Le FORIM propose des dispositifs de soutien technique et financier aux actions des diasporas en France et à l’international. Il accompagne la structuration et le renforcement des organisations.
Le FORIM s’assure que les positions et les réflexions des diasporas contribuent au débat public dans le double espace. Il anime des espaces de dialogue, sensibilise et mobilise autour de leurs positions.
Le FORIM réalise des études et des travaux de capitalisation. Il contribue à améliorer la connaissance des organisations diasporiques et de leurs pratiques d’engagement et de solidarité.
EDUCASOL et FORIM organisent une journée intra-réseau de capitalisation et de perspectives qui a pour objectif de dresser un premier état des lieux des acteurs, des pratiques et des enjeux associés aux démarches d’éducation aux migrations et de faire émerger des pistes de travail communes. (suite…)
Alors, que l’objectif de développement durable défini par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) prévoit « d’ici à 2030 un accès universel et équitable à l’eau potable, à un coût abordable », selon le Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2019 2,1 milliards d’êtres humains n’ont pas accès à l’eau potable.
Qui sont les personnes qui souffrent le plus de cette situation ? « Les plus démunis sont assujettis le plus à la discrimination », précise le rapport, notamment les femmes et les enfants, plus souvent désavantagées dans l’accès à l’eau, tant dans le milieu urbain que dans des milieux ruraux, puisque « la charge d’aller chercher de l’eau incombe aux femmes et aux filles de manière disproportionnée ».
Cette activité de recherche d'eau impacte également sur les enfants et leur scolarisation. Les installations d’approvisionnement en eau et d’assainissement jouent un rôle fondamental dans les écoles, car elles permettent de promouvoir un bon comportement en matière d’hygiène et contribuent à la santé et au bien-être des enfants. En outre, l’absence de toilettes et d’eau potable à des fins de consommation et d’hygiène, ainsi que le manque d’installations sanitaires appropriées, participent à l’absentéisme et à des taux élevés d’abandon scolaire, en particulier chez les filles.
Les associations des diasporas sont particulierment sensibles à la question, pour leur connaissance du contexte et des besoins, ainsi que pour la volonté de contribuer à ce défi humanitaire dans les pays d'origine, s'engagent sur le terrain pour mettre en oeuvre des projets de codéveloppement en partenariat avec des acteurs locaux. Le FORIM depuis 2003 a co-financé 48 projets qui concernent directement la question eau et assanissement, à travers notamment le dispositif du PRA/OSIM, avec le soutien de l'AFD.
En vue de garantir une réelle efficacité, le FORIM a aussi developpé depuis plusieurs années un partenariat stratégique avec PS-Eau, Programme Solidarité Eau, un réseau multi-acteurs français qui s'engage pour l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous (ODD 6) dans les pays en développement. PS-Eau en qualité de membre du Comité d'Evaluation des Projets (CEP) du PRA/OSIM assure, grâce à son expertise, l'évaluation des actions, ainsi que dans certains cas l'accompagnement des OSIM pour le montage technique des projets.
Le FORIM et PS-EAU assurent également des formations conjointes pour accompagner les OSIM en amont, dans la conception des projets sur la thématique eau.
De cette manière, les Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations participent activement et d'un façon plus efficace au soutien des populations les plus défavorisées par le biais de programmes d'eau et d’assainissement dans les pays d'origine.
Le Syctom organise l'appel à projets Solidarité déchets pour soutenir les initiatives locales en faveur de l'amélioration de la gestion des déchets dans les pays en développement.
L'édition 2019 est ouverte du 1er mars au 31 mai.
Fort de son expertise dans le traitement et la valorisation des déchets, le Syctom s’engage pour accélérer la transition écologique y compris au-delà de son périmètre d’intervention. Depuis 2015, à travers son programme de solidarité internationale, il soutient des projets d’amélioration de la gestion des déchets dans des pays du Sud. Il souhaite ainsi contribuer au développement durable de ces pays, à améliorer les conditions de vie des habitants et à préserver l’environnement.
