FORIM

A l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits des femmes, le FORIM, réseau des diasporas solidaires, rappelle le rôle crucial qui est joué par les femmes migrantes et de la diaspora dans le co-développement et appelle les pouvoirs publics à des politiques publiques plus ambitieuses face aux défis qu’elles rencontrent.

Les femmes des diasporas :  des actrices majeures de la solidarité internationale et de la cohésion sociale

Dans l’imaginaire collectif, l’archétype du « migrant » est souvent attaché à la main d’œuvre de travail masculine ayant immigré pour subvenir aux besoins de sa famille restée au pays. Or, la réalité en est toute autre et la figure de la personne migrante a considérablement évolué depuis ces profils observés dans le contexte des années 1970 en France.

Selon les chiffres de l’Organisation Internationale pour les Migrations en 2020, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes dans le monde (51,9 %)[1] – une tendance également observée en France[2]. Ces chiffres témoignent du rôle précurseur joué par les femmes qui décident, pour un ensemble de raisons relevant de la liberté individuelle, d’entreprendre un nouveau projet de vie dans un autre pays.

Or, les femmes des diasporas contribuent directement au co-développement dans le double espace, via des projets mis en œuvre dans leur pays d’origine et leur pays d’accueil. Vectrices d’échanges interculturels transfrontaliers, elles font souvent le lien entre les sociétés d’ici et de là-bas et jouent à ce titre le rôle d’ambassadrices de dialogue et de paix. Leurs contributions sont multiples : elles stimulent l’économie des pays d’origine en portant des projets d’entreprenariat et contribuent à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) en menant des initiatives qui bénéficient aux femmes et aux jeunes filles. En France, leur rôle a été souligné notamment durant la pandémie de Covid-19, lors de laquelle elles se sont illustrées comme des chainons indispensables du maillage social et économique du pays.

Des femmes des diasporas toujours confrontées à une série d’obstacles contraignant leurs actions et limitant leurs droits fondamentaux

Par leur double appartenance à des catégories minoritaires liées à leur origine étrangère et leur genre, les femmes des diasporas se situent à l’intersectionnalité d’une série de discriminations.

Pendant leur parcours migratoire, les femmes et les filles sont surexposées à de multiples violences (physiques, psychologiques, administratives, économiques et sexuelles) qui peuvent perdurer une fois arrivées dans le pays d’accueil. De ce fait, elles n’ont pas un accès équitable aux droits fondamentaux indispensables à leur épanouissement personnel (éducation & formation, logement, santé sexuelle et reproductive, emploi, etc.). En tant que personnes étrangères, les femmes des diasporas sont également exclues de certains droits fondamentaux dont ceux liés à la participation politique et au droit de vote. Elles sont ainsi reléguées à un statut de « citoyennes de seconde de zone », ne pouvant pas exprimer leur opinion politique et leurs choix d’orientations collectives au sein de la société.

Du fait de l’ensemble des violences symboliques qu’elles subissent en raison de leur identité de genre et leur origine étrangère cumulées aux inégalités structurelles qu’elles subissent dans l’accès aux droits et services de bases, on observe chez les femmes des diasporas un taux de chômage deux fois plus élevé que celui des femmes sans ascendance migratoire[3].

Le FORIM appelle les pouvoirs publics à adopter des politiques publiques plus ambitieuses en faveur des femmes des diasporas

Alors que le gouvernement a renouvelé son engagement d’inscrire l’égalité femmes/hommes comme grande cause du quinquennat[4] et affiche régulièrement sa volonté de défendre une diplomatie féministe[5], le FORIM appelle les pouvoirs publics à plus de cohérence et à transformer ces ambitions en actions concrètes, pour enfin changer le quotidien des femmes desdiasporas :

