FORIM

Le samedi 17 décembre dernier, vous étiez plus de 250 à venir participer au gala des vingt ans du FORIM ! Un événement festif qui est venu clore en beauté l’année-anniversaire que 2022 a été pour notre organisation.  

Retour sur un an de célébration 

La célébration des vingt ans du FORIM a débuté le 23 mars 2022 – date exacte de la fondation de l’association – avec la tenue d’une conférence de presse. Dans le contexte des élections présidentielles françaises, ce moment fort a permis au FORIM de réaffirmer et diffuser sa vision positive des mobilités humaines. Mackendie Toupuissant, Président du FORIM, Khady Sakho Niang, ancienne Présidente du FORIM et membre du CSSSE et Juvenal Noel Fouda, Président du COSIM ARA ont porté ensemble ce message.  

Deux mois plus tard, le FORIM et son réseau organisait le FestiDiaS, un rassemblement festif auquel plus de 500 personnes ont participé. Parmi les animations qui pris place, des ateliers sur les thématiques genre, jeunesse et solidarité internationale, une conférence sur l’histoire du FORIM, et un village associatif. Deux conteurs ont partagé des récits sur des thématiques chères au FORIM. 

En parallèle et durant toute l’année, des événements en région, portés notamment par le COSIM Nouvelle Aquitaine à Bordeaux et le COSIM Occitanie-Pyrénées à Toulouse, ont permis de porter cet anniversaire sur l’ensemble du territoire français.  

Le réseau réuni autour du gala 

Enfin, le 17 décembre a clôturé les célébrations avec le gala du FORIM, qui a fait suite à notre événement organisé dans le cadre de la Journée internationale des migrant.e.s. Réunissant plus de 250 personnes à Bagneux (Île-de-France), ce gala marrainé par la chanteuse franco-malienne Sira Bintsi a permis de mettre en valeur l’envergure de notre réseau.  

Ce moment privilégié a été l’occasion de remercier des personnes et institutions ayant contribué au développement du FORIM : anciens président.e.s du FORIM, salarié.e.s actuels ou passés ayant contribué fortement aux actions du réseau, institutions publiques qui ont accompagné la création et l’évolution du FORIM (ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Agence française du Développement…).  

Ces personnalités se sont aussi vu attribuer la responsabilité de remettre les prix aux lauréates du PRA/OSIM. Sur les 53 associations lauréates de cette année, 42 organisations été présentes ou représentées et ont reçu leur diplôme.  

Et comme une fête n’est pas complète sans musique, Sira Bintsi et DJ Path nous ont fait danser et profiter de ce moment unique !

 

Le 18 décembre a été proclamé par les Nations unies comme la Journée internationale des migrant.e.s (JIM) afin d’apporter plus de visibilité aux personnes migrantes et issues des migrations.  L’occasion de réaffirmer et de promouvoir les droits des migrants.e.s, de lutter contre les préjugés, de défendre leurs droits, de visibiliser les enjeux auxquels les organisations diasporiques font face et de sensibiliser l’opinion publique aux apports positifs des migrations dans les domaines économique, culturel et social. En décembre 2022, comme tous les ans depuis 2010, le FORIM a participé à cette journée en organisant un événement pour débattre de l’une des questions stratégiques auxquelles font face les diasporas et les organisations de solidarité internationale issues des migrations.

En 2022, année des vingt ans de l’association, le FORIM a placé l’événement sous le signe des enjeux de la structuration des dynamiques associatives des diasporas. En effet, depuis la suppression du décret restreignant la liberté d'association des personnes étrangères en 1981, les associations issues de l’immigration se développent et les initiatives sociales, culturelles et politiques se multiplient. Les diasporas sont désormais reconnues comme une partie prenante incontournable de la société civile française engagée pour la solidarité internationale.  L’histoire du FORIM est le reflet de ce processus. Sa création visait à mettre en place un collectif d’organisations de solidarité internationale issues des migrations (OSIM) qui prenne pleinement sa part dans la société civile française, qui puisse porter la voix des diasporas, et qui accompagne les OSIM dans leur structuration.

Les échanges de l’événement organisé par le FORIM cette année à l’occasion de la JIM ont permis d’entendre des témoignages d’organisations de natures différentes – des collectifs implantés en région, des fédérations de femmes et de jeunes – dont l’objectif principal est de rassembler les OSIM pour renforcer leur visibilité et leur permettre de se structurer. Ces témoignages ont permis de faire remonter quatre points essentiels :