Le Syctom organise désormais chaque année l'appel à projets Solidarité déchets Syctom.
En 2019, les dossiers de candidatures sont à déposer entre le 1er mars et le 31 mai.
Cet appel à projets de solidarité internationale vise à :
faire émerger davantage de projets d’amélioration de la gestion des déchets ;
ouvrir la voie à des projets d’envergure modeste ;
avoir un dispositif équitable ;
promouvoir des projets portés par les associations de la diaspora ou des associations de petite taille présentes sur le territoire du Syctom ;
associer les collectivités adhérentes qui souhaitent déployer des actions de coopération internationale dans le cadre du dispositif « 1% déchets » ;
mutualiser et coordonner les actions du « 1% déchets » sur le territoire du Syctom, afin d’éviter le morcellement des initiatives, et gagner ainsi en efficience.
Porteurs de projet
Les candidats devront répondre aux critères suivants :
être une association de droit français, une collectivité territoriale, un établissement public local, une fondation, un groupement d’intérêt public ;
avoir son siège social en France, deux ans d’existence minimum et une expérience dans le domaine de la solidarité internationale ;
proposer un projet situé de préférence dans l’un des 19 pays prioritaires de l’aide au développement française : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Comores, Djibouti, Ethiopie, Gambie, Guinée, Haïti, Libéria, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad, Togo ;
ou bien un projet dans un autre pays en développement, sous réserve d’être en-dehors des zones d’insécurité listées par le ministère des Affaires étrangères ;
pour un projet intervenant sur un territoire classé en zone orange : présenter un courrier des autorités françaises habilitées attestant de la possibilité de réaliser le projet dans des conditions satisfaisantes de sécurité.
Domaines d'intervention
Les projets devront répondre aux critères suivants :
INTERVENIR DANS LES DOMAINES SUIVANTS :
l'amélioration de la gestion des déchets, quel que soit le stade de la chaîne : pré-collecte, collecte, traitement, valorisation énergétique et matière, sensibilisation des publics ;
le renforcement des capacités des collectivités partenaires à gérer ce service public ;
la prise en compte des objectifs de développement durable définis par les Nations Unies.
Les projets combinant gestion des déchets, accès à l’eau potable et assainissement seront examinés en priorité.
RÉPONDRE À UNE DEMANDE LOCALE :
s’intégrer aux stratégies de développement des Etats ;
avoir informé les autorités responsables ;
impliquer les autorités locales et les communautés d’usagers.
Dossier de candidature
La candidature se fait sous forme d’un dossier, qui réunit trois types de documents :
LA DEMANDE DE SUBVENTION
Une lettre adressée au Président du Syctom
Le dossier de candidature à télécharger et à transmettre dûment complété
LES ÉLÉMENTS DU PROJET
Une note descriptive
La qualification des intervenants
Le budget prévisionnel
Le plan de financement
Le calendrier prévisionnel
LES PIÈCES ADMINISTRATIVES
L’avis de situation indiquant le numéro SIRET de l’association
Les statuts en vigueur, signés
Le bilan financier de l’année N-1
Le rapport moral du président de l’association
Un RIB avec la mention de l’IBAN
Une fois le dossier reçu, le Syctom vérifie la présence de l’ensemble des pièces et en accuse réception.
Documents à télécharger
Documents à consulter et à télécharger pour préparer votre dossier de candidature :
par voie postale : A l’attention de M. le Président du Syctom, Syctom, Direction des relations avec les élus et de la coopération internationale, 35 boulevard de Sébastopol - 75001 Paris
Calendrier
1er mars 2019 : ouverture de l’appel à projets
31 mai 2019 : date limite de dépôt des dossiers de candidature
Septembre 2019 : présentation des dossiers retenus à la commission solidarité et coopération internationale du Syctom, qui formulera des propositions.
Octobre 2019 : décision d'attribution des subventions par le Bureau du Syctom.
