Le 14 et 15 Octobre s'est tenu la Start Up Week-end édition Madagascar organisé par l'association Juniors pour Madagascar, membre de FACT Madagascar.
Cet hackathon est organisé pour encourager la jeunesse Malagasy en France a développé en équipe pendant 54 heures un projet de startup pour le développement et le rayonnement de Madagascar.
Les participants ont été appuyés par différent.e.s coachs et expert.e.s en création d'entreprise et gestion de projet afin de concevoir un modèle économique viable et pérénne en répondant aux différentes problématiques du terrain.
Le week-end s'est concrétisé par une série de pitch-contest devant un jury composé de divers financeurs notamment des business angels, des chefs d’entreprises chargé.e.s de désigner l’équipe gagnante.
Le FORIM est très heureux d'avoir pu participer au co-financement de l'événement dans le cadre de son dispositif "coup de pouce" créé pour appuyer les activités de ses membres en France en lien avec leur pays d'origine, mais aussi afin d'encourager des initiatives de développement local initiées par la nouvelle génération des diasporas.
Depuis juin 2020, le FORIM met en œuvre le programme Coopération Régionale des Politiques Migratoires en partenariat le GRDR et le collectif Loujna Tounkaranké.
Ce programme, soutenu par l’AFD et piloté par Expertise France, a pour objectif principal de renforcer le dialogue et l’échange de pratiques sur les politiques migratoires dans 7 pays du continent africain : Maroc, Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire, Guinée, Cameroun. Plusieurs collectifs de diasporas, membres du FORIM (FTCR, AMF, M&D, ACGF, CSSSE, CAGF, OFAD, HCMF), sont mobilisés pour intégrer les comités de pilotage nationaux aux côtés des sociétés civiles locales.
En vue de fournir un état des lieux des activités portées par les organisations de la société civile de ces pays dans le domaine des migrations, des cartographies ont été réalisées à la suite d’une enquête menée auprès d’une centaine d’organisations. Les résultats de cette enquête seront compilés dans des synthèses nationales visant à proposer une photographie de la situation des acteurs de la solidarité agissant activement sur la thématique des migrations.
Dans cette perspective, des ateliers nationaux sont en cours d’organisation depuis le mois de septembre dans chacun des pays participant afin de restituer les principaux résultats de cette enquête et de définir les pistes d’actions prochainement prévues dans le cadre du programme CRPM.
Le premier atelier s’est tenu à Douala au Cameroun le 29 septembre et a réuni 25 participants issus de la société civile camerounaise œuvrant au quotidien pour la reconnaissance des migrations comme thématique à part entière à prendre en considération par les pouvoirs publics dans la définition de leurs stratégies nationales. Les institutions nationales étaient également représentées via la présence du responsable d’antenne du ministère de l’extérieur ainsi que les organisations internationales via la participation de l’OIM.
Le 27 septembre, le FORIM a participé au Conseil national pour le développement et la solidarité internationale (CNDSI) à l’occasion de sa session plénière. Présidée par Mme Zacharopoulou, secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, cette 2ième réunion plénière était consacrée au bilan de la diplomatie féministe.
La diplomatie féministe est une priorité du gouvernement et la contribution des OSC à celle-ci est essentielle : si l’engagement de la France est salué, les acquis sont fragiles avec une montée en force des conservateurs dans le monde. Le bilan 2018-2021 de l’AFD montre une augmentation de 25% des projets prenant en considération l’égalité femme-homme.
L’ensemble des membres du CNDSI a souligné l’importance de poursuivre une diplomatie féministe, qui se traduise à travers des projets de terrain, alors que les droits des femmes sont menacés dans le monde.
Le FORIM, par l’intermédiaire de son président, a pris la parole pour défendre une vision de la diplomatie française qui met au cœur de son action les femmes issues des diasporas porteuses de projet de développement. A titre d’exemple, dans le cadre du programme PRA/OSIM, coordonnée par le FORIM :
Vous êtes une OSIM (Organisation de Solidarité Internationale issue de l'Immigration) et vous souhaitez développer un projet de solidarité internationale? Alors l’appel à projets PRA/OSIM est fait pour vous !
Le Programme d’Appui aux projets des Organisations de Solidarité internationale issues de l’immigration (PRA/OSIM), fondé et piloté par le FORIM, est un dispositif d’accompagnement, de cofinancement, de valorisation et de capitalisation des projets de développement local portés par les diasporas en direction de leurs pays d’origine.
Chaque année, le FORIM lance l’appel à projets PRA/OSIM pour financer jusqu’à 15 000 € et accompagner les projets de solidarité internationale portés par les diasporas engagées au développement social et économique de leur pays d’origine. Depuis 2003, plus de 700 projets ont été financés dans plus de 38 pays en Afrique, aux Caraïbes, en Asie, en Europe, et en Amérique Latine éligibles dans le CAD de l’OCDE.
Vous souhaitez vous faire accompagner ? Depuis 2010, le PRA/OSIM s’appuie sur des opérateurs d’appui labellisés (OPAP) afin d’appuyer les associations souhaitant déposer un projet. Le recours à un OPAP est obligatoire pour être éligible à l’appel à projets PRA/OSIM et le service est gratuit.
Les OPAP sont des membres du FORIM (FOSIM, COSIM, OSIM) ayant différentes compétences en montage et gestion de projets. Grâce à leur expertise technique, interculturelle et leur maîtrise des problématiques de pays à l’international, ils constituent un relais d’accompagnement privilégié.
Pour faire appel à un Opérateur d’Appui, merci de contacter le secrétariat du FORIM au 01 46 07 61 80 ou par mail à l’adresse praosim@forim.net et rmaurin@forim.net
En savoir plus sur l'appel à projets
Cette semaine, le programme Coopération Régionale des Politiques Migratoires, mis en œuvre par Expertise France, a organisé une mission en Tunisie pour renforcer les liens entre les points focaux institutionnels et ceux issus de la société civile. Le FORIM pilote la composante société civile du programme, en consortium avec le Réseau Loujna Tounkaranké et le Grdr – Migration Citoyenneté Développement. Les associations présentes :
Le FORIM a notamment présenté la démarche de cartographie des acteurs de la société civile actives sur les questions migratoires dans les pays cibles du programme, Tunisie, Maroc, Sénégal, Mali, Guinée, Côte d’Ivoire, et Cameroun.
Pour rappel, ce programme vise à renforcer les organisations de la société civile, locales et issues de la diaspora, dans le suivi des politiques migratoires de 7 pays d’Afrique (Tunisie, Maroc, Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali, Guinée, Cameroun) et à créer des espaces de dialogues avec les autorités sur ces questions. Dans chaque pays, des cartographies, programmes de renforcements, ateliers, ainsi que le soutien à des initiatives pilotes offriront des opportunités aux associations de construire leurs priorités d’action et de plaidoyer.