FORIM

Le Collectif Africa 2020 Occitanie, partie du COSIM OCcitanie Pyrennées a organisé les Journées Culturelles Franco-Panafricaines 2021 qui a eu lieu le 4 juin 2021, à l'Amphithéâtre du Sénéchal de Toulouse, avec une conférence-débat « L’Afrique à l’horizon 2030, Co-développement et partenariats stratégiques » .

La conférence a été ponctuée de plusieurs interventions :

Les participants ont pu également entendre les témoignages de nombreux acteurs :

Les invités officiels de l'événement ont été les suivants : 

Les interventions d’invité.e.s représentant.e.s d’institutions publiques, d’associations et des témoignages d’acteurs de la Jeunesse et Solidarités, de l’entreprenariats féminin, des investissements culturels et économiques, ont enrichi les débats.

Africa2020-Occitanie est une plateforme associative regroupant des acteurs et actrices de la Solidarité internationale et de Co-développement agissant en Région Occitanie.

Le projet général Africa2020 est un projet panafricain et pluridisciplinaire, centré sur l'innovation dans les arts, les sciences, les technologies, l'entrepreneuriat et l'économie. L'éducation est intégrée comme question transversale pour le partage et la transmission de savoirs.

L’objectif est de poursuivre les enjeux portés en 2020 et mettre à l'honneur les femmes et la jeunesse dans tous les secteurs d'activité.

Après le succès d’une première expérience l’année dernière, les Journées culturelles franco-Panafricaines JCFP, sont de nouveau organisées cette année.




Le FORIM a le plaisir de présenter la restitution visuelle et textuelle de la Journée Internationale des Migrant.e.s 2020. Ce nouveau format poursuit l'expérimentation 100% digitale de l'édition JIM, et représente une nouveauté aussi sous l'aspect participatif et en ligne, 

 

S'agissant d'une plateforme de débat participatif, il est possible de commenter, contribuer et argumenter. 

Le site du débat, conçu comme une mappe mentale, reprend le programme intégral de la JIM 2020 : conférences plénières, panels, side events. En cliquant sur chaque élément de la mappe, on accède au contenu de chaque section.

COMMENT CONTRIBUER ? 

Veuillez choisir un sujet sur la carte des débats, prendre connaissance des éléments présentés puis sélectionnez un extrait de texte qui va alors se surligner en jaune, et cliquez sur Argumenter.

Les pastilles de couleurs en marge du texte et des contributions signalent les arguments déjà publiés par les participants. Il est possible d’afficher les contenus de chaque pastille en cliquant dessus. Le vert symbolise un accord avec l’extrait sélectionné, le rouge un désaccord et le gris une question.

Pour plus d'informations : https://cartodebat.fr/forim/page/comment-participer


Cliquez ici pour la restitution JIM

#WorldBeeDay #Savethebees #sauvezlesabeilles

La sensibilisation et la prise de conscience de problématiques réelles sur la préservation de l’écosystème sont constantes et la mobilisation de ressources pour favoriser l’agriculture biologique gagne progressivement du terrain. Et parmi ces problématiques : l’inquiétante disparition des abeilles de plus en plus menacées par les activités humaines.

La sensibilisation et la prise de conscience de problématiques réelles sur la préservation de l’écosystème sont constantes et la mobilisation de ressources pour favoriser l’agriculture biologique gagne progressivement du terrain. Et parmi ces problématiques : l’inquiétante disparition des abeilles de plus en plus menacées par les activités humaines.

D’après l’ONU, la pollinisation est un processus fondamental pour la survie des écosystèmes car de lui dépendent la reproduction de près de 90% des plantes sauvages à fleurs du monde, ainsi que 75% des cultures vivrières et 35% des terres agricoles à l’échelle de la planète. Non seulement les pollinisateurs contribuent directement à la sécurité alimentaire, mais ils constituent aussi des leviers essentiels pour la conservation de la biodiversité. Et pourtant, il y a un déclin préoccupant principalement à cause des pratiques agricoles intensives, des changements de l’utilisation des terres, des pesticides, des maladies, des organismes nuisibles, et du changement climatique.

Tout comme les abeilles réputées pour avoir une grande éthique de travail, les OSIM sont impliquées dans des actions de co-développement dans leurs pays d’origine pour répondre à des besoins de croissance de production alimentaire afin de renforcer la sécurité alimentaire dans des zones touchées par des conflits territoriaux, la sécheresse ou encore le réchauffement climatique. Plusieurs OSIM et associations locales sont partenaires de la Plateforme africaine d’apiculture, soutenue par l’Union Africaine, qui depuis 2014 incite à créer dans chaque pays des plateformes nationales pour aider au développement de la filière apicole, en particulier la production de miel, la santé des abeilles et les activités de pollinisation.