Participation politique et citoyenneté

Le FORIM encourage l’adoption de la proposition de loi constitutionnelle n°1982 déposée à l’Assemblée nationale le 8 décembre 2023 pour « accorder le droit de vote aux élections locales aux étrangers et étrangères non ressortissantes de l’Union européenne résidant en France ». Cette proposition de loi constitue un progrès attendu depuis de longues années par les personnes migrantes en France désirant être reconnues comme des citoyen.ne.s à part entière[6]. Nous appelons également les pouvoirs publics à renforcer la place des femmes des diasporas dans les espaces de consultation et de codécision des politiques dans une logique de démocratie participative effective. Cette participation est d’autant plus décisive dans les processus d’élaboration des politiques publiques visant l’égalité femmes/hommes et les politiques migratoires. Nous regrettons à cet égard l’absence des femmes migrantes dans les débats accompagnant l’adoption de la loi du 26 janvier 2024 pour « contrôler l'immigration, améliorer l'intégration » à laquelle nous nous sommes fermement opposés. 

Formation et insertion professionnelle

Les perspectives d’intégration socio-économique des femmes des diasporas dépendent intrinsèquement de la reconnaissance de leurs diplômes et expériences professionnelles en France. Or, beaucoup de personnes étrangères en France font l’objet d’un processus de déclassement professionnel du fait de l’absence d’équivalence officielle de leurs parcours et savoir-faire acquis à l’étranger. C’est pourquoi le FORIM milite pour la reconnaissance des compétences des femmes migrantes afin qu’elles puissent révéler leur plein potentiel et atteindre des objectifs professionnels à la hauteur de leurs attentes et capacités. Nous invitons aussi à soutenir les initiatives entrepreneuriales des femmes des diasporas en facilitant leur accès à des mécanismes de financement inclusifs, tels que les prêts à faible coût et les subventions. Encourager l’accès à de tels mécanismes financiers contribuera à briser les barrières économiques, stimuler l’entrepreneuriat féminin mais aussi autonomiser de manière significative les femmes.

Appui aux initiatives de la société civile agissant pour le genre 

Pour que les organisations de la société civile puissent continuer à mettre en œuvre leurs actions en faveur des ODD (notamment l’ODD n°5 visant l’égalité de genre[7]), nous appelons les pouvoirs publics à maintenir leur financement inconditionnel. Cela nécessite de pérenniser et élargir les fonds de soutien tels que le Fonds de soutien aux organisations féministes[8], et de renforcer l’accessibilité de tels fonds aux petites organisations. A ce titre, nous dénonçons la tendance actuelle visant à incorporer progressivement de la conditionnalité dans l’accès à ces financements sur des critères externes aux règles et aux procédures de candidature formelles (injonction au positionnement politique, à l’adhésion à certaines valeurs, etc.). Tout comme pour l’aide publique au développement, nous militons pour que les politiques publiques de solidarité internationale ne soient pas détournées de leurs objectifs initiaux de réduire les inégalités et d’atteindre les ODD.

Sensibilisation et changement des représentations

Pour que l’égalité femmes/hommes soit réellement atteinte, il est indispensable de mener un travail sur les mentalités et les représentations collectives autour du genre et de la migration. Nous encourageons donc les pouvoirs publics à impulser des campagnes de sensibilisation visant à lutter contre les stéréotypes de genre et les préjugés associés aux femmes des diasporas. Via des partenariats avec des acteur.trice.s issu.e.s de la société civile, du monde de la recherche et des médias, il nous semble crucial aujourd’hui d’apporter un éclairage multi-dimensionnel sur les contributions positives des personnes migrantes. Ce travail de sensibilisation semble d’autant plus important aujourd’hui pour faire face à la propagation des idées d’extrême droite toujours plus hostiles aux principes d’égalité et mettant en péril les fondamentaux de notre démocratie.


[1] https://www.migrationdataportal.org/fr/themes/sexospecificites-et-migration

[2] https://www.histoire-immigration.fr/societe-et-immigration/quelle-est-la-part-des-femmes-dans-l-immigration-en-france

[3] https://www.insee.fr/fr/statistiques/6793274?sommaire=6793391

[4] https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/toutes-et-tous-egaux-plan-interministeriel-pour-legalite-entre-les-femmes-et-les-hommes-2023-2027

[5] https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/diplomatie-feministe

[6] https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b1982_proposition-loi#

[7] https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/gender-equality/

[8] https://www.afd.fr/fr/fonds-de-soutien-aux-organisations-feministes-fsof

Le FORIM recrute ! Vous souhaitez travailler dans une association de solidarité internationale reconnue composée d’organisations militantes et bénévoles ; vous voulez vous engager au service de l’action des diasporas ici et là-bas et pour le droit des migrant.e.s ; nous recherchons un.e chargé.e de mission engagé.e et motivé.e pour assurer le suivi de la thématique Genre & migrations et organiser les événements du FORIM !

Si l'offre vous intéresse, veuillez nous contacter selon les modalités spécifiées ci-dessous. Les entretiens se feront dès le début de la période de validité en fonction des candidatures.

À propos du FORIM

Le Forum des Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations (FORIM), réseau des diasporas solidaires, est une plateforme nationale composée de 40 fédérations et collectifs d’Organisations de Solidarité Internationale Issues de l’Immigration (OSIM) représentant près de 25 pays et rassemblant près de 1 000 associations des migrant.e.s issu.e.s des pays de l’Afrique subsaharienne, du Maghreb, de l’Océan indien et du Sud Est asiatique.

Les missions du FORIM sont notamment les suivantes : Faciliter et financer l’action des diasporas ici et là-bas / Accompagner la structuration et renforcer les diasporas / Influencer et dialoguer autour des politiques migratoires et de solidarité internationale / Valoriser et communiquer sur l’engagement des diasporas et l’apport positif des migrations.

Le FORIM témoigne de la volonté de ses membres de s'associer à toutes les composantes de la société civile française, afin de favoriser l'intégration des populations issues des migrations internationales, de renforcer les échanges entre la France et les pays d'origine et de contribuer au développement de leur région d'origine.

Les activités du FORIM sont principalement structurées autour de programmes pluriannuels qui se complètent, dont :

Missions

Le FORIM recherche un(e) chargé(e) de mission pour intégrer son équipe de permanent(e)s salarié(e)s (12 personnes). Ses missions répondent aux deux objectifs suivants :

Il.elle travaillera sous la responsabilité des coordonnateurs de programme et en lien étroit avec les équipes opérationnelles et notamment la chargée de communication & événementiel.

Il.elle aura pour principales missions de :

Sur l'axe événementiel :

Sur l'axe Genre & migrations :

Par ailleurs, le.la chargé.e de mission, à l’instar de l’ensemble de l’équipe salariée, sera amené.e à contribuer au fonctionnement quotidien et à la gestion courante de l’association. Pour cela, il.elle sera mobilisé.e ponctuellement par exemple sur les missions suivantes :

Profil recherché

Formation :

Expérience professionnelle :

Connaissances :

Qualités & savoir-être :

Conditions

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le FORIM, les collectifs et fédérations de son réseau et leurs associations de femmes migrantes et issues des migrations se mobilisent et appellent à des actions fortes en faveur de l'égalité des genres – et plus spécifiquement de l'inclusion numérique, le thème mis en valeur par les Nations unies cette année. Découvrez leur message commun ci-dessous.

Nous, femmes des diasporas, migrantes et issues des migrations, contribuons au développement durable, aux échanges entre les peuples, à la cohésion sociale et à la réduction des inégalités ici et là-bas, en France et dans nos pays d'origine.

En 2023, les droits des femmes sont encore bafoués partout dans le monde et de nombreux retours en arrière sont observés : restrictions grandissantes contre les droits des femmes en Afghanistan depuis le retour des Talibans au pouvoir en 2021, recul du droit à l’avortement aux États-Unis et en Pologne mais aussi toute crise politique, sociale et/ou environnementale, qui à chaque fois impacte disproportionnellement les femmes et menace leurs droits – comme actuellement en Éthiopie, en Argentine et en Chine.

En parallèle, les discriminations envers les personnes migrantes se multiplient. Le climat de méfiance à leur encontre grandit chaque jour un peu plus et fragilise nos organisations.

En tant que femmes migrantes, à l’intersection de ces discriminations, nos droits et libertés sont sans cesse menacés et nous faisons l’objet de représentations stéréotypées. Pourtant, nous sommes le nouveau visage des migrations et portons au quotidien des projets de co-développement ici et là-bas qui font de nous des actrices transfrontalières de coopération internationale à part entière.

Notre mobilisation et celle de la société dans son ensemble sont essentielles pour prévenir ces retours en arrière et poursuivre les avancées encourageantes observées récemment (inscription dans la Constitution française du droit à l’avortement, mesures prises pour améliorer les droits des femmes au Maroc, au Cambodge, en Côte d’Ivoire, etc.). Nous continuons donc à agir ici et là-bas pour défendre l’application universelle des droits humains et mettre en avant les besoins et combats des femmes – et en particulier ceux des femmes migrantes – trop souvent invisibilisées, et affirmer l’apport sociétal positif de chaque personne quel que soit son genre, son origine, sa couleur de peau, son orientation sexuelle et chaque parcelle de son identité.

Dans ce contexte, la fracture numérique agit comme un catalyseur d’inégalités. Amplifiée par la crise du Covid-19, elle impacte particulièrement les femmes. Elle cause des difficultés d'accès aux services fondamentaux tels que les soins et constitue un frein à l'insertion dans le monde du travail et à la participation à la vie sociale et politique.

Face à ce constat, nous ne restons pas inactives. Chaque jour, nous mobilisons nos ressources, nos forces et notre capacité à innover à travers des actions de sensibilisation, d'éducation et de renforcement de capacités, et ce afin de permettre aux femmes et aux filles de lever ce frein à leur pouvoir d'action. Ces actions étant essentielles pour lutter contre les inégalités de genre et agir pour atteindre les objectifs du développement durable, il est aussi indispensable de renforcer leur visibilité.

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes :

  1. Nous appelons à accélérer la mise en œuvre des conventions et dispositifs visant à réduire les inégalités entre les hommes et les femmes. Nous ciblons, en particulier, la Déclaration et le plan d'action de Beijing, ainsi que le Plan d’accélération global pour l’égalité des sexes lancé par le Forum Génération Egalité.
  2. Nous soulignons le caractère essentiel et irremplaçable des organisations de femmes, qui doivent pouvoir continuer à exister et renforcer leurs actions. Nous appelons à pérenniser et élargir les fonds de soutien comme le Fond de soutien aux organisations féministes, et à renforcer l’accessibilité de ces derniers aux petites organisations afin de tenir compte de la pluralité des actrices et des structures.
  3. Nous appelons les États ici et là-bas à adopter une approche multipartite, qui implique la société civile dans la réflexion et la conception des orientations stratégiques et des politiques publiques, et ce afin de garantir des prises de décisions pertinentes et efficaces en lien avec le vécu des personnes concernées. Nous insistons sur l’importance d’une telle approche en ce qui concerne les politiques visant à réduire les inégalités de genre, trop souvent déconnectées de la réalité, ainsi que les politiques migratoires, dont les acteurs et actrices concerné.e.s sont complètement exclu.e.s.
  4. Nous demandons aux pouvoirs publics français de reconnaitre la citoyenneté de résidence des personnes migrantes en France, dont les femmes migrantes qui jouent un rôle essentiel dans nos sociétés. Les personnes migrantes vivant en France ont le droit de choisir leurs représentant.e.s politiques dans la mesure où iels contribuent à l’essor économique et culturel du pays et à maintenir un dialogue social, notamment dans les quartiers les plus précarisés.
  5. Nous militons pour la reconnaissance des compétences et savoir-faire des personnes migrantes dont les femmes, trop souvent exclues du marché de l’emploi faute d’équivalence officielle de leurs parcours et expertise acquise à l’étranger.
  6. Nous appelons la France à ratifier la Convention internationale des droits des travailleur.se.s migrant.e.s et de leurs familles et à faire preuve d’exemplarité en adhérant aux standards internationaux de protection des droits des travailleurs et travailleuses migrant.e.s.
  7. Nous interpellons sur la nécessité de mettre en œuvre aux niveaux nationaux des mesures visant à combler la fracture numérique et à mener ces travaux en incluant les femmes, et en particulier les femmes migrantes, pour penser les mesures en lien avec les idées et les besoins de toutes et tous.

Seule la mise en œuvre de ces revendications permettra à la France et à chaque pays de véritablement lutter contre les inégalités de genre et œuvrer au développement durable ici et là-bas.

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, organisée chaque année le 8 mars, le FORIM, réseau des diasporas solidaires, ses membres et ses partenaires se mobilisent pour attirer l'attention sur la situation des femmes et l'égalité de genre ici et là-bas. 

Tout au long du mois de mars, les membres et partenaires du FORIM – et le secteur de la solidarité internationale dans son ensemble – vous proposent des rencontres, temps d’échange et moments conviviaux pour mettre en valeur les réalisations des femmes migrantes et issues des diasporas, et pour débattre des défis auxquels font face les femmes partout dans le monde aujourd’hui.  

Retrouvez ci-dessous la liste des événements organisés par nos membres et partenaires associatifs et institutionnels dans le cadre de cette mobilisation.

Lundi 6 mars 2023

Les défis féministes face aux reculs des droits des femmes

Organisé par l’Agence française de développement et la Fondation Pierre Fabre

Informations pratiques : de 16h à 18h, à la fois en ligne et en présentiel à l’Agence française de développement, 5 rue Roland Barthes, 75012 Paris

Inscriptions : billetterie à ce lien

Programme : Une table ronde pour rappeler les avancées, les défis et la complémentarité de ces luttes internationales, structurée en trois parties : état des lieux du recul des droits des femmes dans le monde ; contribution des organisations féministes à la gestion des conflits et à la consolidation de la paix dans des contextes de conflits armés ; le droit à disposer de son corps au centre des revendications des mouvements féministes. La conférence sera suivie du vernissage de l'exposition de photos de Nick Danziger autour du projet « Nengo, lutter contre les violences sexuelles et basées sur le genre ».

Mardi 7 mars 2023

Le laadership et la voix des femmes : un voyage vers l’égalité des sexes en Afrique francophone

Organisé par CARE France

Informations pratiques : de 13h30 à 15h, en ligne

Inscriptions : inscriptions à ce lien

Programme : Un webinaire sur la voix et le leadership des femmes en Afrique francophone. Vous entendrez des intervenant.es de CARE et de ses partenaires à Madagascar, au Bénin, en Côte d'Ivoire et au Niger qui soutiennent les groupes et les mouvements de femmes pour défendre leurs droits en promouvant des politiques, des programmes et des actions sensibles au genre.

Mercredi 8 mars 2023

Femmes et solidarité internationale

Organisé par l’association des Marocains en France

Informations pratiques : de 14h à 17h à la Maison de la vie associative – 19 rue de la boulangerie, 93200 Saint-Denis

Programme : Projection-débat autour du film « Et maintenant on va où ? », réalisé par Nadine Labak. Témoignages de femmes du Maghreb, de Palestine, d’Ukraine, du Congo, du Soudan et d’Iran.

La puissance du lien

Organisé par 8 mars ! La puissance du lien

Informations pratiques : de 14h30 à 19h à la salle Wagram, 39-41 avenue de Wagram, 75017 Paris

Inscriptions : inscriptions à ce lien

Programme : à découvrir sur le site de l’association

Table ronde sur les femmes migrantes

Organisé par Migration & Développement

Informations pratiques : à venir

Programme : à venir

Quel sens pour la virilité dans un monde égalitaire ?

Organisé par Femmes Entraide et Autonomie

Informations pratiques : de 17h45 à 20h, au Centre Paris Anim’ Place des Fêtes, 2 rue des Lilas, 75019 Paris

Programme : Une table ronde qui abordera les questions suivantes : quel regard poser sur les masculinités pour parvenir à l’égalité femmes-hommes ? Quel est l’impact des masculinités toxiques sur les violences faites aux femmes ? Également une performance artistique « Démasculinisez-moi, ou comment enfin devenir un homme » par Pascal Beugré-Tellier, la réalisation d'une fresque sur les masculinités, le sexisme et l'égalité des genres, et un buffet pour continuer les échanges en toute convivialité.

Inscriptions : inscriptions à ce lien

Vendredi 10 mars 2023

Femmes des diasporas africaines engagées pour « One Health » : éducation et numérique

Organisé par Femmes et Contributions au Développement (FECODEV)

Informations pratiques : de 18h à 20h, en ligne

Inscriptions : lien à venir

Programme : L’événement porte sur le concept « One Health » et son rôle de prévention et d’atténuation des flambées de maladies infectieuses aux niveaux communautaire et national en Afrique. Seront aussi abordées dans une approche genre des questions autour de l’éducation via les nouvelles technologies du numérique pour faciliter la prévention auprès des communautés.

Projection-débat "La vie de ma mère", de Maïram Guissé

Organisé par Femmes Inter Associations

Informations pratiques : de 9h à 11h30 au Théâtre de l'Agora, place des Terrasses de l'Agora, 91000 Évry

Programme : projection-débat du film de Maïram Guissé.

Samedi 11 mars 2023

Valorisation des femmes

Organisé par En finir avec la polygamie

Informations pratiques : de 13h30 à 18h à la salle polyvalente du parc de l'hôtel de ville Chilly-Mazarin, 13 avenue de Carlet, 91380 Chilly-Mazarin

Programme : Conférence-débat sur « La place de la femme dans le monde du travail », animée par Boula Balde, juriste ; spectacle de la comédienne Amoutati ; spectacle musical de la chanteuse Thesy Moumani ; portraits et témoignages de femmes résilientes ; temps convivial avec la cantatrice Aissata Balde et le chanteur Yannick Tsuna.

Nos héroïnes

Organisé par l'association des Jeunes Guinéens de France

Informations pratiques : à partir de 13h à la Maison des initiatives étudiantes, 76 bis rue de Rennes, 75006 Paris

Programme : A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, l'AJGF vous invite à célébrer les héroïnes qui ont marqué l'Histoire de notre pays. Court métrage, débats, défilés, quizz... Tout ce qu'il faut pour célébrer ENSEMBLE nos héroïnes.

Jeudi 16 mars 2023

La fresque du sexisme

Organisé par EmpowHer

Informations pratiques : de 18h à 21h, au 82 rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 Paris

Inscriptions : en ligne à ce lien

Programme : Envie de passer à l’action contre les inégalités de genre ? Avec la fresque du sexisme, on détricote ensemble la mécanique sexiste et on identifie les dynamiques qui alimentent le cercle vicieux des inégalités de genre : un moment prospectif pour imaginer une société future plus égalitaire.

Samedi 18 mars 2023

Projection-débat : Femmes, les oubliées du numérique

Organisée par les associations Les deux rives, Réussir ensemble, et AFIDA

Informations pratiques : Salle Tabellionne, rue de la Tuilerie, 28500 Vernouillet

Programme : projection-débat suivi d'un moment convivial avec animation musicale par Khalid Tisla

L’art d’aimer en confiance

Organisé par Malagasy Women Empowerment

Informations pratiques : à 14h30 à Paris

Inscriptions : inscription obligatoire à ce lien

Programme :  Malagasy Women Empowerment a à cœur de libérer la parole sur toutes les formes de violences subies par les femmes et donner des outils pour apprendre à entretenir des relations plus saines et équilibrées. L’association organise un atelier animé par Aina Razafinimanana, sexothérapeute et coach neurosciences, pour permettre à chacun.e de s'exprimer librement et d'être écouté en toute bienveillance et sans jugements.

Samedi 25 mars 2023

Exposition et vente d’objets africains au bénéfice des femmes du Burundi

Organisé par Wakana 2000

Informations pratiques : à partir de 10h à la salle Marcel Ragot, 76520 Franqueville-Saint-Pierre

Programme : exposition, vente et repas saveurs du monde.

Vendredi 31 mars 2023

Ampela night #1

Organisé par Malagasy Women Empowerment

Informations pratiques : à 20h à la Recyclerie – 83 boulevard Ornano, 75018 Paris

Inscriptions : billetterie à ce lien

Programme : Au cœur de la Recyclerie, AMPELA NIGHT clôture un mois de lutte féministe et antiraciste avec un line up 100 % féminin. La soirée célèbre les 5 années de lutte au sein de l'association Malagasy Women Empowerment à Madagascar, en France et au Luxembourg. Entrée mixte & gratuite.

Dimanche 23 avril 2023

Women & Empowerement 2

Organisé par Les étoiles de Tarrafal

Informations pratiques : de 10h à 17h à l’espace Valéry-Watteau, route des Réfuzniks, 95200 Sarcelles

Programme : Un programme unique avec de nouvelles personnalités inspirantes, des ateliers et de nombreuses animations autour de l'empowerment et du leadership féminin.

L'association Femmes Entrainde et Autonomie - FEA, membre de la Fédération Femmes et Contribution au Développement, membre du FORIM, organise, dans le cadre de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l'exposition SEXposer : quand l'intime devient politique. L'exposition que l'on peut visiter au Pavillon des Canaux jusqu'au 22 décembre, présente un "récit photographique sur les droits sexuels et la vie affective des femmes migrantes". Réalisée dans le cadre du projet PhotoVoice, mené avec plusieurs autres associations.
Ce projet a pour objectif d'ouvrir "une fenêtre sur les droits et santé sexuels et reproductifs des migrantes et personnes issues de l'immigrations".

FEA est une association membre du réseau FECODEV. Cette plateforme d'associations rassemble "des femmes de la diaspora africaine qui apportent, tant la richesse de leur savoir-faire, la diversité de leur origines, que l'addition de leurs expériences, pour un monde plus solidaire et plus juste."

Le réseau est composé d'une quarantaine d'associations, qui oeuvrent dans le champ de l'insertion sociale, professionnelle et économique en France, de la coopération et de la solidarité internationale dans les pays du Sud, notamment en Afrique.

La Fédération appui des projets de co-développement, notamment en tant qu'Opérateur d'appui du PRA/OSIM, appui des associations, organise et participe à des rencontres thématiques internationales. Elle s'investit aussi, au niveau du FORIM au développement des stratégie de plaidoyer et de genre, ainsi que dans la vie associative.

Dans ce réseau, FEA, met en place des actions de sensibilisation sur l'histoires des femmes migrantes et issues des migrations et la lutte pour l'accès aux droits fondamentaux des femmes.



En ce jour de lutte internationale contre les violences faites aux femmes et aux filles, le FORIM se joint aux organisations de l’ONU et se mobilise pour sensibiliser et agir afin de bâtir un monde sans violence basée sur le genre. Par le biais de plusieurs associations œuvrant à la défense des droits des femmes et des filles et le travail de la Commission genre qui travaille à la transversalité du genre dans l'association, ses projets et les projets qu'elle soutient, l’engagement du FORIM et ses membres est marqué par cette volonté.Malgré l’ouverture de la parole et la sensibilisation au sujet, la société civile dénonce, aujourd’hui et tout au long de l’année, la persistance des violences à l’égard des femmes et des filles et le manque de solutions.  La situation s’est aggravée depuis le début de la crise sanitaire avec ce que nomme l'ONU, la "Pandémie fantôme". Dans certains pays, les violences contre les femmes et les filles ont été multipliées par 5. C'est pourquoi les associations du FORIM se mobilisent aujourd'hui. 

Malgré plusieurs rapports d’institutions internationales montrant des chiffres alarmants de déscolarisation, excisions, mariage ou grossesses précoces, des millions de jeunes filles sont toujours victimes de ces violations.

Une mobilisation et sensibilisation le 8 Mars pour les droits des femmes commence d'abord par rappeler l’importance des droits des filles, notamment dans des domaines importants au développement économique d’un pays tel que l’éducation. Cette journée met l'accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles chaque jour, notamment dans les pays en voie de développement.

En ce 11 octobre, Le FORIM se joint aux autres organisations de l’ONU, à la société civile et aux filles du monde entier pour célébrer la Journée internationale de défense des droits des filles, qui cette année a pour thème « Génération numérique, notre génération ». Compte tenu des échanges lors du dernier Forum Génération Égalité, les technologies et l’innovation ont été définies comme une priorité dans les débats mondiaux sur l’égalité des sexes. Des responsables de la société civile, des gouvernements, du secteur privé et des mouvements de jeunes se sont engagé·e·s à établir des sociétés numériques plus inclusives en offrant l’égalité des chances pour les filles, en investissant dans des technologies féministes et en mettant les filles et les jeunes femmes au cœur des solutions d’innovation et d’apprentissage pour le monde numérique.

La Commission Genre du FORIM veille à la transversalité du genre dans l’association, dans ses projets et les projets qu’elle soutient. Cette évolution passe par un travail de sensibilisation et des réflexions internes et externes.

Cette année, celle-ci s’est mobilisée au mois de mars en proposant une table ronde réunissant des femmes leader d’associations sur cette thématique de la fracture numérique. Ce moment a permis de donner la place aux femmes de la diaspora dans leurs actions de leadership, de mobilisation et de solidarité pour répondre à une situation de crise.

La crise du Covid19 a agi comme un catalyseur d’inégalités. La fracture numérique et ses conséquences sur les femmes et les filles se sont intensifiées. Causant des difficultés d’accès aux services fondamentaux tels que les soins, le travail, la vie sociale et politique et en amenant de nouveaux danger, d’harcèlement, de décrochage scolaire, etc. Analyser ces conséquences sur les filles et les jeunes femmes pour proposer des solutions, sensibiliser les populations et accompagner de nouveaux projets est essentiel.



A Gossas au Sénégal, le projet « VerTIC’Elle : Création d’un espace numérique de travail à Gossas pour l’égalité des genres et un changement durable » – lauréat PRA/OSIM 2020 – souhaite encourager la scolarisation et l’autonomie des filles issues de milieux vulnérables grâce aux technologies numériques et notamment promouvoir la filière informatique chez les filles marquée par sa masculinisation.

Le projet a vu le jour suite au constant que des millions de jeunes filles connaissent à travers le monde : l’augmentation du taux d’abandon scolaire chez les filles et l’inégalité d’accès au numérique entre les filles et les garçons dans les pays d’origine. Le partenaire local l’Inspection d’Education et de Formation a souhaité principalement renforcer les capacités des jeunes filles à l’utilisation des outils informatiques pour leur apprentissage.

Ce projet de 20 166 euros avec un co-financement de 13 000 euros du PRA/OSIM pourra faire bénéficier 100 jeunes filles de classe de CM2 de l’apprentissage de différents outils informatiques.  En savoir plus sur l’association

 

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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