Afin de mener à bien ces missions et renforcer leurs structurations, les collectifs et fédérations ainsi que les associations de migrant.e.s participant à la JIM ont questionné le rôle des pouvoirs publics d’ici et de là-bas. Comment ces derniers peuvent-ils soutenir ce fait social et accompagner la structuration de cette solidarité ? L’histoire de la mobilisation collective des personnes migrantes et issues des migrations et le rôle du FORIM en tant que plateforme des diasporas solidaires ont démontré que les liens entre nos organisations et les pouvoirs publics est essentiel ; ils permettent non seulement le développement et la structuration des organisations diasporiques mais ils ont aussi un rôle indispensable dans les relations entre pays d’accueil et d’origine. Autour d’une table ronde, le FORIM, le MEAE et le Consul général à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France ont ainsi mis en avant l’importance de donner une place aux diasporas dans les positionnements et relations diplomatiques. Les liens qu’entretiennent les personnes migrantes et issues des migrations entre ici et là-bas, leurs connaissances, ainsi que leurs ancrages sur plusieurs territoires leur confèrent un rôle unique et irremplaçable dans les processus de stabilité sociale et la paix mondiale.

Dans la continuité de ces échanges, la JIM a aussi été l’opportunité pour le FORIM de dénoncer le contexte de plus en plus contraignant pour les OSIM sous le double-effet de l’adoption de cadres juridiques restreignant la liberté d’association et de l’essoufflement général du modèle économique associatif. Malgré cela, les diasporas poursuivent avec force et résilience leur action dans le double espace constitué de la société d’accueil « ici » et le pays d’origine « là-bas ».

  Le FORIM donne de la voix  

Fort de sa volonté de défendre les droits des migrant.e.s, le FORIM a mis à profit la JIM pour valoriser ses axes du plaidoyer auprès de ses membres et du grand public. L’événement a ainsi été l’occasion pour l’organisation de diffuser une note de positionnement détaillant les revendications suivantes à l’attention des pouvoirs publics :

1.  La reconnaissance de la citoyenneté de résidence via l’octroi du droit de vote aux élections locales aux personnes étrangères extracommunautaires, pour une effectivité du principe d’égalité entre citoyens et citoyennes, quelles que soient leurs origines ;

2.  La ratification de la convention internationale des droits des travailleurs migrants pour encadrer et protéger les des droits des travailleurs et travailleuses migrantes en France. Ces dernier.ère.s sont souvent exposé.e.s à une forte précarité sociale et économique, qui risque de s’intensifier suite à l’adoption prochaine de la loi asile et immigration présentée par le gouvernement ;  

3. La reconnaissance des compétences au sens large des personnes migrantes, afin qu’elles puissent révéler leur plein potentiel et atteindre des prétentions professionnelles à la hauteur de leurs attentes et capacités.  

Pour découvrir la note de positionnement, cliquez ici 

 

La rentrée 2023 du FORIM est marquée par la signature d’un nouveau partenariat avec VENRO (Verband Entwicklungspolitik Und Humanitäre Hilfe), la plateforme allemande des organisations de la société civile actives dans le domaine du développement et de l’humanitaire.

En préparation du Forum Mondial pour les Migrations et le Développement (FMMD) organisé par les Nations unies et prévu pour se dérouler en France en février 2024, VENRO lance une dynamique collective de mobilisation des sociétés civiles européenne et africaine sur les questions liées à l’axe « Migrations et Développement ». Un plan de sept actions est proposé en vue de renforcer la coopération Afrique-Europe autour des différents sujets de réflexion, de discussion et de plaidoyer.

Le FORIM a décidé de participer à cette dynamique en rejoignant cette initiative et en co-signant un plan d’action aux côtés de partenaires des sociétés civiles africaine (DIADEM, Caritas Africa, AACC-CETA) et européenne (Caritas Europa, ONGD).

Pour lire le texte du plan d’action, cliquez ici.

En amont du FMMD, ce partenariat multipartite prévoit une série d’activités dont une rencontre entre acteurs de la société civile à Dakar (Sénégal) et des webinaires de sensibilisation et d’information autour des principales thématiques du forum (climat et migrations, externalisation des frontières européennes en Afrique, diasporas africaines en Europe, etc.).

En tant que composante de la société civile française agissant sur l’axe « Migrations et Développement » et en tant qu’intervenant « ici et là-bas » auprès des acteurs de la société civile africaine notamment, le FORIM entend prendre sa place et contribuer dans tous les espaces internationaux de consultation, de concertation et de décision tels que le FMMD. La construction de partenariats aux niveaux européen et africain est appréciée et à poursuivre.

Un an et demi après le lancement du programme Coopération Régionale des Politiques Migratoires (CRPM) dont le FORIM assure la coordination au niveau de la société civile, une rencontre régionale a eu lieu à Dakar les 5 et 6 décembre 2022.

