Sous le Patronage de l’Ambassade de la République Démocratique du Congo RDC, la Plateforme des Associations Congolaises de France (PACOF) organise le 1er Symposium des Congolais de l’Etranger de France, en format hybride, ayant comme thème :
Comment et dans quelle mesure les Congolais de l'étranger de France
peuvent-ils participer efficacement au développement de la
République Démocratique du Congo (RDC) ?
Samedi 19 juin 2021
De 9h à 18h
Ambassade de la République Démocratique du Congo RDC, Salon d’honneur et retransmis en direct
(Inscription obligatoire et gratuite pour la participation à distance)
CONTEXTE
Les Congolais de l’étranger disséminés à travers le monde et leurs descendants ont toujours joué, et continuent à jouer, un rôle très important dans la lutte contre les crises socio-politico-économiques que connait la République Démocratique du Congo de l’accession à l’indépendance à ce jour.
Ils interviennent dans presque tous les domaines de la vie de la RDC, et ce, de plusieurs manières telles que le transfert ou l’envoi de l’argent, le transfert des compétences y compris dans le domaine musical et artistique, le renforcement des capacités de la société civile congolaise, la création des activités génératrices des revenus, le développement des activités agro-pastorales, etc.
Les Congolais de l’étranger sont donc des partenaires stratégiques de la RDC. Ce symposium vise entre autres à valoriser les contributions de la diaspora congolaise pour que les Congolais restés au pays, y compris les autorités politiques, apprécient davantage et à juste titre l’apport des Congolais de l’étranger à la stabilisation du pays.
Il offre également l’occasion de lancer une dynamique globale pour réunir et structurer les Congolais de l’étranger dans l’objectif d’une meilleure coordination de leurs actions, un plaidoyer commun, une participation active et collective à la définition des politiques de développement du pays, ainsi qu’au rayonnement des actions diasporiques dans les pays d’accueil.
Cette journée s’inscrit dans le cadre des célébrations des 61 ans d’indépendance de la République Démocratique du Congo.
INFORMATION IMPORTANTE POUR LA PARTICIPATION A L’EVENEMENT A DISTANCE
Compte tenu de la situation sanitaire, l’événement aura lieu format mixte : présentiel, en nombre très réduit, et à distance.
Le grand public pourra assister à distance à la totalité du symposium sur les canaux de communication prévus (Zoom et chaine youtube PACOF TV) et interagir via les onglets de discussion.
Veuillez trouver le lien d’inscription pour participer à distance à l’événement : 1° SYMPOSIUM DES CONGOLAIS DE L’ETRANGER DE FRANCE
ATTENTION : Seulement les intervenant.es et le comité de suivi seront admis au siège de l’Ambassade.
Le FORIM a lancé en septembre 2020 une étude sur les formes d’engagement de la diaspora malienne dans le cadre de deux dispositifs dont il est partie prenante : le Programme d’Appui aux Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations (PRA/OSIM) et le Programme Mobilité Migration pour le Développement (PMMD – CODEV Mali).
Cette étude par le cabinet Innogence Consulting et commanditée par le FORIM, vise principalement à étudier les modalités d’action de la diaspora dans le cadre de ces deux dispositifs. En particulier, ce travail ambitionne de :
Pour télécharger l'étude en intégralité :
Rapport final FORIM. Etude Appui diaspora malienne-Dispositifs PMMD-PRAOSIM_compressed
Les associations issues des migrations témoignent, par le biais de leurs actions concrètes, de l’apport positif des diasporas en matière de santé et prévention, tant dans les pays d’origine que sur le territoire français.
Interview du Secrétaire Général d’ACTUME, Ibrahima Anne, réalisée à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, qui a lieu le 24 mars chaque année.
ACTUME - Association Contre la Tuberculose et les Maladies Endémiques -, est née en novembre 2002 à Bordeaux, à l’initiative d’un ancien patient atteint de la tuberculose. Elle a pour objectif d’informer et sensibiliser autour de la tuberculose et des maladies endémiques en France, et en Mauritanie, mais aussi de soutenir des projets de santé en Afrique. Sa mission est prioritairement de sensibiliser la population et les spécialistes de santé sur ces formes de maladies, ainsi que de mettre en place des actions en Mauritanie à destination des personnes éloignées des grandes villes, qui n’ont pas accès aux soins et à l’information.