Passer de la cueillette à l’extractivisme du miel au sud du Cameroun, tel est le pari de l’association Alliance de Développement et de solidarité pour promouvoir une exploitation écologiquement durable de l’apiculture, augmenter les revenus des habitants de Ndoumalé et de développer un mode de gestion durable de la biodiversité du bassin du Congo, qui constitue l’un des plus importants massifs de forêt tropicale et réputé pour abriter une riche biodiversité.

En partenariat avec l’association APIFLORDEV spécialisée dans la formation en apiculture dans les pays d’Afrique et d’Asie, ce projet comprendra la formation de 20 futures apicultrices et futurs apiculteurs et une 100aine dans une 2ème phase aux techniques de récolte, d’extraction, de conditionnement et de stockage du miel, ainsi qu’aux techniques de commercialisation du miel et des produits dérivés de la ruche (cire, pollen, propolis).

La région de Ndoumalé se situe dans une zone de forêt dense équatoriale. Il s’agit d’une région dotée d’un important réservoir d’essences végétales et animales. Cet écosystème est aujourd’hui menacé par la pratique de cueillette sauvage de miel dans les arbres qui sont abattus et brûlés, c’est pourquoi l’association propose une domestication de la culture du miel en tant que produit forestier non-ligneux (PFNL) et pourra réduire la pression sur les ressources naturelles et surtout procurer une offre supérieure en qualité et en quantité permettant le développement des filières d’extraction.

Avec ce projet de 27 139 € et un co-financement du PRA/OSIM de 15 000 €, l’association souhaite moderniser et organiser les circuits de commercialisation pour améliorer les conditions de vie des apiculteurs et augmenter leurs revenus tout en préservant la biodiversité des écosystèmes.

Lauréat PRA/OSIM 2020 pour le projet : Femmes compétentes et autonomes en agriculture

L'Association Enfance, Jouets & Education se mobilise depuis 2013 pour favoriser un développement harmonieux et l’épanouissement de l’enfant par le canal de l’éducation, des jeux et loisirs tout en contribuant à un meilleur encadrement familial notamment par l’autonomisation des femmes et filles-mères en Ile de France et au Bénin.

Le projet "Femmes compétentes et autonomes en agriculture", lauréat PRA/OSIM 2020 et accompagné par le Conseil Béninois de France (CBF), membre du FORIM, vise à  former 20 jeunes filles/femmes déscolarisées et en extrême précarité à l'agro-écologie et favoriser leur autonomie financière.

Ce projet de 43 354 euros dont 15 000 euros co-financé par le PRA/OSIM a vu le jour suite à la visite d'un projet soutenu par Génération Climat - dispositif du FORIM et la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme concernant la préservation et la gestion durable des ressources naturelles et de la biodiversité dans la commune d’Avrankou au Bénin. Après différents retours positifs de la part des bénéficiaires et la remontée des besoins de la population locale, l'association a envisagé la possibilité d’un partenariat afin de former un groupe de 20 jeunes filles, filles-mères et femmes déscolarisées.

L'OSIM est convaincue de l’importance du rôle de la femmes entrepreneure agricoles béninoise pour assurer sa sécurité alimentaire et nutritionnelle et booster le développement durable. Afin de contribuer aux efforts du Bénin pour parvenir à relever ce défi, le projet prend en compte différents objectifs de développement durable et agis de manière transversale pour :

Pour en savoir plus sur le projet, n'hésitez pas à visionner la vidéo ci-dessus.

Et si nous parlions TIC ?

Le saviez-vous ? Les technologies de l'information et de la communication (TIC) constituent l'un des facteurs les plus marquants des sociétés contemporaines. Le domaine de l'éducation n'échappe pas à leur emprise et nombreux sont les gouvernements qui investissent dans ce secteur en espérant plus d'efficience et d'efficacité de leurs systèmes éducatifs.

Avec des modes de vies, d’apprentissage et de consommation de plus en plus orientées digitales, les TIC sont de plus en plus présentes dans les indicateurs de développement. Toutefois, leurs avantages et accessibilité demeurent inégaux, notamment dans les pays et villages reculés ayant des ressources limitées en approvisionnement d’électricité et en infrastructure pour la formation et l’éducation.