Contact
Pour toute question, vous pouvez contacter :
Eva AH-KOW Directrice des relations avec les élus et de la coopération internationale.
S'attaquer aux conditions de vie et d’éducation des enfants des écoles publiques du Cameroun : le projet Eau et Assainissement de l'ONG "SOS Les Enfants d’Abord" financé par le FORIM. (suite…)
Autonomie alimentaire, amélioration de la santé, réduction de la pauvreté, autogestion financière, renforcement des capacités d'investissement. Ce sont parmi les objectifs prioritaires des projets financés par le dispositif du PRA/OSIM, en faveur des femmes, dans les différents pays d'intervention des diasporas.
Le dispositif phare du FORIM, mis en place pour soutenir les Organisations Issues des Migrations dans la réalisation des actions de développement dans les pays d'origine, veille à intégrer le volet genre dans les différentes étapes du cycle de projet (conception, suivi et évaluation), l'égalité entre femmes et hommes étant l'un des combats majeurs auxquels doivent faire face les initiatives de développement portées par les OSIM.
C'est le cas du projet "Renforcement du groupement des femmes de Sekou-Govié par la diversification des productions", porté par l’Association Pont France Afrique dans la République du Bénin, en partenariat avec l’Antenne APFA et L’Association des Groupements des femmes de Sekou Govie.
Accompagnée par COSIM Rhône-Alpes, membre du FORIM et opérateur d’appui de projet PRA/OSIM, Pont Afrique France développe depuis 2012 des actions pour améliorer l’existence des femmes, notamment mères et mères célibataires en milieu rural. A partir de l'identification des besoins des femmes directement concernées par le portage des actions, le projet vise à réaliser des activités qui combinent formation technique, installation des matériels de production et de transformation alimentaire, soutien au renforcement des groupements de femmes.
La prise d’indépendance est encore plus nécessaire en milieu rural où les femmes travaillent majoritairement et sont plus souvent en situation de faible revenu et dépendance financière, ce qui fragilise leur position dans la relation familiale et engendre davantage des conflits. Pour cette raison la création d’une tontine représente un fort acquis du projet, car elle permet de gérer les bénéfices réalisés grâce aux activités du groupement en favorisant la création d’un capital propre pour chacune des membres. En brisant le cercle vicieux manque de moyen, manque d’investissement, les femmes formées initient et mettent en œuvre des actions positives au niveau individuel et communautaires et gèrent mieux leurs activités génératrices de revenus, leur objectif d’indépendance devient source de motivation pour travailler chaque jour et ensemble avec les autres femmes.
Le projet fait bénéficier directement 80 femmes et indirectement toutes les familles, environs 500 personnes et finalement aussi bien le territoire d’action dans son ensemble, 5 villages qui composent la zone d’intervention.
Aujourd’hui, atteindre l’autonomie financière reste parmi les objectifs essentiels pour une réelle prise de pouvoir des femmes et leur capacité de prendre des initiatives et des décisions pour leur vie. Il s’agit d’un pas important aussi ai niveau du changement de mentalités, notamment pour sensibiliser la majorité de la population que l'amélioration de vie de la communauté passe également par les femmes et leur autonomisation, maillons essentiels du développement local.
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme triennal du PRA/OSIM 2016–2018, le FORIM prépare la réalisation de la prochaine des trois missions terrain de suivi des projets financés par le dit programme.
Cette année, la mission terrain aura lieu au Cameroun, qui fera suite aux autres deux missions qui se sont tenues en janvier 2018 au Ghana et au Sénégal durant la période de février à mars.
Le choix du Pays est le résultat d eplusieurs facteurs avantageux. Dans le cadre d'une convergence d'actions ménées par le FORIM et ses membres, le choix se présente concomitamment à l'évènement FEEFFAD ainsi qu'au séminaire Regards Croisés – Echanges d’expériences prévu à la fin du mois de mars à Yaoundé, et sera co-organisé avec l’OFAD. Une action donc qui s’inscrit dans la volonté du FORIM d’être un espace d’échanges, de promotion, de valorisation et de partage des pratiques de co-développement des OSIM.
Pour rappel, les missions terrain ont pour objectifs de :
Rencontrer et échanger avec les acteurs/trices impliqué-e-s dans les différents projets.
Vérifier les réalisations physiques sur le terrain.
Visiter et rendre compte de l’état d’avancement des projets financés.
Evaluer l’impact de l’accompagnement des OPAP sur la qualité des projets mis en place.
Capitaliser, faire des recommandations et propositions pour l’amélioration de la qualité des projets (montage, réalisation et suivi des projets).
Valoriser les conclusions des missions, notamment l’apport des migrant.e.s dans le développement des pays d’origine, comme support de communication au sein des plateformes et des instances internationales auxquelles le FORIM contribue.
Renforcer les actions de redevabilité des OSIM vis-à-vis du FORIM et de l’AFD.
Point de contact : Paul Kammegne, Chargé de mission PRA/OSIM pkammegne@forim.net
Le programme Wamanga Wa Komor est né à la suite d’une sollicitation de la Délégation de l’Union européenne Madagascar-Comores, dans le cadre d’un marché de gré à gré. Il vise à renforcer et structurer la société civile comorienne, y compris celle issue de la diaspora, en faveur du développement local et territorial durable aux Comores.
Ce programme s’inscrit dans la composante 3 de l’initiative politique européenne Global Gateway : Comores "Pacte vert et bleu". Il soutient la mise en œuvre de projets de développement socio-économique portés par et pour les femmes et les jeunes, en cohérence avec les priorités stratégiques du PCE 2030 et du PIP 2021-2027 de l’Union européenne.
Une mise en œuvre conjointe portée par l’expertise associative
Grâce à leur expertise et à leur réseau, Initiatives et Développement (ID) en partenariat avec le FORIM contribueront au renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC) locales et de la diaspora. Ils accompagneront la conception, le suivi et la mise en œuvre de projets de manière à en maximiser l’impact.
Un engagement concret pour un développement ancré dans les territoires
Le programme Wamanga Wa Komor ambitionne de mobiliser et valoriser la contribution de la diaspora comorienne au développement de l’archipel. Il accorde une attention particulière aux organisations de femmes et de jeunes, qui jouent un rôle central dans la cohésion sociale et le développement local.
Trois axes structurent l’action :
Renforcement des capacités des OSIM et OSC locales (OSCL) pour concevoir, mettre en œuvre et suivre des projets dans les domaines clés du développement (emploi, cohésion territoriale, transition écologique, etc.) ;
Amélioration de la coopération et du dialogue entre les acteurs de la société civile, pour surmonter les obstacles liés aux ressources, aux compétences et à l’accès au financement ;
Renforcement de la qualité des projets, à travers la mise en place d’outils participatifs de mobilisation des communautés (notamment jeunes, femmes, autorités locales et traditionnelles).
Au total, 50 organisations seront accompagnées dans la mise en œuvre d’une vingtaine de projets locaux répondant directement aux besoins des populations.
Deux axes prioritaires : l’économie verte et l’économie bleue
L’économie verte Favorise une croissance durable par : - l’efficacité énergétique, - l’utilisation raisonnée des ressources naturelles, - la réduction des émissions de gaz à effet de serre, - la préservation de la biodiversité, - l’innovation technologique, et la création d’emplois verts et durables.
L’économie bleue Valorise le potentiel des océans et ressources marines via : - une utilisation responsable et durable, - la protection des écosystèmes marins, - la croissance économique respectueuse de l’environnement, et des bénéfices sociaux et écologiques durables.
Vous souhaitez en savoir plus sur le programme Wamanga Wa Komor ? Contactez-nous à l’adresse suivante : Renata LASSO - Chargée de mission au FORIM rlasso@forim.net
Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement
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