La première action d’ACTUME a été d’amener l’information et l’aide là où il n’y’en avait pas. Pendant 5 ans (de 2012 au 2018) elle a organisé des caravanes de santé dans les villages de Tékane et Maghama au sud de la Mauritanie avec des médecins, infirmiers et aides-soignants afin de sensibiliser, dépister et distribuer des médicaments gratuitement. Pendant la première caravane, qui a duré 1 semaine, il y a eu plus de 2300 personnes qui ont bénéficié de l’initiative : parmi les publics, les élèves et enseignants des collèges et des écoles primaires, pour que l’information arrive aux parents. Cette action terrain a été accompagnée par la formation d’agents communautaires, pour transférer les bases des connaissances essentielles pour détecter les maladies fréquentes).
La piste plus importante a été de concevoir un partenariat pluri-acteurs où la population ne sera pas que bénéficiaire mais partie prenante. Coté institutions, nous avons signé des accords avec le gouvernement mauritanien, qui a appuyé les actions et permis l’accès à prix coutant aux centrales d’achat de médicaments. Des financements reçus par plusieurs acteurs permettent un accompagnement sur le montage des projets et la formation des agents communautaires destinés à la pharmacie et à la plantation.
En 2017 nous avons obtenu le financement du FORIM (via le dispositif PRA/OSIM), et d’autres financements de la Caisse Dépôt et Consignation, de COALLIA ainsi que la participation des donateurs via une collecte solidaire) qui ont permis de commencer à construire la pharmacie, qui va être inaugurée cette année. Le projet se situe à la frontière du Sénégal, dans la zone de Tekane, au sud de la Mauritanie.
Le projet ne s’arrête pas là : un autre financement reçu par une Fondation Suisse a permis de lancer la construction d’un centre de santé dans la même zone.
Nous souhaitions dès le début rendre durable l’impact de nos actions. On a eu des concertations avec les populations, et mené des études et enquêtes grâces auxquelles il en est ressorti le besoin de mettre en place une pharmacie communautaire. Afin que celle-ci puisse répondre à certaines normes, il a fallu 2 ans de travail d’un groupe multidisciplinaire pour imaginer le modèle adapté et faire en sorte de faciliter l’accès aux médicaments aux tarifs réduits pour les populations concernées. On a commencé à penser à comment utiliser les ressources locales telles que la médecine traditionnelle, pour avoir des médicaments et des principes actifs complémentaires. De cette réflexion est né le projet d’une plantation médicinale adjacente à la pharmacie communautaire, afin de cultiver et transformer les plantes médicinales reconnues efficaces pour traiter certaines maladies avec le soutien de la Maison de l’Artemisia.
Une des principales satisfactions de nos actions est d’aller à l’aide des populations qui sont dans le besoin. ( plus de 23 000 personnes ont bénéficié de nos actions). Un autre point est aussi la reconnaissance : l’appui du gouvernement mauritanien a signifié beaucoup pour ACTUME, en termes de facilitation et confiance de la part des institutions.
Nos actions sont aussi suivies par la diaspora mauritanienne en France. Actume a reçu en novembre 2020 le prix Afrique RSE Santé, par Afrique demain, pour la meilleure initiative des diasporas dans le domaine de la santé en Afrique. Un deuxième prix en janvier 2021 a été décerné par Radio Mauritanie international, radio diasporique basée en France, qui chaque année donne des awards pour des actions réalisées par des organisations de solidarité internationale dans le double espace.
Actume intervient également en France : en organisant des conférences et des actions de sensibilisation à Paris, Havre, Bordeaux, comme celles réalisées pendant le mois sans tabac en novembre. Nous menons des initiatives d’ECSI et de médecine préventive, plus particulièrement en direction des foyers de personnes travailleuses migrantes et du public étudiant, mais pas que celui venant d’Afrique. Finalement, avec nos actions nous touchons un public large ; nous pensons que la santé est une cause d’intérêt général, qui demande de l’ouverture, de l’échange et de l’entre-aide, surtout pour améliorer la vie des couches les plus vulnérables de la société.