Les OSIM [Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations], en tant qu’initiatrices de progrès et d’aide au développement dans les pays d’origine multiplient les projets de solidarité internationale avec des activités de renforcement des capacités, d’appui et conseil technique de par leurs expériences, l’accompagnement du FORIM dans le cadre du PRA/OSIM et ses Opérateurs d’Appui et leurs actions sur le terrain et continue  d’aider 

 :

les bénéficiaires et leurs dirigeants à non seulement comprendre le rôle de ces technologies mais à appliquer – via ces projets – des nouvelles pratiques d’éducation et de formation faisant écho à l’Objectif de développement durable 4 (ODD4) – assurer une éducation de qualité dans des conditions d’équité.

Les projets des OSIM lauréats PRA/OSIM sont nombreux à combler les lacunes de l’apprentissage, soutenir le développement professionnel des populations les plus vulnérables et les enseignants, et améliorer la qualité et la pertinence de l’apprentissage en intégrant les pratiques TIC, parmi eux :

Projet "Diversidad" - Lauréat PRA/OSIM 2020

Le projet « Diversidad » - lauréat PRA/OSIM 2020 à Curitiba au Brésil porté par l’association Passerelle France Brésil & Solidarités Lusophones – souhaite contribuer à améliorer les conditions de vie des jeunes en situation de précarité et de vulnérabilité sociale et favoriser l’accès à une éducation de qualité dans les disciplines de l’informatique et des nouvelles technologies. 

L’association et son partenaire local l’Institut Elo devront mettre en place un programme de 180 heures de formation théorique et pratique en matière de sciences numériques et de technologies et fournir les infrastructures informatiques nécessaires pour que les professeurs puissent enseigner dans des conditions optimales et permettre ainsi à 25 étudiants de se connecter à internet et de se former aux outils informatiques. 

Ce projet de 21 962 euros avec un co-financement de 15 000 euros du PRA/OSIM a été développé depuis 2018 en faveur de la jeunesse brésilienne défavorisée. En savoir plus sur l’association : https://www.passerellefrancebresil.org/

Projet "VerTIC’Elle : Création d’un espace numérique de travail
à Gossas pour l’égalité des genres et un changement durable" - Lauréat PRA/OSIM 2020

Le projet « VerTIC’Elle : Création d’un espace numérique de travail
à Gossas pour l’égalité des genres et un changement durable » - lauréat PRA/OSIM 2020 à Gossas au Sénégal - souhaite encourager la scolarisation et l’autonomie des filles issues de milieux
vulnérables grâce aux technologies numériques et notamment promouvoir la filière informatique chez les filles marquée par sa
masculinisation. 

Le projet a vu le jour suite d'un constant que des millions de jeunes filles connaissent à travers le monde : l’augmentation du taux d’abandon scolaire chez les filles. Le partenaire local l’Inspection d’Education et de Formation a souhaité principalement renforcer les capacités des jeunes filles à l'utilisation des outils informatiques pour leur apprentissage

Ce projet de 20 166 euros avec un co-financement de 13 000 euros du PRA/OSIM pourra faire bénéficier 100 jeunes filles de classe de CM2 de l'apprentissage de différents outils informatiques.  En savoir plus sur l'association : L'arbre de l'espoir (larbredelespoir.fr)

Projet « Création d’un petit centre de multi services en NTIC » - lauréat PRA/OSIM 2017

Le projet « Création d’un petit centre de multi services en NTIC » - lauréat PRA/OSIM 2017 à Kinshasa en République Démocratique du Congo porté par l’association Couleur 2 Art & Développement – a pu proposer un petit centre avec différents services informatiques et ce malgré un climat d’insécurité suite aux élections de 2018 et le prix des loyers extrêmement élevé suite aux constructions des bâtiments modernes dans la commune identifiée. 

Le centre a offert des formations à 20 étudiants pour l’utilisation des outils informatiques pour la recherche et la documentation électronique et leurs activités scolaires et a pu s’équiper de matériels informatiques et d’un formateur. 

Ce projet de 29 820 euros, dont 14 383 euros de co-financement du PRA/OSIM a été victime de son succès, notamment à cause d’une demande très élevée de la part des utilisateurs (un grand nombre d’étudiants auraient voulu bénéficier de l’offre), ce qui montre concrètement le besoin de ce type de structure et son extension pour des projets futurs.

