FORIM

Information spéciale COVID-19

Face à l’urgence d’une crise, il y a plus que jamais urgence de solidarité

Paris, 19 mars 2020.

Depuis quelques jours, nous sommes toutes et tous confronté.e.s à une situation globale qui n’épargne aucun individu, quel que ce soit son origine et appartenance.

Que nous vivions au cœur des nations les plus privilégiées, comme parmi les peuples les plus démunis, nous ne nous étions pas préparé.e.s à faire face à cette grande épreuve planétaire qu’est le virus COVID-19.

En dépit des autres alertes contemporaines (changement climatique et effondrement à l’honneur), le Coronavirus frappe à la porte comme une crise sanitaire et provoque directement le tremblement du système économique, aussi bien inattendu que prévisible.

Jours après jour, les choses s’accélèrent et nous obligent à accélérer également notre processus de prise de conscience et de capacité de réaction. Nous sommes confronté.e.s à un sursaut de responsabilité collective vers nous-mêmes, les autres et ce même système dans lequel nous agissons.

Au FORIM, en tant que tête de réseau de plus que 1000 associations de migrant.e.s, nous vivons également à notre niveau un moment difficile, complexe, qui nous demande un effort supplémentaire de lucidité pour accomplir notre mission associative.

Nos Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations travaillent ici en France et dans les Pays d’origine pour le bien commun et l’intérêt général.  Aujourd’hui les OSIM se retrouvent aussi elles en première ligne dans cette situation.

Leurs actions - dans tous les domaines, du co-développement au vivre ensemble - apportent un soutien réel, direct et concret à des centaines de milliers de personnes, ici et là-bas.

Nous encourageons nos associations à regarder au-delà de la peur, de la colère, de l’impuissance du présent, avec la confiance dans l’avenir.

Face à l’urgence d’une crise, il y a plus que jamais urgence de solidarité.

Notre mission est celle de la solidarité internationale, sans frontières, qui apporte des solutions et vient à l’aide des personnes le plus défavorisées. C’est pour cette raison que malgré les incertitudes et sans céder aux doutes et aux émotions de ces temps troubles, nos décisions se veulent dictées par l’urgence de poursuivre nos actions. 

Premièrement, en tant qu’organisation tête de réseau de la société civile, face à l’évolution de la situation sanitaire en France et dans le monde, le FORIM prend les mesures nécessaires afin d’assurer la sécurité et la santé des bénéficiaires, de l’équipe et des bénévoles. Nous diffusions dans notre réseau les consignes de sécurité, pour que celles-ci touchent le nombre plus élevée de personnes, ici et là-bas. 

Pendant cette période, l’équipe salariée travaille en condition de securité en téletravail. Elle reste mobilisée pour assurer au mieux sa mission d’accompagnement.

Nous venons également de lancer le nouvel appel à projets PRA/OSIM  afin d’accompagner, co-financer, valoriser et capitaliser les projets de co-développement dans les pays d’origine avec quelques ajustements pour les OSIM souhaitant être accompagnées par des Opérateurs d’Appui Labellisés, suite au confinement que nous appliquons. Malgré les circonstances actuelles, toutes les dispositions nécessaires seront prises afin d’assurer un accompagnement appuyé tout au long de l’appel à projet. Avec 78 lauréats pour l’appel à projet 2019, Le PRA/OSIM a à coeur d’encourager autant, voir plus, les projets de solidarité internationale. 

Enfin, c’est aussi pour cette raison que avec les autres plateformes d'OSC dont le FORIM fait partie, nous rejoignons l’appel du mouvement associatif qui exhorte à la mobilisation civique générale, à la suite de l’allocution du président de la République sur l’épidémie du COVID 19.   

Nous sommes à disposition pour déployer notre expertise, notre influence et nos liens avec les pays d’origine des diasporas, pour contribuer à apporter des réponses, avec la légitimité et les moyens dont nous disposons.

Avec nos OSIM, nous sommes et nous restons mobilisé.e.s.

Face à cette urgence, et n’oubliez pas : restez chez vous !

