des migrations dans les domaines économique, culturel et social ICI ET LA-BAS.
Vous êtes une association ou une personne issue des migrations ? Vous menez des initiatives citoyennes pour les causes d'intérêt général ? Le PRIX MADIBA est fait pour vous !
Pour recevoir les informations et les modalités de candidature : communication@forim.net