 

Projet « Appui en documentation numérique au bénéfice des étudiants et professeurs de l’Université Mbuji Mayi » - lauréat PRA/OSIM 2014

Le projet « Appui en documentation numérique par transfert via le site web de LIFOREM/DEV au bénéfice des étudiants et professeurs de l’Université Officielle de Mbuji Mayi » - lauréat PRA/OSIM 2014 en République Démocratique du Congo porté par l’association LIFOREM -  a permis d’améliorer les outils informatiques de l’université, favoriser les échanges et partages de connaissances avec les universités partenaires, et renforcer leurs capacités à répondre aux besoins de documentations des étudiants via la formation de deux bibliothécaires pour la gestion électronique des documents suite à la réalisation d’une étude de faisabilité de transfert de documents techniques et scientifiques dans 7 universités d’Afrique et Madagascar. 

50 étudiants ont été bénéficiaires de ce projet à montant de 58 100 € et un co-financement de 15 000 euros du PRA/OSIM. En savoir plus sur l’association : http://www.liforem-developpement.com/

 

La Journée internationale du sport au service du développement et de la paix est la célébration annuelle du pouvoir du sport comme vecteur de changement social, de développement social et de paix. Pour le FORIM, via son dispositif PRA/OSIM, cette journée est l’occasion de valoriser les initiatives des [OSIM] - Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations - et continuer à encourager les associations de la diaspora à porter des projets de développement local autour de la pratique sportive et plaider auprès de la coopération internationale de poursuivre leurs investissements dans la construction d’infrastructures mais aussi dans une éducation et sensibilisation à fort impact auprès de la jeunesse.

Les OSIM étant un facteur clé de co-développement de par leur maitrise des problématiques rencontrées sur le terrain, leur partenariat avec des associations locales agissant de manière pérenne avec les bénéficiaires et leur créativité pour répondre au mieux aux besoins de développement local, agissent de manière transversale sur différents facteurs de développement et conduite de changement sociale grâce à leurs projets financés par le PRA/OSIM autour du sport :

Les OSIM du PRA/OSIM à l'œuvre sur le terrain

L'Association Young Talent Build by Sport - Togo

L’Association Young Talent Build by Sport est lauréate PRA/OSIM 2020 et son projet : Sports-Agro vise principalement à promouvoir la pratique sportive pour lutter contre la déperdition en milieu scolaire avec différents sports et évènements sportifs (tournois de lutte, volley solidaire), renforcer les relations de fraternité entre les deux villages bénéficiaires du projet et développer les pratiques d'agro-écologie adaptées au contexte local dans le village de Glitto et Oke adogbenou au Togo- l’association YTBS ayant une expertise en sport et développement et son partenaire local ACATABLI sur la thématique de l’alphabétisation et de l'agriculture durable.

Ce projet de 28 338 € a plus de 140 bénéficiaires, plus de 40 parents, et 8 emplois directs crées.


En savoir plus sur l'osim

L'Association les Etoiles de Tarrafal - Cap Vert

Les Etoiles de Tarrafal est une jeune association qui a à cœur de promouvoir l’égalité des genres et l’émancipation des femmes à travers le sport au Cap Vert. Lauréat PRA/OSIM 2020, l’association accompagne en partenariat avec le club GD Varandinha de Tarrafal sur la mise en place d’entraînements sportifs (basket, volleyball et handball) avec 90 inscriptions de jeunes filles mais aussi la formation de quatre équipes féminines afin d’être en mesure de participer à différents évènements sportifs, notamment à la première saison de football féminin et aux tournois « Campeonato regional Santiago norte »,«Torneio de Santo Amaro » et « Liga Play ». Ce projet créera ainsi de nouveaux emplois au sein du club, avec au minimum 3 nouveaux coach/entraineurs sportifs, homme ou femme.

L’objectif sur le long terme étant de sensibiliser les jeunes femmes bénéficiaires à développer des vocations professionnelles dans le domaine sportif et connaitre les opportunités de carrière.


En savoir plus sur l'osim

L'Association Dynamique pour les Jeunes et le Développement - Centrafrique

OUNZI, voilà comment l'Association Dynamique pour les Jeunes et le Développement (ADJD) a nommé son projet à Bangui en République Centrafrique. Ounzi signifie "Finir" en Sangho, langue centrafricaine, car le souhait de l'association était de finir la construction d'un complexe sportif commencé en 2013 mais qui est restée inachevée après la guerre jusqu'en 2015.