#restonssolidaires

Mackendie TOUPUISSANT

Président du FORIM

Diffusez les consignes de securité auprès de votre réseau, ici et là-bas :

COMMUNIQUE

Depuis quelques jours, nous sommes toutes et tous confronté.e.s à une situation globale qui n’épargne aucun individu, quel que ce soit son origine et appartenance.

(suite…)

L'Association Nouvelle Attitude Africaine dédie la journée Internationale des droites des femmes à Véronique AKA BRA de Côte d’Ivoire : Une femme remarquablement courageuse
(suite…)

Paris, le mardi 18 février 2020 – Un nouveau temps de discussion était prévu ce matin avec les organisations de la société civile par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères sur le projet de loi « développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales », avant le passage du texte en conseil des ministres le 11 mars et le début des débats parlementaires.

L’occasion pour Coordination SUD et ses membres d’en souligner les avancées mais aussi les insuffisances par rapport à leurs préconisations, afin de renforcer l’action de la France pour défendre et promouvoir les droits humains et réduire la pauvreté ainsi que les inégalités mondiales. Si certaines demandes ont pu être entendues, il reste encore du chemin à parcourir, que ce soit pour enfin respecter l’engagement historique de 0,7% du RNB dédié à l’aide publique au développement, concentrer l’aide sur la réduction de la pauvreté et des inégalités dans les pays les plus pauvres et en faveur des femmes, ou encore reconnaître le rôle de la société civile.  Les ONG demeureront mobilisées jusqu’à l’adoption du texte dont elles souhaitent que l’ambition et la précision soient à la hauteur des enjeux.

Le Conseil national pour le développement et la solidarité internationale (CNDSI)*, présidé par Jean-Baptiste Lemoyne, s’est tenu ce matin, une demande forte de Coordination SUD et ses membres. Les ONG françaises, aux côtés d’autres organisations de la société civile, étaient invitées ce matin, à réagir sur le contenu du projet de loi relatif au « développement solidaire et la lutte contre les inégalités mondiales », l’acte central du quinquennat en matière de solidarité internationale. Ce temps de discussion était le dernier avant l’examen du texte la semaine prochaine au Conseil économique, social et environnemental (CESE) le 26 février puis sa présentation en conseil des ministres le 11 mars, avant d’entamer son parcours parlementaire.

Jusqu’ici les travaux de consultation avec la société civile sur le sujet, débutés en 2018, avaient connu un temps d’arrêt depuis près d’un an. Ce matin, Jean Baptiste Lemoyne a écouté attentivement les recommandations des membres du CNDSI. En conclusion de l’échange, parmi ses engagements forts, celui d’inscrire la lutte contre la pauvreté, le respect des droits humains et du droit international humanitaire ainsi que les principes d’une diplomatie féministe au sein même des objectifs de cette politique. Il a également donné son accord à l’introduction d’un article dédié à la société civile. Ces premiers acquis devront être confirmés et Coordination SUD attend maintenant du gouvernement qu’il poursuive les efforts pour aller plus loin sur les autres recommandations de la société civile pour lesquelles il a donné un accord de principe.

Pour Philippe Jahshan, président de Coordination SUD : « Nous avançons après un dialogue riche qui prouve l’utilité du CNDSI comme lieu de concertation pluri-acteurs pour le développement ;  l’écoute et les premiers engagements dont a fait preuve le ministre sont encourageants pour la relance d’un dialogue constructif sur le projet de loi. Nous espérons qu’il se poursuivra parce que le  compte n’y est pas encore et qu’il demeure de nombreux points à clarifier et à préciser pour que cette loi soit réellement ambitieuse et claire dans ses objectifs et ses moyens. Nous restons mobilisés ».