Les deux premières journées d’ateliers ont réuni les acteurs et actrices-clé de la mise en œuvre du programme, points focaux institutionnels comme société civile, en vue d’améliorer le dialogue entre les deux composantes du programme. Des acteurs et actrices issu.e.s du monde de la recherche étaient également présent.e.s, à l’image du Laboratoire Afrique dans le Monde, qui a présenté sa démarche de suivi évaluation des politiques migratoires via la mise en place d’indicateurs. L’élaboration de cette grille d’indicateurs s’inspire notamment de l’indice Emix (Emigrant Policies Index) qui évalue le niveau d’implication des diasporas dans les politiques migratoires en Amérique latine.

Les chercheurs et chercheuses africain.e.s ont également été à l’honneur via la présentation des travaux et mandats principaux du Centre africain d'études et de recherches sur la migration (CAREM) né en 2021 qui a vocation à renforcer l’appropriation des enjeux liés aux migrations par la recherche africaine.

La pluralité du panel de participants a permis d’adopter un regard multisectoriel sur les questions migratoires et de réunir autour de la table institutionnels et associatifs afin de renforcer la dynamique de convergence et de dépasser les clivages traditionnels sur un sujet hautement politique.

Les 7 et 8 décembre 2022, les acteurs et actrices de la société civile des 6 pays africains (Maroc, Tunisie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun et Guinée) engagés dans le cadre du programme CRPM se sont réuni.e.s dans le cadre de deux sessions d’ateliers d’échanges d’expériences et de bonne pratiques. La réunion s’est tenue en l’absence des points focaux maliens suite à l’évolution de la situation diplomatique entre la France et le Mali impactant directement la continuité des activités associatives au Mali.

Les points focaux et consultant.e.s mobilisé.e.s sur la production de cartographies nationales recensant les principales organisations de la société civile mobilisées sur les questions de migrations ont partagé leurs expériences en termes de suivi des politiques migratoires.

Ces témoignages ont permis de mettre en lumière les différents niveaux d’institutionnalisation des politiques migratoires dans les 6 pays d’intervention du programme qui constituent autant de contextes d’intervention nationaux divers. Des initiatives de plaidoyer menées par les points focaux de la société civile du programme auprès d’institutions nationales comme régionales ont également été partagées. Ces partages d’expérience et de connaissance répondent aux objectifs du programme de renforcer les capacités des membres de la société civiles sur le suivi des politiques migratoires.

Des pistes d’action prochaines identifiées à l’échelle régionale ont également émergé au cours des discussions, notamment des parcours de formation ainsi que des échanges de pratiques bilatéraux.

Suite au lancement de l’appel à projet 2022, le Comité d’Examen Paritaire (CEP) s’est réuni Mardi 29 novembre 2022 pour finaliser le travail d’instruction des projets admissibles au financement du programme PRA/OSIM.

Cette année,  152 projets ont été présentés par des OSIM souhaitant un soutien pour réaliser un projet de développement local sur les thématiques suivantes : Santé / Education / Eau / Développement Economique / Développement Rural et Agricole / Développement Social.

Après instruction, 53 projets ont été retenus par le jury et recevront un co-financement jusqu’à 15 000 euros, une enveloppe représentant maximum 70% du montant total du projet.

Comme établi par le programme, les OSIM ont pu bénéficier du soutien des Opérateurs d’Appui labellisés [OPAP] du PRA/OSIM pour déposer un projet. Cet accompagnement des OSIM par les OPAP est obligatoire et totalement gratuit dans le cadre du PRA/OSIM.

Encore toutes nos félicitations aux OSIM, les Opérateurs d’Appui et les membres du CEP pour leur engagement envers l’enrichissement du co-développement ici & là-bas. 

Retrouvez la liste des projets lauréat.e.s ici :

Chaque année depuis 2010, à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant.e.s, le FORIM et ses membres ouvrent un débat public sur l’une des questions stratégiques auxquelles doivent faire face les diasporas et les organisations de solidarité internationale issues des Migrations. 

Cette année, la Journée Internationale des Migrant.e.s est organisée dans le cadre de la célébration des 20 ans du FORIM. Après la conférence de presse, l’événement festif du 21 mai et les temps en région, elle constitue un des temps forts de cette dynamique. 

Après avoir mis en avant l'engagement associatif des diasporas pour les migrant.e.s l'année dernière pour les 40 ans de la loi sur la liberté d'association, il est essentiel pour le FORIM de mettre au centre des débats en cette année d'anniversaire les enjeux de la structuration de ces dynamiques associatives des diasporas. 

La JIM 2022 sera donc l’occasion de traiter ce sujet grâces aux débats et témoignages des initiatives multiples de citoyenneté des diasporas solidaires et engagées ici et là-bas, d’un engagement qui fait bouger les lignes et qui a des implications sur le champ politique, économique, social, culturel. 