Le cœur du projet ? Développer le complexe sportif en "Maison de la réussite", une structure pluridisciplinaire qui permettrait non seulement d'accompagner les jeunes de Bangui au sport de tennis de table mais aussi de leur proposer des formations professionnelles et mettre à leur disposition des espaces de jeux, des toilettes et un bureau pouvant favoriser leur insertion sociale et contribuer à leur épanouissement. Ce projet intègre également une forte composante « sport et Développement », avec un axe fort autour du lien social généré par ces activités.


En savoir plus sur l'osim

Les associations issues des migrations témoignent, par le biais de leurs actions concrètes, de l’apport positif des diasporas en matière de santé et prévention, tant dans les pays d’origine que sur le territoire français.

Interview du Secrétaire Général d’ACTUME, Ibrahima Anne, réalisée à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, qui a lieu le 24 mars chaque année.

Quelle est la mission d’ACTUME ? Comment l’association est-elle née ?

ACTUME - Association Contre la Tuberculose et les Maladies Endémiques -, est née en novembre 2002 à Bordeaux, à l’initiative d’un ancien patient atteint de la tuberculose. Elle a pour objectif d’informer et sensibiliser autour de la tuberculose et des maladies endémiques en France, et en Mauritanie, mais aussi de soutenir des projets de santé en Afrique. Sa mission est prioritairement de sensibiliser la population et les spécialistes de santé sur ces formes de maladies, ainsi que de mettre en place des actions en Mauritanie à destination des personnes éloignées des grandes villes, qui n’ont pas accès aux soins et à l’information.

Quelles actions principales ont été réalisées depuis sa fondation, en faveur de la prévention de la santé ?

La première action d’ACTUME a été d’amener l’information et l’aide là où il n’y’en avait pas. Pendant 5 ans (de 2012 au 2018) elle a organisé des caravanes de santé dans les villages de Tékane et Maghama au sud de la Mauritanie avec des médecins, infirmiers et aides-soignants afin de sensibiliser, dépister et distribuer des médicaments gratuitement. Pendant la première caravane, qui a duré 1 semaine, il y a eu plus de 2300 personnes qui ont bénéficié de l’initiative : parmi les publics, les élèves et enseignants des collèges et des écoles primaires, pour que l’information arrive aux parents. Cette action terrain a été accompagnée par la formation d’agents communautaires, pour transférer les bases des connaissances essentielles pour détecter les maladies fréquentes).

Quelles pistes et quelles solutions ont été explorées pour pérenniser ce modèle dans les territoires d’intervention ?

La piste plus importante a été de concevoir un partenariat pluri-acteurs où la population ne sera pas que bénéficiaire mais partie prenante. Coté institutions, nous avons signé des accords avec le gouvernement mauritanien, qui a appuyé les actions et permis l’accès à prix coutant aux centrales d’achat de médicaments. Des financements reçus par plusieurs acteurs permettent un accompagnement sur le montage des projets et la formation des agents communautaires destinés à la pharmacie et à la plantation.

En 2017 nous avons obtenu le financement du FORIM (via le dispositif PRA/OSIM), et d’autres financements de la Caisse Dépôt et Consignation, de COALLIA ainsi que la participation des donateurs via une collecte solidaire) qui ont permis de commencer à construire la pharmacie, qui va être inaugurée cette année. Le projet se situe à la frontière du Sénégal, dans la zone de Tekane, au sud de la Mauritanie.

Le projet ne s’arrête pas là : un autre financement reçu par une Fondation Suisse a permis de lancer la construction d’un centre de santé dans la même zone.

Après cette première phase, quel enseignement avez-vous tiré pour répondre aux besoins des populations ?

Nous souhaitions dès le début rendre durable l’impact de nos actions. On a eu des concertations avec les populations, et mené des études et enquêtes grâces auxquelles il en est ressorti le besoin de mettre en place une pharmacie communautaire. Afin que celle-ci puisse répondre à certaines normes, il a fallu 2 ans de travail d’un groupe multidisciplinaire pour imaginer le modèle adapté et faire en sorte de faciliter l’accès aux médicaments aux tarifs réduits pour les populations concernées. On a commencé à penser à comment utiliser les ressources locales telles que la médecine traditionnelle, pour avoir des médicaments et des principes actifs complémentaires. De cette réflexion est né le projet d’une plantation médicinale adjacente à la pharmacie communautaire, afin de cultiver et transformer les plantes médicinales reconnues efficaces pour traiter certaines maladies avec le soutien de la Maison de l’Artemisia.