 

Pour rappel les demandes de Coordination SUD concernent :

1/ Une plus grande précision des valeurs et objectifs défendus par cette politique ainsi que des principes qui l’encadrent ;

2/ Une meilleure précision des moyens qui y sont associés, leur prévisibilité et leur ciblage. Ceci passe par une programmation jusqu’à l’atteinte de 0,7 % du RNB dédié à l’aide publique au développement (APD) en 2025 et des cibles explicites en matière d’APD pilotable, de dons et bénéficiant aux pays les moins avancés ;

3/ Une meilleure place accordée à la société civile dans la dimension partenariale appelée par la loi. Celle-ci devrait être consacrée par l’introduction d’un article dédié, l’augmentation substantielle des moyens financiers aux ONG et la définition claire de leur droit d’initiative ;

4/ Le contrôle et l’évaluation de la cohérence des politiques publiques avec le développement par la Commission indépendante d’évaluation ;

5/ La promotion de l’égalité de genre et de lutte contre les inégalités femmes-hommes en fixant notamment des objectifs financiers précis.

 

En outre, dans le cadre de partenariat global, des ambiguïtés demeurent et présentent des risques de détournement de l’aide de ses objectifs premiers. Coordination SUD continuera de plaider pour les clarifier, « nous exprimons une forte opposition quant à la tentation du texte de placer la politique de développement et de solidarité internationale au service des intérêts sécuritaires, migratoires et économiques de la France. Le premier objectif de l’aide publique au développement est, et doit rester, la lutte contre la pauvreté et les inégalités, nous le rappelons avec force », martèle Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France et administratrice de Coordination SUD.

Au final, pour Coordination SUD, la reprise des travaux sur la loi développement solidaire et la prise en compte des demandes de la société civile constituent des points positifs. Une nouvelle étape devra être franchie d’ici au Conseil des ministres puis lors de l’examen parlementaire.

La mobilisation de Coordination SUD restera totale pour contribuer à la modernisation de la politique française de développement solidaire, afin d’en faire un élément phare et ambitieux de l’action internationale de la France en matière de développement, de solidarité et en faveur d’un monde plus durable, plus juste et plus équitable.

 

Chaque mois, le FORIM met en valeur un porté par une OSIM dans les pays d'origine, grâce au soutien du dispositif PRA/OSIM. en ce mois de février, nous vous parlons de Tsimoka Association.
(suite…)

Les vendredi 20 et samedi 21 décembre, le FORIM, en partenariat avec la Coordination des Organisations de la Diaspora Togolaise pour le Co-développement (CODT – CODEV), organisent une rencontre technique pour renforcer la contribution de la diaspora au développement du Togo. Cet évènement fait suite à la Rencontre Internationale Sud organisée à Lomé en janvier 2017 ainsi qu’à un atelier de suivi en juin 2019, au cours de laquelle les participants ont décidé d’entamer la constitution d’une nouvelle structure fédérant les associations menant des projets de développement au Togo.

Durant ces deux jours, les participants seront amenés à échanger sur leurs actions de co-développement, les difficultés rencontrés, et le type de soutien que les autorités publiques togolaises pourraient apporter à leurs actions.

 

Pour plus d'informations sur la participation et sur le processus : 

Benoit Mayaux

Chargé de mission plaidoyer Europe et International

14 Passage Dubail, 75010 Paris

Tél : 0970680789

E-mail :  bmayaux@forim.net

Web: forim.net

Dans le cadre du PRA/OSIM 2019, le FORIM organise une mission couplée de suivi des projets financés (de 2003 à 2018) par le PRA/OSIM ainsi qu’une Rencontre Internationale Sud en Côte d’Ivoire. Cette mission est conjointement organisée par le l’Union Interfédérale des Associations Féminines et Femmes Ivoiriennes de France (UIAFFIF) et le Collectif ivoirien d’appuis aux initiatives de Développement Durable (CODD).
 
Cette mission a été réalisé avec le soutien de la DGIE dans le cadre de l'action de Coopération sud sud, l’appui technique de Femmes et Contributions au Développement (FECODEV), du Conseil des Béninois de France (CBF), membres du FORIM et opérateurs d’appui des projets 
 
Vous pourrez suivre toutes les dernières actualités de cette mission - à savoir - visite de projets, rencontres et Rencontre Internationale Sud sur le site :
https://www.missionci.info/les-projets-finances

Gouvernance des mobilités et protection des droits des personnes migrantes : le FORIM et la diaspora burkinabé à l’initiative d’une rencontre technique au Burkina Faso
(suite…)

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram