Le mardi 17 septembre, l’association membre du FORIM, Malagasy Women Emporwement a apporté son témoignage lors d’une table ronde « Dialogues féministes : le rôle de la visibilisation des femmes dans leur émancipation et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) aux Nord et Suds. » organisé dans le cadre du festival Tropikantes. Les interventions riches de Maevasoa Andrianaivohery de MWE et de Lætitia Ohnona (documentariste) ont permis d’apporter un regard ici et là-bas sur les violences vécues par les femmes et les filles.
On peut retenir des échanges que les micro-agressions et violences subies par les femmes et les filles sont universelles. Face à l’inaction des pouvoirs publics et parfois aux résistances des familles, les associations deviennent des contrepouvoirs pour créer des espaces d’échange et de sensibilisation.
Sur l’exemple de ses projets de centre d’écoute financé par le PRA/OSIM et d’ateliers de sensibilisation menés à Madagascar, MWE a démontré l’importance de libérer la parole sur les sujets tabous tels que les règles, les premiers amours mais aussi les violences sexistes et sexuelles. L’éducation a été montré comme clé du changement en éduquant les garçons à ne pas exercer des violences et aux filles à les identifier et ne pas les accepter.
Face aux frustrations que peuvent ressentir les jeunes générations, le débat s’est conclu sur un message d’espoir et d’incitation à célébrer les petites victoires car face aux avancés et reculs de la société, même si le changement ne se voit pas dans sa globalité, nous pouvons au quotidien célébrer les changements constatés des meilleures représentations et des prises de conscience de la société.
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En vue de la Journée Internationale des migrant.e.s (JIM) 2024, le FORIM a lancé un appel à manifestation d’intérêt (AMI) auprès de ses membres adhérents ou en cours d’adhésion le 31 juillet pour l’organisation de cet événement en région. Les membres ont jusqu’au 15 septembre pour répondre à cet appel. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le concept, qu'est-ce qu'une JIM régionale ?
Une des missions du FORIM est d’œuvrer à la visibilité des contributions de migrant.e.s aux pays d’origine et d’accueil. C’est avec cet objectif qu’en 2010, le FORIM organise la première édition des Rencontres Nationales de l’Intégration et du Codéveloppement (RENAICODE 2010), dont une caravane de l’Intégration et du Codéveloppement en France et dans des pays au Sud, sous format de forums itinérants.
Ces rencontres ont été aussi bien des moments d’échanges entre les organisations des migrant.e.s sur leurs pratiques d’intégration et de développement, mais aussi de valorisation de leurs compétences et expertises.
Après trois éditions des RENAICODE, le FORIM décide de réorienter cette activité, tout en la transformant en Journée Internationale des Migrant.e.s (JIM), journée marquée par l’Organisation des Nations Unies chaque 18 décembre.
C’est dans ce cadre que s’inscrivent les JIM régionales du FORIM. Celles-ci constituent une occasion de réaffirmer et de promouvoir les droits des migrants.e.s, de lutter contre les préjugés et de sensibiliser l’opinion publique aux apports positifs des migrations dans le double espace.
Chacune des JIM régionales permet aux membres du FORIM d’animer sur un territoire un dialogue sur des thématiques liées à l’action, les droits et la citoyenneté des migrant.e.s. Dans ce sens, elles contribuent au renforcement des membres du FORIM et acteurs migrant.e.s qui les portent ou y participent en leurs offrant une visibilité, des opportunités de partenariats, ainsi que valoriser leurs actions en région.
Depuis 2017, sept éditions de la JIM ont eu lieu, mettant à l’honneur différents sujets thématiques. Hormis en 2023, chaque édition a été accompagnée de JIM régionales portées par les membres en régions.
Lors de la précédente édition des JIM régionales en 2022 sur la thématique centrale de « 20 ans d’accompagnement à la structuration des organisations solidaires de migrant·e·s : Bilan et Perspectives », le COSIM Grand Est, le COSIM NA, le COSIM Normandie, et Migration et Développement ont été sélectionnés pour porter les JIM régionales, participant à une restitution lors de l’évènement national à Paris le 17 décembre 2022.
COSIM Grand Est : “Bâtir les fondations et les fondements d’un autre monde” (12 Novembre 2022)
COSIM Nouvelle Aquitaine : “Point d’étape sur les approches collectives dans la structuration des organisations diasporiques régionales : Réussites, obstacles, perspectives... Exemple de la Nouvelle-Aquitaine" (12 Novembre 2022)
L’expérience de structuration des OSIM en région PACA, par Migration et Développement (26 Novembre 2022).
À l’occasion de l’édition 2024, les JIM régionales sont de retour au FORIM ! Le lancement de l’AMI le 31 juillet 2024 offre l’opportunité aux membres du FORIM de déposer leur candidature afin d’être sélectionnés en tant que l’un des 5 porteurs de JIM régionales.
Pour candidater, les membres sont invités à prendre connaissance du Kit AMI 2024, contenant les informations nécessaires pour construire leurs dossiers. Deux sessions d’information sont prévues aux dates suivantes afin d’offrir une meilleure compréhension aux structures souhaitant candidater :
Les dossiers devront être communiqués auprès de l’équipe technique au plus tard le 15 septembre 2024. Pour toute information complémentaire, et pour vous inscrire à la session d’information merci de contacter Nour AZZALINI-MACHECLER (nazzalini.machecler@forim.net ), Assistante de projet JIM et 20 ANS PRAOSIM. .
A l'occasion de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA), le FORIM a rencontré à Suzanne Bellnoun, Présidente de l' OFAD - Organisation des Femmes Africaines de la Diaspora et Administratrice et référente de la commission genre du FORIM, à la Cité Audacieuse et lui a demandé ce que représente cette journée du 31 juillet pour elle.
Créée en 1962, sous l'impulsion notamment de Aoua Keïta, nous rappelle Suzanne, cette journée encore trop méconnue par le grand public est célébrée chaque année par l'OFAD et ses membres depuis 2012. L'objectif de cette journée est mettre en avant un autre récit sur la femme africaine que celui véhiculé par les médias, qui les peignent comme "paresseuses, inactives, soumises, incapables de se prendre en charge".
En occupant cet espace, l'OFAD et ses membres s'adressent aux jeunes générations afro-descendantes pour leur rappeler le courage de leurs aînées et d'être fière d'eux et d'elles. Elle encourage ainsi les jeunes et les moins jeunes d'occuper les espaces et de s'exprimer car "personnes d'autres ne le feront pour elles ou eux".
A cette occasion, elles ont organisé un événement à la Cité Audacieuse célébrant le parcours d'anciennes sportives de haut niveau et pour parler de leur reconversion.
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Le FORIM est ravi de vous annoncer le nouveau parcours de formation pour la période de septembre à décembre 2024. Le FORIM, réseau des diasporas solidaires, propose une série de formations enrichissantes et adaptées aux besoins des OSIM, FOSIM et COSIM membres du réseau.
6 parcours proposés avec 9 formations à choisir ! Découvrez-les :
📅Date : mi-septembre – 1 session – En ligne
📅Date : 3 modules :
* Recommandé aux candidats du dispositif conventionnement annuel.
📅Date : Début décembre – 1 session – En ligne
📅Date : Samedi 28 septembre (présentiel)
📅Date : 2 modules
📅Date : Début novembre – 1 session – En ligne
📅Date : Fin novembre – 1 session – En ligne
* Recommandé aux candidats du dispositif conventionnement annuel et porteurs de JIM régionales
Date : 2 modules :
Date : à définir.
* Recommandé aux porteurs de JIM régionales
Pourquoi participer ?
Comment s'inscrire ? Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant ! Pour vous inscrire, cliquez sur ce lien ou contactez-nous par email à eflores@forim.net
À savoir :
Ne manquez pas cette opportunité unique de renforcer vos compétences et de contribuer de manière significative à la pérennité et à la solidité de vos associations. Rejoignez-nous dès septembre 2024 !
À très bientôt pour une aventure formatrice et enrichissante !
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A l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits des femmes, le FORIM, réseau des diasporas solidaires, rappelle le rôle crucial qui est joué par les femmes migrantes et de la diaspora dans le co-développement et appelle les pouvoirs publics à des politiques publiques plus ambitieuses face aux défis qu’elles rencontrent.
Les femmes des diasporas : des actrices majeures de la solidarité internationale et de la cohésion sociale
Dans l’imaginaire collectif, l’archétype du « migrant » est souvent attaché à la main d’œuvre de travail masculine ayant immigré pour subvenir aux besoins de sa famille restée au pays. Or, la réalité en est toute autre et la figure de la personne migrante a considérablement évolué depuis ces profils observés dans le contexte des années 1970 en France.
Selon les chiffres de l’Organisation Internationale pour les Migrations en 2020, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes dans le monde (51,9 %)[1] – une tendance également observée en France[2]. Ces chiffres témoignent du rôle précurseur joué par les femmes qui décident, pour un ensemble de raisons relevant de la liberté individuelle, d’entreprendre un nouveau projet de vie dans un autre pays.
Or, les femmes des diasporas contribuent directement au co-développement dans le double espace, via des projets mis en œuvre dans leur pays d’origine et leur pays d’accueil. Vectrices d’échanges interculturels transfrontaliers, elles font souvent le lien entre les sociétés d’ici et de là-bas et jouent à ce titre le rôle d’ambassadrices de dialogue et de paix. Leurs contributions sont multiples : elles stimulent l’économie des pays d’origine en portant des projets d’entreprenariat et contribuent à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) en menant des initiatives qui bénéficient aux femmes et aux jeunes filles. En France, leur rôle a été souligné notamment durant la pandémie de Covid-19, lors de laquelle elles se sont illustrées comme des chainons indispensables du maillage social et économique du pays.
Des femmes des diasporas toujours confrontées à une série d’obstacles contraignant leurs actions et limitant leurs droits fondamentaux
Par leur double appartenance à des catégories minoritaires liées à leur origine étrangère et leur genre, les femmes des diasporas se situent à l’intersectionnalité d’une série de discriminations.
Pendant leur parcours migratoire, les femmes et les filles sont surexposées à de multiples violences (physiques, psychologiques, administratives, économiques et sexuelles) qui peuvent perdurer une fois arrivées dans le pays d’accueil. De ce fait, elles n’ont pas un accès équitable aux droits fondamentaux indispensables à leur épanouissement personnel (éducation & formation, logement, santé sexuelle et reproductive, emploi, etc.). En tant que personnes étrangères, les femmes des diasporas sont également exclues de certains droits fondamentaux dont ceux liés à la participation politique et au droit de vote. Elles sont ainsi reléguées à un statut de « citoyennes de seconde de zone », ne pouvant pas exprimer leur opinion politique et leurs choix d’orientations collectives au sein de la société.
Du fait de l’ensemble des violences symboliques qu’elles subissent en raison de leur identité de genre et leur origine étrangère cumulées aux inégalités structurelles qu’elles subissent dans l’accès aux droits et services de bases, on observe chez les femmes des diasporas un taux de chômage deux fois plus élevé que celui des femmes sans ascendance migratoire[3].
Le FORIM appelle les pouvoirs publics à adopter des politiques publiques plus ambitieuses en faveur des femmes des diasporas
Alors que le gouvernement a renouvelé son engagement d’inscrire l’égalité femmes/hommes comme grande cause du quinquennat[4] et affiche régulièrement sa volonté de défendre une diplomatie féministe[5], le FORIM appelle les pouvoirs publics à plus de cohérence et à transformer ces ambitions en actions concrètes, pour enfin changer le quotidien des femmes desdiasporas :
Participation politique et citoyenneté
Le FORIM encourage l’adoption de la proposition de loi constitutionnelle n°1982 déposée à l’Assemblée nationale le 8 décembre 2023 pour « accorder le droit de vote aux élections locales aux étrangers et étrangères non ressortissantes de l’Union européenne résidant en France ». Cette proposition de loi constitue un progrès attendu depuis de longues années par les personnes migrantes en France désirant être reconnues comme des citoyen.ne.s à part entière[6]. Nous appelons également les pouvoirs publics à renforcer la place des femmes des diasporas dans les espaces de consultation et de codécision des politiques dans une logique de démocratie participative effective. Cette participation est d’autant plus décisive dans les processus d’élaboration des politiques publiques visant l’égalité femmes/hommes et les politiques migratoires. Nous regrettons à cet égard l’absence des femmes migrantes dans les débats accompagnant l’adoption de la loi du 26 janvier 2024 pour « contrôler l'immigration, améliorer l'intégration » à laquelle nous nous sommes fermement opposés.
Formation et insertion professionnelle
Les perspectives d’intégration socio-économique des femmes des diasporas dépendent intrinsèquement de la reconnaissance de leurs diplômes et expériences professionnelles en France. Or, beaucoup de personnes étrangères en France font l’objet d’un processus de déclassement professionnel du fait de l’absence d’équivalence officielle de leurs parcours et savoir-faire acquis à l’étranger. C’est pourquoi le FORIM milite pour la reconnaissance des compétences des femmes migrantes afin qu’elles puissent révéler leur plein potentiel et atteindre des objectifs professionnels à la hauteur de leurs attentes et capacités. Nous invitons aussi à soutenir les initiatives entrepreneuriales des femmes des diasporas en facilitant leur accès à des mécanismes de financement inclusifs, tels que les prêts à faible coût et les subventions. Encourager l’accès à de tels mécanismes financiers contribuera à briser les barrières économiques, stimuler l’entrepreneuriat féminin mais aussi autonomiser de manière significative les femmes.
Appui aux initiatives de la société civile agissant pour le genre
Pour que les organisations de la société civile puissent continuer à mettre en œuvre leurs actions en faveur des ODD (notamment l’ODD n°5 visant l’égalité de genre[7]), nous appelons les pouvoirs publics à maintenir leur financement inconditionnel. Cela nécessite de pérenniser et élargir les fonds de soutien tels que le Fonds de soutien aux organisations féministes[8], et de renforcer l’accessibilité de tels fonds aux petites organisations. A ce titre, nous dénonçons la tendance actuelle visant à incorporer progressivement de la conditionnalité dans l’accès à ces financements sur des critères externes aux règles et aux procédures de candidature formelles (injonction au positionnement politique, à l’adhésion à certaines valeurs, etc.). Tout comme pour l’aide publique au développement, nous militons pour que les politiques publiques de solidarité internationale ne soient pas détournées de leurs objectifs initiaux de réduire les inégalités et d’atteindre les ODD.
Sensibilisation et changement des représentations
Pour que l’égalité femmes/hommes soit réellement atteinte, il est indispensable de mener un travail sur les mentalités et les représentations collectives autour du genre et de la migration. Nous encourageons donc les pouvoirs publics à impulser des campagnes de sensibilisation visant à lutter contre les stéréotypes de genre et les préjugés associés aux femmes des diasporas. Via des partenariats avec des acteur.trice.s issu.e.s de la société civile, du monde de la recherche et des médias, il nous semble crucial aujourd’hui d’apporter un éclairage multi-dimensionnel sur les contributions positives des personnes migrantes. Ce travail de sensibilisation semble d’autant plus important aujourd’hui pour faire face à la propagation des idées d’extrême droite toujours plus hostiles aux principes d’égalité et mettant en péril les fondamentaux de notre démocratie.
[1] https://www.migrationdataportal.org/fr/themes/sexospecificites-et-migration
[2] https://www.histoire-immigration.fr/societe-et-immigration/quelle-est-la-part-des-femmes-dans-l-immigration-en-france
[3] https://www.insee.fr/fr/statistiques/6793274?sommaire=6793391
[4] https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/toutes-et-tous-egaux-plan-interministeriel-pour-legalite-entre-les-femmes-et-les-hommes-2023-2027
[5] https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/diplomatie-feministe
[6] https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b1982_proposition-loi#
[7] https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/gender-equality/
[8] https://www.afd.fr/fr/fonds-de-soutien-aux-organisations-feministes-fsof
Le FORIM recrute ! Vous souhaitez travailler dans une association de solidarité internationale reconnue composée d’organisations militantes et bénévoles ; vous voulez vous engager au service de l’action des diasporas ici et là-bas et pour le droit des migrant.e.s ; nous recherchons un.e chargé.e de mission engagé.e et motivé.e pour assurer le suivi de la thématique Genre & migrations et organiser les événements du FORIM !
Si l'offre vous intéresse, veuillez nous contacter selon les modalités spécifiées ci-dessous. Les entretiens se feront dès le début de la période de validité en fonction des candidatures.
Le Forum des Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations (FORIM), réseau des diasporas solidaires, est une plateforme nationale composée de 40 fédérations et collectifs d’Organisations de Solidarité Internationale Issues de l’Immigration (OSIM) représentant près de 25 pays et rassemblant près de 1 000 associations des migrant.e.s issu.e.s des pays de l’Afrique subsaharienne, du Maghreb, de l’Océan indien et du Sud Est asiatique.
Les missions du FORIM sont notamment les suivantes : Faciliter et financer l’action des diasporas ici et là-bas / Accompagner la structuration et renforcer les diasporas / Influencer et dialoguer autour des politiques migratoires et de solidarité internationale / Valoriser et communiquer sur l’engagement des diasporas et l’apport positif des migrations.
Le FORIM témoigne de la volonté de ses membres de s'associer à toutes les composantes de la société civile française, afin de favoriser l'intégration des populations issues des migrations internationales, de renforcer les échanges entre la France et les pays d'origine et de contribuer au développement de leur région d'origine.
Les activités du FORIM sont principalement structurées autour de programmes pluriannuels qui se complètent, dont :
Le FORIM recherche un(e) chargé(e) de mission pour intégrer son équipe de permanent(e)s salarié(e)s (12 personnes). Ses missions répondent aux deux objectifs suivants :
Il.elle travaillera sous la responsabilité des coordonnateurs de programme et en lien étroit avec les équipes opérationnelles et notamment la chargée de communication & événementiel.
Il.elle aura pour principales missions de :
Sur l'axe événementiel :
Sur l'axe Genre & migrations :
Par ailleurs, le.la chargé.e de mission, à l’instar de l’ensemble de l’équipe salariée, sera amené.e à contribuer au fonctionnement quotidien et à la gestion courante de l’association. Pour cela, il.elle sera mobilisé.e ponctuellement par exemple sur les missions suivantes :
Formation :
Expérience professionnelle :
Connaissances :
Qualités & savoir-être :
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le FORIM, les collectifs et fédérations de son réseau et leurs associations de femmes migrantes et issues des migrations se mobilisent et appellent à des actions fortes en faveur de l'égalité des genres – et plus spécifiquement de l'inclusion numérique, le thème mis en valeur par les Nations unies cette année. Découvrez leur message commun ci-dessous.
Nous, femmes des diasporas, migrantes et issues des migrations, contribuons au développement durable, aux échanges entre les peuples, à la cohésion sociale et à la réduction des inégalités ici et là-bas, en France et dans nos pays d'origine.
En 2023, les droits des femmes sont encore bafoués partout dans le monde et de nombreux retours en arrière sont observés : restrictions grandissantes contre les droits des femmes en Afghanistan depuis le retour des Talibans au pouvoir en 2021, recul du droit à l’avortement aux États-Unis et en Pologne mais aussi toute crise politique, sociale et/ou environnementale, qui à chaque fois impacte disproportionnellement les femmes et menace leurs droits – comme actuellement en Éthiopie, en Argentine et en Chine.
En parallèle, les discriminations envers les personnes migrantes se multiplient. Le climat de méfiance à leur encontre grandit chaque jour un peu plus et fragilise nos organisations.
En tant que femmes migrantes, à l’intersection de ces discriminations, nos droits et libertés sont sans cesse menacés et nous faisons l’objet de représentations stéréotypées. Pourtant, nous sommes le nouveau visage des migrations et portons au quotidien des projets de co-développement ici et là-bas qui font de nous des actrices transfrontalières de coopération internationale à part entière.
Notre mobilisation et celle de la société dans son ensemble sont essentielles pour prévenir ces retours en arrière et poursuivre les avancées encourageantes observées récemment (inscription dans la Constitution française du droit à l’avortement, mesures prises pour améliorer les droits des femmes au Maroc, au Cambodge, en Côte d’Ivoire, etc.). Nous continuons donc à agir ici et là-bas pour défendre l’application universelle des droits humains et mettre en avant les besoins et combats des femmes – et en particulier ceux des femmes migrantes – trop souvent invisibilisées, et affirmer l’apport sociétal positif de chaque personne quel que soit son genre, son origine, sa couleur de peau, son orientation sexuelle et chaque parcelle de son identité.
Dans ce contexte, la fracture numérique agit comme un catalyseur d’inégalités. Amplifiée par la crise du Covid-19, elle impacte particulièrement les femmes. Elle cause des difficultés d'accès aux services fondamentaux tels que les soins et constitue un frein à l'insertion dans le monde du travail et à la participation à la vie sociale et politique.
Face à ce constat, nous ne restons pas inactives. Chaque jour, nous mobilisons nos ressources, nos forces et notre capacité à innover à travers des actions de sensibilisation, d'éducation et de renforcement de capacités, et ce afin de permettre aux femmes et aux filles de lever ce frein à leur pouvoir d'action. Ces actions étant essentielles pour lutter contre les inégalités de genre et agir pour atteindre les objectifs du développement durable, il est aussi indispensable de renforcer leur visibilité.
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes :
Seule la mise en œuvre de ces revendications permettra à la France et à chaque pays de véritablement lutter contre les inégalités de genre et œuvrer au développement durable ici et là-bas.