Quelle est votre satisfaction principale aujourd’hui ?

Une des principales satisfactions de nos actions est d’aller à l’aide des populations qui sont dans le besoin. ( plus de 23 000 personnes ont bénéficié de nos actions). Un autre point est aussi la reconnaissance : l’appui du gouvernement mauritanien a signifié beaucoup pour ACTUME, en termes de facilitation et confiance de la part des institutions.

Nos actions sont aussi suivies par la diaspora mauritanienne en France. Actume a reçu en novembre 2020 le prix Afrique RSE Santé, par Afrique demain, pour la meilleure initiative des diasporas dans le domaine de la santé en Afrique. Un deuxième prix en janvier 2021 a été décerné par Radio Mauritanie international, radio diasporique basée en France, qui chaque année donne des awards pour des actions réalisées par des organisations de solidarité internationale dans le double espace.

Que fait Actume en France ?

Actume intervient également en France : en organisant des conférences et des actions de sensibilisation à Paris, Havre, Bordeaux, comme celles réalisées pendant le mois sans tabac en novembre. Nous menons des initiatives d’ECSI et de médecine préventive, plus particulièrement en direction des foyers de personnes travailleuses migrantes et du public étudiant, mais pas que celui venant d’Afrique. Finalement, avec nos actions nous touchons un public large ; nous pensons que la santé est une cause d’intérêt général, qui demande de l’ouverture, de l’échange et de l’entre-aide, surtout pour améliorer la vie des couches les plus vulnérables de la société.


Visitez le site de ACTUME

#JourMondialdelaRadio #NouveauMondeNouvelleRadio

Proclamée en 2011 par les États membres de l'UNESCO et adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2012 en tant que Journée mondiale de la Radio, le FORIM rejoint la célébration pour rappeler la puissance de la radio, son rôle de plateforme pour le discours démocratique et de développement social et économique dans les pays d’origine.

Les radios communautaires sont apparues dès les années 60 et continuent d’exister dans beaucoup de pays du Sud et de diffuser les programmes dans les langues locales souvent oubliée. Elles encouragent les populations dans les zones les plus reculées à prendre part active dans le processus de développement, et au-delà, dynamisent les initiatives des communautés pour améliorer leurs conditions de vie. Elles jouent aussi un rôle de substitution par rapport à l'éducation, la santé, la culture de la paix ou encore le développement durable.

De par son rôle essentiel au co-développement, la diaspora en France a su concevoir un cadre de partenariat entre les collectivités décentralisées et la radio visant une meilleure formulation des messages de mobilisation des acteurs et la promotion d’un dispositif de développement. Les radios communautaires sont au cœur de tous les événements et jouent le rôle de relais entre la communauté, l’Etat et la diaspora.

Dans le cadre du PRA/OSIM, dispositif de co-financement, d’accompagnement, de capitalisation et de valorisation des actions portées par la diaspora en France dans les pays d’origine, plusieurs associations diasporiques ont initié des projets de radio communautaire ou à leur amélioration en électrification.

Parmi celles-ci, l’Association des Ressortissants de Tougué, créée en Ile de France et porte des projets en Guinée. Tougué étant la préfecture la plus pauvre de la région administrative de Labé et peu desservie en électricité, la radio locale communautaire avait besoin de grand travaux de rénovation pour continuer ses activités, notamment par l’achat de nouveaux équipements et électrification par l’énergie solaire. Plusieurs émissions interactives seront proposées pour inciter les populations à l'entreprenariat local afin de freiner l’exode rurale (immigration clandestine), mais aussi la protection de l’environnement, l’éducation et orientations scolaires, les techniques agricoles, la santé, la valorisation de la culture et des lieux touristiques etc…)

.


L’association RADIO LIVIN, elle, issue de la diaspora ghanéenne basée à Strasbourg, a lancé sa web-radio avec une quinzaine de bénévoles relayant l’actualité en Afrique et en France, en français, en anglais et en akhan, le dialecte ghanéen. Différentes chroniques y sont proposées pour tout type de public (enfants avec émissions éducatives, jeunes avec des débats …) et sont en partenariat avec la radio locale Peace FM au Ghana.

Le FORIM en tant que tête de réseau d’organisations de solidarité internationales issues de l’immigration salue les efforts et la créativité des diasporas en France à rester à la page au niveau du renforcement des liens sociaux, palier à la fracture numérique et contribuer au développement local.

Pour en savoir plus sur les associations :

www.tougue.fr

www.radiolivin.com

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram