FORIM

Chaque année, à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant.e.s le 18 décembre, le FORIM – réseau des diasporas solidaires – célèbre à Paris l’apport des migrant.e.s à notre société. La thématique nationale de cette édition sera : « Migrant.e.s, force de changement dans le double-espace ».

Fort de son réseau diversifié et ancré dans tout le pays, le FORIM déploie cette célébration à travers la France avec cinq Journées des Migrant.e.s régionales organisées à Marseille, Strasbourg, Lyon, Rouen et Bordeaux. Chacune de ces journées abordera une sous-thématique spécifique en lien avec le thème national, pour illustrer la contribution des migrant.e.s dans toute leur richesse et diversité.

Plus d’informations à venir !

Le jeudi 26 septembre, le FORIM a co-animé un atelier lors de la Rencontre Annuelle du projet « Place aux Jeunes ! «  dont elle est membre du consortium. L’intergénérationnel étant la thématique du jour,  le FORIM a proposé un témoignage en regard croisés de l’ancien président de l’Union des Associations Burkinabés de France (UABF), Moussa Konaté et de l’actuel président de l’Union Rachid Congo. Tous deux ont pu témoigner de la passation de flambeau entre leurs générations.

On peut retenir de cet atelier que ce qui a facilité le renouvellement intergénérationnel à la tête de cette association a été l’accompagnement d’un ancien, via un rôle de mentor pour former et assoir la légitimité d’un jeune. Ce dernier, non pas identifié parce que jeune, mais de par ses qualités, son profil et son engagement.  La complémentarité entre un nouveau président, et un ancien gardant un rôle honorifique permet de continuer à s’appuyer sur l’expérience des anciens tout en valorisant une nouvelle dynamique associative. Bien que spécifique au contexte burkinabé, cette réussite peut inspirer d’autres associations et leurs leaders à préparer leur changement de gouvernance.

Le projet  « Place aux Jeunes ! » réunit un consortium de 13 organisations de la société civile de solidarité internationale et/ou de jeunesse et d’éducation populaire du projet.  

Les membres du consortium

Engagé·e·s et Déterminé·e·s, le Cnajep, Plan International France, Solidarité Laïque, le FORIM, les Scouts et Guides de France, le Réseau Euromed France, Migrations & Développement, France Volontaires, ESSOR, l'IRAM, le GRET, et le Grdr Migration - Citoyenneté - Développement.

Le dispositif d’accompagnement par les pairs est une des activités du projet  « Place aux Jeunes ! » et a pour but de permettre aux organisations de jeunesses, d’éducation populaire et de solidarité internationale d’apprendre ensemble sur des enjeux liés à la prise en compte transversale des jeunesses et/ou à la participation et la mobilisation des jeunes dans leurs projets, structures et gouvernances.

La session 2025 du dispositif d’accompagnement par les pairs va permettre l’accompagnement de trois structures sur une période de 6 mois entre janvier 2025 et juillet 2025

Via un financement dédié, ce dispositif met en lien une structure accompagnée souhaitant travailler sur des enjeux identifiés et une ou deux structures accompagnatrice(s) dont les compétences et l’expertise permettent de répondre aux enjeux formulés par la première. 

L’accompagnement par les pairs vise à initier une dynamique d’apprentissage mutuel censée permettre à l’une de bénéficier de l’expertise de l’autre, et à l’autre de bénéficier d’une réflexivité sur ses pratiques par leur déclinaison dans un contexte différent du sien.

Les structures accompagnées 

Parmi les 3 structures françaises qui pourront être accompagnées :

Les critères d’éligibilité 

Pour être éligible, une structure doit répondre à l’un des critères suivants :

Cet appel à candidatures est ouvert jusqu’au 16 octobre inclus (sous réserve que le nombre d’accompagnements finançables sur la session 2025 reste non atteint)

Toutes les informations concernant le dispositif d'accompagnement par les pairs et les étapes pour candidater sont disponibles dans un article dédié. 

En savoir plus

Un webinaire de présentation de l’appel à candidatures sera organisé le 11/09 de 18h à 19h (inscriptions obligatoires via ce lien). 

N'hésitez pas à contacter la coordination du projet « Place aux Jeunes » à l’adresse appui-paj@engage-d.org pour plus de renseignements sur le dispositif et sur l'appel à candidatures.


Vous avez le sens de contact. Vous faites preuve d’aisance communicationnelle et disposez d’une expérience professionnelle pertinente pour la fonction. Vous souhaitez travailler dans une association de solidarité internationale reconnue composée d’organisations bénévoles et militantes ; vous voulez vous engager au service de l’action des diasporas ici et là-bas et pour le droit des migrant.e.s

Si l'offre vous intéresse, veuillez nous contacter selon les modalités spécifiées ci-dessous. Les entretiens se feront dès le début de la période de validité en fonction des candidatures.

À propos du FORIM

Le Forum des Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations (FORIM) est une plateforme nationale composée de 40 fédérations et collectifs d’Organisations de Solidarité Internationale Issues de l’Immigration (OSIM) représentant près de 25 pays et rassemblant près de 1000 associations des migrant.e.s issu.e.s des pays de l’Afrique Subsaharienne, du Maghreb, de
l’Océan Indien et du Sud Est Asiatique.
Le FORIM témoigne de la volonté de ses membres de s'associer à toutes les composantes de la société civile française, afin de favoriser l'intégration des populations issues des migrations internationales, de renforcer les échanges entre la France et les pays d'origine et de contribuer au développement de leur région d'origine.

Missions

Dans un contexte ponctuel de sous-effectif salarié pour assurer la fonction d’appui à l’élargissement du réseau et à la structuration, le FORIM souhaite confier une prestation de mission pour : 

Il s’agit concrètement de suivre les dynamiques diasporiques en cours d’accompagnement par le FORIM dans leur processus de structuration et d’adhésion, à savoir : 

  1. 3 structures en perspective d’adhésion à court terme (FOSIM/COSIM déjà créés) 
  2. 1 structure en cours d’accompagnement pour la consolidation de son processus de structuration (création en cours d’un collectif/fédération) 
  3. Identification et priorisation de structures à accompagner potentiellement durant leur processus de structuration ou d’adhésion. 

Cela se fera dans le cadre de l’organisation et du fonctionnement de la Commission Membership, et en étroite collaboration avec son référent élu : 

  1. Coorganiser les différentes réunions de la Commission Membership ainsi que les différents temps d’échange et d’accompagnement proposés aux organisations à adhérer (convocation, contenu, coanimation, élaboration des comptes-rendus, analyse des échanges).  
  2. Appuyer l’organisation logistique des missions d’accompagnement portées par des bénévoles membres de la commission Membership.  
  3. Fournir des outils de suivi des organisations accompagnées et d’aide à la décision  
  4. Proposer des supports pédagogiques à destination de la commission et des structures accompagnées concernant le processus de structuration et d’adhésion au FORIM. 
  5. Participer aux actions de recherche de connaissances sur les diasporas 
  6. Enregistrement des temps de bénévolat effectués pour chaque action 

Profil recherché

Conditions :

Idéalement, le.la consultant.e pourra travailler un ou deux jours par semaine dans les locaux du FORIM pour être en lien avec le reste de l’équipe et la coordinatrice du programme APID. 

Les réunions de la commission membership, étant composée que par des membres bénévoles, ont lieu les soirs (entre 18h et 20h30). Les activités et les évènements des membres à accompagner ont lieu généralement les samedis. La disponibilité dans ces temps de travail est impérative. 

Le budget de la mission ne doit pas excéder 11 000 euros TTC. Ce budget inclut les frais de communication et administratifs du.de la consultant.e., ses frais d’équipement bureautiques éventuels (le.la consultant.e travaillera avec son matériel personnel). Les déplacements en région (hors Ile de France, notamment Grand Est, Val de Loire et Pays de la Loire) en lien avec les activités de la mission (rencontre avec les membres, participation aux évènements, etc.) seront pris en charge par le budget du programme. Une proposition du budget doit être envoyée lors de la candidature. 

Modalité de candidature

Envoyer un mail adressé à Nicolas LAURENT, Directeur Exécutif + Elizabeth FLORES, Coordonnatrice de programme (recrutement@forim.net  / eflores@forim.net) avec les pièces suivantes : 

Comme chaque année, le FORIM organise la Journée internationale des migrant.e.s (JIM) entre octobre et novembre.  

Cet événement vise à ouvrir le débat sur les droits des migrant.e.s, lutter contre les préjugés et sensibiliser sur les contributions positives des migrations.

Le FORIM s'appuie sur ses membres pour organiser cet événement à travers cinq forums régionaux. Chaque JIM régionale, basée sur des expériences locales, contribuera aux débats de la JIM nationale du 14 décembre 2024. Ces forums renforcent les acteurs migrants en leur offrant visibilité et partenariats.

Un appel à manifestation d’intention (AMI) est lancé pour sélectionner les co-organisateurs des JIM Régionales 2024.

Vous trouverez le kit AMI 2024 à télécharger ci-dessous composés comme ci-suit : 

Pour répondre à cet appel à manifestation d’intérêt, vous êtes priés d’envoyer : 

Les dossiers doivent être remis au plus tard le 15 septembre.

KIT AMI JIM Régionales 2024Télécharger

Après la dissolution récente de l’Assemblée nationale et à la suite des résultats des élections européennes, les français.e.s sont de nouveau appelé.e.s aux urnes les 30 juin et 7 juillet 2024 pour des législatives anticipées. Avec l’extrême droite aux portes du pouvoir, ces élections nous placent à un moment décisif de notre démocratie. Prenant en considération l’importance du thème de la migration dans les débats, le FORIM, réseau des diasporas solidaires, appelle ses membres, leurs adhérent.e.s et sympathisant.e.s ainsi que toute la communauté diasporique à aller voter. Ensemble, exerçons notre devoir citoyen pour revendiquer et construire une société en accord avec nos valeurs d’égalité, de justice et de solidarité.

Les migrations ont toujours été une source inestimable de richesse pour notre société. Elles enrichissent notre culture, stimulent notre économie et apportent une diversité essentielle à la vitalité de notre nation. Les personnes migrantes, par leur travail et leur créativité, contribuent de manière significative à notre société.

En 2022 déjà, lors des élections présidentielles, le FORIM avait fait le constat du besoin de reconnaitre l’apport essentiel et incontestable des diasporas et dénonçait les politiques discriminantes à l’encontre des migrant.e.s. Aujourd’hui encore, reconnaître et valoriser cette contribution est non seulement juste, mais aussi nécessaire pour l'avenir et la cohésion de notre pays.

Les discours xénophobes et les fausses informations sur les migrations perdurent, gangrènent nos valeurs du vivre ensemble et continuent inlassablement de semer la division, la méfiance et parfois la haine.

Dans le contexte politique actuel, il est crucial de rappeler que les droits des femmes et des minorités doivent être défendus sans relâche. Simone de Beauvoir nous avait prévenus : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis ». Ce constat résonne plus que jamais aujourd’hui quand certains acquis sociaux, arrachés après de longues luttes, sont menacés. Voter n’est plus seulement un droit mais également un devoir essentiel !

Ainsi, il est impératif que nous nous levions ensemble pour défendre nos valeurs communes. Nous devons exiger des politiques publiques qui respectent et promeuvent les droits fondamentaux de toutes et tous. Le FORIM, réseau des diasporas solidaires, appelle donc les décideurs et décideuses politiques à :

En cette période d’incertitude politique, notre voix est plus importante que jamais. Aller voter, c’est affirmer notre engagement pour une société juste et solidaire. Aller voter, c’est envoyer un message clair aux décideurs et décideuses politiques : nous voulons des politiques qui respectent et défendent les droits de chaque individu, quels que soient son origine, son genre ou sa religion. Aller voter, c’est refuser de céder à la peur et agir pour empêcher l’extrême droite et son projet xénophobe, raciste et sexiste, d’accéder au pouvoir.

Allons voter, pour nous, pour nos proches, pour toutes et tous.

Diasporas, les 30 juin et 7 juillet, faisons entendre notre voix !

Retrouvez le Policy brief du FORIM « les diasporas donnent de la voix », publié en 2022 pour les élections présidentielles, soulignant l’engagement continu du FORIM pour influencer les politiques publiques et valoriser l’apport des migrations ici et là-bas : Policy Brief 2022

Paris, le 14 novembre 2023

Le projet de loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » sera adopté en première lecture par un vote solennel du Sénat ce mardi 14 novembre avant sa transmission à l’Assemblée nationale dans les prochains jours. Alors que la majorité sénatoriale a considérablement accentué la gravité d’un texte déjà très préoccupant, plus de 30 associations, collectifs et syndicats appellent à un sursaut général des forces citoyennes et politiques pour la défense de l’État de droit et de la dignité humaine.

Engagées depuis plus d’un an dans le suivi de cet énième projet de loi « asile et immigration », nos organisations redoutaient fortement l’examen de ce texte par le Sénat. Alors que nous avions compris depuis longtemps que ce texte n’avait plus de prise avec la réalité du fait migratoire et des conditions de vie des personnes exilées dans notre pays, un nouveau pallier de la déraison a été franchi lors de l’examen par le Sénat.

La majorité à la chambre haute a déposé et adopté un grand nombre d’amendements, tous plus répressifs les uns que les autres, tout en multipliant les outrances et propos stigmatisants à l’égard des personnes migrantes.  Aucune mesure pouvant « rendre la vie impossible » aux personnes exilées n’a été épargnée, conformément aux ambitions de longue date du ministre de l’Intérieur.

La suppression de l’aide médicale d’Etat (AME), l’une des maigres aides sociales à laquelle les personnes « sans-papiers » ont droit, en est bien sûr un des exemples les plus aberrants et consternants. Mais l’exclusion des personnes sans titre de séjour du droit à l’hébergement d’urgence et du droit à la réduction tarifaire des transports est tout aussi brutale. Bien d’autres barrières rendant plus difficiles l’accès à un séjour digne dans notre pays ont été méticuleusement édifiées : attaques contre le droit à la vie familiale via le regroupement, la réunification ou les titres de séjour pour ce motif ; contrôle accru de l’immigration étudiante ; nouveaux motifs pour refuser ou retirer un titre de séjour ; instauration de quotas migratoires ; rétablissement du délit de « séjour irrégulier ». Même chose pour le passage à cinq ans de résidence stable et régulière pour l’obtention de prestations sociales, qui ne fera que freiner l’insertion, en particulier des familles et des femmes.

La droite sénatoriale, avec le soutien des centristes, a augmenté de manière draconienne les exigences pour accéder au séjour et à la  nationalité : niveau de maîtrise de la langue française accru, « assimilation à la communauté française », respect des principes de la République, limitation des renouvellements de carte de séjour temporaire, etc. Même les arguments les plus utilitaristes, tels que les besoins de main d’œuvre dans les métiers dits en  tension, n’auront pas suffi à faire flancher leurs positions.

Leur acharnement, ainsi que celui du gouvernement, a été sans pareil concernant l’enfermement et l’expulsion des personnes exilées, pourtant déjà largement facilités par le projet de loi initial. L’intervention du juge des libertés et de la détention a ainsi été reculée de deux à quatre jours en rétention, permettant dès lors l’expulsion de personnes sans une décision judiciaire sur la légalité de l’interpellation et le respect des droits. Le texte a sanctuarisé « la double  peine », poursuivi le travail de mise à mal des catégories protégées contre les mesures d’expulsion et est même allé jusqu’à mettre fin aux protections contre les obligations de quitter le territoire français. Les demandeurs d’asile pourront eux aussi se retrouver en rétention avant l’enregistrement de leur demande selon ce texte. Malgré une minorité parlementaire soucieuse du respect de la dignité des personnes exilées dans notre pays, l’examen du Sénat a fait sauter des digues que nous pensions jusque-là infranchissables. Loin d’empêcher ce défouloir répressif, le gouvernement l’a tantôt encouragé en déposant lui-même certains amendements déshumanisants, tantôt laissé faire par des mal-nommés avis de « sagesse » qui ont permis un déferlement de restrictions des droits existants.

Nos associations, collectifs et syndicats ne peuvent se résoudre à ce qu’une partie de la représentation nationale se prête à un acharnement aussi déraisonné que dangereux pour les personnes exilées. Face aux fantasmes auxquels une majorité de sénateurs et sénatrices a donné libre cours, nous appelons les citoyens et citoyennes à se mobiliser et les député·es à un sursaut de lucidité pour que le seul cap à tenir soit celui de l’humanité, de la dignité et de l’égalité des droits.

Organisations signataires

Anafé, ANVITA, ARDHIS, CCFD-Terre Solidaire, Centre Primo Levi, Cimade, CRID, Collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry-sur-Seine (CTSPV 94), Dom’asile, Droit à l’école, Emmaüs France, FASTI, Fédération de l’Entraide Protestante (FEP), FORIM, Groupe Accueil et Solidarité (GAS), Gisti, Humanity Diaspo, J’accueille Singa, JRS-France, Ligue de l’Enseignement, LDH, Médecins du Monde (MDM), Observatoire international des prisons – section française (OIP-SF), Pantin Solidaire, Paris d’Exil, RESF93, Secours Catholique Caristas France, Sidaction, SINGA, Solidarité Asie France, Thot, Tous migrants, Union des Étudiants Exilés, Union syndicale Solidaires, UniR, Utopia56

A l’occasion du début de l’examen au Sénat du projet de loi « pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration », le FORIM a participé le 6 novembre 2023 à plusieurs évènements de sensibilisation de plaidoyer aux cotés des organisations réunies autour de Vox Public pour contester ce texte juridique.

Dans la matinée, une conférence de presse a réuni une cinquantaine de représentant.e.s issues de la société civile engagé.e.s en faveur des droits des migrant.e.s pour débattre autour de l’actualité juridique. La conférence de presse a permis de mettre en avant la parole des personnes migrantes directement concernées par ce projet de loi (collectifs de sans-papiers, associations de réfugié.e.s et d’exilé.e.s) dont la voix reste peu audible dans le débat public. Un communiqué de presse a été coconstruit par les organisations signataires, parmi lesquelles le FORIM, pour contester ce projet de loi qui met en péril les droits des personnes migrantes.

Afin que la contestation soit visible par les sénateur.ice.s décisionnaires sur l’adoption de ce projet de loi, un rassemblement a été organisé devant le Sénat à la suite de la conférence de presse, en présence d’élu.e.s également opposé.e.s à cette évolution juridique.

Par ces actions de sensibilisation et de plaidoyer, le FORIM souhaite faire entendre la voix des diasporas qui s’opposent à l’adoption de ce projet de loi. Celui-ci marque une nette régression pour les droits des personnes migrantes, notamment en matière d’accès aux soins de base et aux droits fondamentaux. Une note de positionnement précise les principaux axes du refus du FORIM de ce texte de loi, notamment en raison de l’instabilité des conditions de travail et des inégalités d’accès aux droits qu’il génère, ainsi que la déshumanisation de la politique de coopération internationale qu’il consacre.

Ainsi, le FORIM s’allie aux membres de la société civile pour défendre un autre regard sur la migration, actuellement minoritaire dans le débat public, en vue de construire une société plus égalitaire et respectueuse de toutes ses composantes, sans discrimination liée à l’origine ou la nationalité.

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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