FORIM

Le dispositif Coup de Pouce du FORIM a, depuis le début du programme APID (Appui aux Initiatives des Diasporas) en juin 2023, accompagné une quinzaine de projets.  

Ainsi, 17 projets auprès de 10 associations ont bénéficié de subventions de 1 000€ à 2 000€ pour la réalisation de leurs activités jusqu'à aujourd'hui.  

Ces actions contribuent à l’intégration des personnes issues des migrations à travers des formats très divers, que nous vous présentons.  

2024 fut une année marquée par les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Le sport a également été à l’honneur des actions des diasporas ! Le dispositif du coup de pouce a ainsi accompagné deux actions de ses OSIM en lien avec cet événement.  

L’association capverdienne Cap Vers Les Etoiles, a souhaité, à l’occasion des JOP 2024, mettre en avant le sport et la culture capverdienne à travers un événement dédié aux jeunes. Organisée à Aulnay Sous Bois, cette journée a permis d’initier des jeunes à 17 sports olympiques parmi lesquels certains qui ont connu un engouement fort durant les JO. On peut penser au cecifoot, au judo, au tir à l’arc, à la course fauteuil ou encore l’escrime. De nombreux champion.nes sont nés de ces ateliers ! L’événement a également permis de présenter la culture capverdienne à travers un défilé, des spectacles de danses traditionnelles, de la danse et de l’artisanat local. Les célébrités n’ont pas manqué, un photographe renommé (Gabriel Da Costa) qui a proposé une exposition photo et plusieurs sportives/sportives qui ont apporté leurs témoignages. Parmi eux Thomas Martine de l’escrime, Sofia Ribeiro Tavares du saut à la perche, Sébastien Homo, Sandra et Maria Ribeiro. Soutenu par la collectivité, cet événement a permis de sensibiliser les jeunes à la pratique du sport et à favoriser l’interculturalité et la cohésion sociale.

En Nouvelle Aquitaine, le COSIM et son association Youth4Sport, ont organisé un salon réunissant différentes associations diasporiques et sportives. Des tables rondes ont permis de mettre en avant les projets réalisés au Togo en lien avec le sport, de valoriser les sportifs de la diaspora et permettre la mise en réseaux des associations diasporiques présentes (ivoiriennes, sénégalaises, togolaises, béninoises).  

Le projet Wamanaga Wa Komor (WWK), financé par l'Union européenne et mis en œuvre par Initiative Développement (ID) et le FORIM, a été présenté en présence des organisations de la diaspora en France et des organisations basées aux Comores, notamment Komlink (communauté d'entrepreneurs comoriens), Union des associations comoriennes de France (UNACOF)  et l'Union des Femmes Comoriennes de France.

Ce premier échange a permis d’introduire les coordinateurs du projet : Hamid Papa Abdala (ID, Comores) et Renata Lasso (FORIM, France). Les discussions ont été riches et interactives, avec de nombreuses questions sur les mécanismes de participation de la diaspora, ainsi que sur les dispositifs de formation, d’accompagnement et de financement d’initiatives – notamment celles portées par les jeunes et les femmes dans les secteurs de l'économie verte et bleue.

Un projet ambitieux pour renforcer l’engagement de la diaspora dans le développement durable des Comores !

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À l’occasion de la célébration de la journée internationale des migrant.e.s, le FORIM, réseau des diasporas solidaires, a réuni l’ensemble de ses membres, représentant plus de 1000 associations, dans plusieurs villes de France, à Bordeaux, Caen, Marseille, Paris, Strasbourg, Toulouse, Villeurbanne. D’une voix commune, ils ont émis des recommandations et des interpellations pour que des actes soient posés et que des progrès soient constatés. 

Nous affirmons que les migrant.e.s et les diasporas jouent un rôle crucial dans le développement durable et la cohésion sociale des pays d'accueil et des pays d'origine. Leur engagement, dans les dynamiques de co-développement et pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), contribue à la prospérité économique, sociale et culturelle dans le double espace. Cet investissement favorise une croissance inclusive et durable tout en renforçant les liens communautaires. 

Cependant, nous constatons que l’engagement des diasporas intervient dans un contexte national où le repli sur soi croît et la cohésion sociale est, de plus en plus, fragilisée. Dans les pays d’origine, nous assistons parfois à un rétrécissement de l’espace démocratique qui rend la participation citoyenne et l’action des sociétés civiles délicate. Les relations entre la France et les pays d’origine des diasporas sont aussi questionnées, autant par les dirigeants que par les populations. Si les institutions ont longtemps reconnu et soutenu l’apport des diasporas pour leur contribution, elles reculent de plus en plus sous la pression des opinions publiques et au nom d’une approche de gestion des flux migratoires contrôlée et rigide. 

Les migrant.e.s et leurs organisations, véritables forces de changement dans le double-espace, doivent pouvoir agir et se mouvoir dans le respect des droits et des normes internationales. Ils doivent également pouvoir exercer leur double citoyenneté. C’est pourquoi, nous souhaitons mettre en avant 4 de nos revendications en :   

Retrouvez l’ensemble de nos revendications et de nos positions élaborées à l’occasion de cette journée internationale des migrant.e.s rassemblées dans le document dit « policy brief ».

Policy brief - JIM2024Télécharger

Contact : communication@forim.net

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[A la veille des élections européennes de 2024, les jeunes du FORIM souhaitent délivrer un message fort aux jeunes des diasporas afin de leur rappeler le rôle clé qu’ils et elles jouent pour bâtir ensemble le monde de demain.

Dans ce contexte électoral, les jeunes du FORIM souhaitent souligner l’importance de l’engagement de ces jeunesses, visages actuels de la société française.]

Le 9 juin 2024, nous serons appelé.e.s à élire les député.e.s qui siègeront au parlement européen pour éditer les lois qui s’appliqueront aux 27 Etats de l’Union Européenne.

Nous, jeunes issu.e.s des migrations, sommes particulièrement exposé.e.s à des difficultés liées à la fois à notre statut socio-économique (précarisation des conditions de vie, difficultés d’insertion professionnelle) et aux représentations collectives (stéréotypes, instrumentalisation dans les médias et absence de représentation politique).

Une partie des jeunesses, du fait, entre autres, du manque d’informations, de l’incompréhension des institutions et l’absence de représentativité se désintéressent des échéances électorales. Notre abstention reste encore trop importante alors même que les enjeux en question nous concernent.

Sommes-nous désintéressé.e.s ? Egoïstes ?

Non, bien au contraire.

Nous participons activement à la vie de la société et nous contribuons à l’intérêt général via différentes formes d’engagement citoyen : nous sommes bénévoles dans des associations, nous portons nos messages sur les réseaux sociaux, nous sommes présent.e.s lors des mobilisations de rue, nous nous engageons dans des causes qui nous tiennent à cœur.

Notre engagement citoyen s’illustre en particulier sur les thématiques qui nous préoccupent pour l’avenir de nos sociétés : lutte contre le changement climatique, combat pour plus de justice sociale, promotion de la paix et de l’égalité de genre.

Nous sommes particulièrement fier.e.s de l’engagement des femmes issues des diasporas qui, malgré l’ensemble des violences structurelles et intersectionnelles qui pèsent sur elles dès le plus jeune âge, se mobilisent au quotidien pour briser le plafond de verre qui les empêche de réaliser pleinement leur potentiel de réussite.

Ces engagements, par leur pluralité incarnent notre diversité et contribuent à construire le monde de demain.

Nous le voyons à travers les luttes portées par les jeunes pour le climat, contre les discriminations, pour davantage de justice sociale, qui ont porté leurs fruits, comme ça a été le cas, par exemple, pour les jeunes impliqué.e.s dans la convention citoyenne pour le climat.

Nous, jeunes issu.es des migrations, nous sommes le trait d’union entre nos aîné.e.s qui ont quitté leur pays d’origine et la société d’accueil dans laquelle nous vivons et à laquelle nous appartenons. Notre double culture, nos trajectoires familiales et nos identités plurielles ne sont pas des obstacles à l’intégration mais sont au contraire vectrices d’enrichissement mutuel et de développement pour les sociétés européennes dont l’avenir se joue dès maintenant.

Par nos actions, nous construisons un avenir que l’on rêve plus égalitaire pour nous et pour les futures générations. Beaucoup de formes d’engagement sont possibles : poursuivre la lutte pour l’égalité et la dignité (initiée par les personnes migrantes dès les années 1960 pour obtenir la reconnaissance de leurs droits fondamentaux), sensibiliser notre entourage sur les enjeux qui nous concernent autour d’un café ou sur les réseaux sociaux, mettre notre bulletin dans l’urne…

Toutes ces formes d’engagement méritent d’être reconnues et défendues pour l’impact qu’elles ont à leur échelle et la pierre qu’elles apportent à l’édifice.

Jeunes des diasporas, nous ne sommes pas que le futur de nos sociétés, nous en sommes le présent !

Poursuivons nos engagements citoyens pour que chacun.ne puisse trouver sa place et s’épanouir dans notre société !

Mobilisons-nous pour donner vie aux valeurs de paix, de solidarité et de dialogue entre les peuples qui sont au cœur du projet démocratique européen ! 

Le 9 juin 2024, rendons-nous aux urnes pour les Européennes et décidons des politiques de demain !

Le FORIM et sa Commission Jeunesse

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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