Pour cela, en amont de la journée nationale organisées le 17 décembre, des JIM régionales seront organisés tout au long du mois de novembre. Les JIM régionales sont pensés dans la poursuite de la logique du FORIM de valorisation, de partage et de mutualisation des savoirs, des compétences et des expériences portées par les OSIM, FOSIM et COSIM. Cela permet de créer et d'exploiter des synergies entre les acteurs.trices, favorisant une implication plus active des membres du réseau en tant qu’animateurs et porteurs de ces JIM.  

Ces événements seront l'occasion de développer une réflexion propre aux organisations en région sur la structuration des organisations de migrant.e.s dans leurs territoires mais aussi s'alimenter mutuellement et nourrir les débats au niveau national. La pluralité de ces expériences de structuration et leurs témoignages seront au centre des débats cette année et permettront de construire des revendications communes nourries par les multiples réalités.  

Cette année, 4 membres organisent ces événements régionaux :  

Depuis le lancement du programme Coopération Régionale des Politiques Migratoires, le FORIM et ses partenaires accompagnent les points focaux à organiser des ateliers de restitution afin de partager les résultats principaux de différentes cartographies réalisées.
Ces documents proposent un mapping des activités portées par les organisations de la société civile dans le domaine de la protection des droits des migrant.e.s dans 7 pays du continent africain.

Après une 1ère restitution à Douala au Cameroun le 29 septembre, trois autres ateliers ont eu lieu à Bamako au Mali le 4 octobre, à Tunis en Tunisie le 5 octobre et à Dakar au Sénégal le 27 Octobre. Ces temps d’échange ont permis de faire un état des lieux du profil des organisations interrogées, du dialogue avec les autorités et des besoins de la société civile, chaque pays ayant des problématiques différentes vis-à-vis des attentes en vers les pouvoirs publics.

Au Mali, la présence du point focal institutionnel du programme CRPM durant l’atelier a permis d’améliorer la visibilité des activités de la société civile malienne auprès du Ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’intégration africaine, et ainsi, de renforcer le dialogue entre pouvoirs publics et organisations de la société civile. Ce moment d’échange a finalement été l’occasion pour les acteurs de la société civile de se réunir et de réaffirmer la nécessité de continuer à œuvrer en synergie pour des politiques migratoires plus attentives aux droits humains, dans un contexte politique national difficile marqué par le gel des relations diplomatiques entre la France et le Mali.

En Tunisie, une meilleure concertation avec les autorités tunisiennes, à la fois locales et nationales, semble nécessaire pour renforcer les activités de plaidoyer encore difficiles d’atteinte pour certaines organisations de la société civile participante. Ces recommandations vont inspirer le programme des prochaines réunions du comité national en Tunisie, notamment les parcours de formation du CRPM visant à renforcer les capacités des organisations de la société civile, sur la base des besoins identifiés et exprimés par les participant.s.es.

Au Sénégal, sous l’impulsion de l’organisation REMIDEV -  point focal du programme dans ce pays - et avec la participation du FORIM, des organisations de la société civile sénégalaises engagées se sont réunis pour débattre des résultats de la cartographie et identifier les besoins de renforcement des acteurs en présence.  

Lancement des ateliers nationaux des sociétés civiles africaines membres du programme Coopération Régionale des Politiques Migratoires

Depuis juin 2020, le FORIM met en œuvre le programme Coopération Régionale des Politiques Migratoires en partenariat le GRDR et le collectif Loujna Tounkaranké.

Ce programme, soutenu par l’AFD et piloté par Expertise France, a pour objectif principal de renforcer le dialogue et l’échange de pratiques sur les politiques migratoires dans 7 pays du continent africain : Maroc, Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire, Guinée, Cameroun. Plusieurs collectifs de diasporas, membres du FORIM (FTCR, AMF, M&D, ACGF, CSSSE, CAGF, OFAD, HCMF), sont mobilisés pour intégrer les comités de pilotage nationaux aux côtés des sociétés civiles locales.

En vue de fournir un état des lieux des activités portées par les organisations de la société civile de ces pays dans le domaine des migrations, des cartographies ont été réalisées à la suite d’une enquête menée auprès d’une centaine d’organisations. Les résultats de cette enquête seront compilés dans des synthèses nationales visant à proposer une photographie de la situation des acteurs de la solidarité agissant activement sur la thématique des migrations.

Dans cette perspective, des ateliers nationaux sont en cours d’organisation depuis le mois de septembre dans chacun des pays participant afin de restituer les principaux résultats de cette enquête et de définir les pistes d’actions prochainement prévues dans le cadre du programme CRPM.

Le premier atelier s’est tenu à Douala au Cameroun le 29 septembre et a réuni 25 participants issus de la société civile camerounaise œuvrant au quotidien pour la reconnaissance des migrations comme thématique à part entière à prendre en considération par les pouvoirs publics dans la définition de leurs stratégies nationales. Les institutions nationales étaient également représentées via la présence du responsable d’antenne du ministère de l’extérieur ainsi que les organisations internationales via la participation de l’OIM.

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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