FORIM

Il y a un an, le 19 juillet 2019, la communauté guinéenne (en Guinée, en France et dans le monde entier) était sous le choc. L’un des siens, Dr. Mamoudou Barry, fait l’objet de propos racistes et de coups mortels devant son épouse. Il succombe le lendemain laissant derrière lui une fille de 2 ans et une veuve.

Enseignant chercheur en Guinée et en France, Mamoudou Barry, alors âgé de 31 ans, était docteur en droit privé de l’université de Rouen Normandie. Il venait de soutenir une brillante thèse, le 27 juin 2019, sur « Les politiques fiscales et douanières en matières d’investissements étrangers en Afrique francophone : le cas du secteur des ressources naturelles extractives ». Ses recherches sont unanimement saluées par la communauté scientifique comme une oeuvre pionnière dans le domaine des industries extractives, d’où une mention très honorable avec les félicitations du jury, nonobstant l’arrêté du 25 mai 2016 qui supprime les mentions accordées lors des soutenances de thèse.
Le monde universitaire, le monde associatif et les défenseurs des droits humains perdaient ainsi « un homme de valeur, un brillant intellectuel pluridisciplinaire qui a toujours été un modèle pour ses étudiants, un exemple pour ses collègues universitaires et un père de famille dévoué ». La communauté guinéenne est alors remplie de tristesse, écoeurement, mais surtout de « colère » contre un crime « raciste ». C’est « tout un peuple qui pleura son fils », un fils « bon, studieux et pieux ».

Une mobilisation sans précédente accompagna notre compatriote dans sa dernière demeure à Bollayora et s’organisa partout dans le monde pour :

- réclamer que justice soit rendue ;
- accompagner la famille à surmonter cette épreuve ;
- poursuivre son oeuvre par le partage du savoir et le développement de la Guinée ;
- impulser l’émancipation de la jeunesse et la promotion du mérite.

Toute la diaspora s’est mobilisée pour une unique cause : « la défense du droit » par les actions contre l’impunité et surtout pour que de tels actes inadmissibles ne se reproduisent dans un État de droit comme la France et dans tous les autres pays.

Il en a résulté la création d’un collectif « Justice pour Docteur Mamoudou Barry, #JPMB » au sein de la « Coordination des Associations Guinéennes de France [CAGF] ». Ce collectif reste mobilisé jusqu’à ce que justice soit rendue et afin que de tels actes ne se reproduisent plus.

À l’occasion du premier anniversaire de cet événement douloureux, le collectif organise une marche blanche, le dimanche 19 juillet 2020, à Rouen (avec le collectif rouennais CADRES) et à Lyon (avec l’association AJEGUIR).

 L’objectif est de pousser l’administration judiciaire à jouer son rôle et à rendre justice à la famille de notre défunt frère.



Rejoignez la marche

Documents disponibles
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Communiqué de presse du CAGF.

Le FORIM est signataire, aux côtés de Coordination SUD avec 150 coordinations, fédérations et associations nationales, d’une tribune lancée par Le Mouvement associatif.

Tribune. La crise sanitaire que nous traversons a révélé la grande vulnérabilité de notre société. Si de nombreux enseignements restent encore à en tirer, trois d’entre eux sont apparus comme des besoins essentiels : tout d’abord celui d’un service public qui fonctionne de manière efficace et soit suffisamment doté financièrement. Ensuite le besoin d’engagement citoyen et civique, celui de la solidarité active. Dès le début de l’épidémie, les citoyens et citoyennes se sont organisés et mobilisés en nombre pour apporter l’aide nécessaire aux plus fragiles, faire vivre des solidarités de voisinage et pour soutenir les associations souvent privées de leurs ressources bénévoles senior contraints de lever le pied. Des milliers de nouvelles associations et d’actions collectives ont fleuri partout dans le pays et ont contribué concrètement à rendre la période moins dure.

Enfin, la nécessité de la vie associative, comme bien commun. Le tissu associatif qui maille le territoire national prouve à nouveau son rôle essentiel pour la résilience de notre société. Comme toute l’économie du pays, les associations ont été en grande souffrance mais elles ont tenu et tiennent toujours leur rôle dans l’effort national de lutte contre le virus. Comme souvent en temps de crise et au plus fort des secousses, la vie associative maintient réelle et vivante notre capacité à vivre et agir ensemble.

Les associations de solidarité et du champ sanitaire et social en premier lieu, qui par leur action auprès des plus précaires, des personnes en situation de handicap ou auprès des personnes âgées ou isolées, ont soulagé le service public de santé. Ce sont également les associations culturelles, d’éducation populaire et de jeunesse, environnementales, familiales ou sportives, qui ont adapté leurs activités pour maintenir les liens et soutenir leurs adhérents. Ce sont celles de la solidarité internationale mobilisées pour l’aide aux pays les plus pauvres du monde, démunis dans leurs capacités de réponse sanitaire d’ampleur.

Le FORIM est signataire, aux côtés de Coordination SUD avec 150 coordinations, fédérations et associations nationales, d'une tribune lancée par Le Mouvement associatif.

Distribution de paniers alimentaires par la Plateforme des Associations Franco-Haïtiennes

Tribune. La crise sanitaire que nous traversons a révélé la grande vulnérabilité de notre société. Si de nombreux enseignements restent encore à en tirer, trois d’entre eux sont apparus comme des besoins essentiels : tout d’abord celui d’un service public qui fonctionne de manière efficace et soit suffisamment doté financièrement. Ensuite le besoin d’engagement citoyen et civique, celui de la solidarité active. Dès le début de l’épidémie, les citoyens et citoyennes se sont organisés et mobilisés en nombre pour apporter l’aide nécessaire aux plus fragiles, faire vivre des solidarités de voisinage et pour soutenir les associations souvent privées de leurs ressources bénévoles senior contraints de lever le pied. Des milliers de nouvelles associations et d’actions collectives ont fleuri partout dans le pays et ont contribué concrètement à rendre la période moins dure.

Enfin, la nécessité de la vie associative, comme bien commun. Le tissu associatif qui maille le territoire national prouve à nouveau son rôle essentiel pour la résilience de notre société. Comme toute l’économie du pays, les associations ont été en grande souffrance mais elles ont tenu et tiennent toujours leur rôle dans l’effort national de lutte contre le virus. Comme souvent en temps de crise et au plus fort des secousses, la vie associative maintient réelle et vivante notre capacité à vivre et agir ensemble.

Les associations de solidarité et du champ sanitaire et social en premier lieu, qui par leur action auprès des plus précaires, des personnes en situation de handicap ou auprès des personnes âgées ou isolées, ont soulagé le service public de santé. Ce sont également les associations culturelles, d’éducation populaire et de jeunesse, environnementales, familiales ou sportives, qui ont adapté leurs activités pour maintenir les liens et soutenir leurs adhérents. Ce sont celles de la solidarité internationale mobilisées pour l’aide aux pays les plus pauvres du monde, démunis dans leurs capacités de réponse sanitaire d’ampleur.

Dans la continuité de sa première publication sur le sujet, le réseau DPPDM a voulu proposer des pistes pour une stratégie de solidarité internationale, lors du colloque, organisé le 23 novembre 2019 à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS),
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A l'occasion de la journée Internationale des Migrant.e.s. 2019, le FORIM adresse une lettre ouverte au Président de la République Française, Emmanuel Macron.
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A l'occasion de la Journée Internationale des Migrant.e.s. 2019, découvrez la campagne " Migrations : partageons nos richesses ".
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​La campagne de l'Association des Marocains des France - AMF, qui vise à accompagner les jeunes vers une citoyenneté active et responsable.
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Les nouveaux visages des diasporas engagées :

actions et place dans le double espace

 

Dans un contexte de crispation politique et crise sociale sur les questions migratoires, les organisations de solidarité internationale issues des migrations membres de la plateforme FORIM se mobilisent et donnent rendez-vous avec une série d’événements de réflexion et célébration des nouvelles formes d’engagement des diasporas. Des thématiques inédites et pointues qui montrent la richesse de l’apport des migrations ici et là-bas dans les domaines économique, culturel et social.

 

Le profil des diasporas / migrant.e.s (2ème, 3ème génération, adoptés, étudiants, réfugiés, sans papiers,  etc.), les modalités de leur engagement, leur rapport au pays d’origine et d’accueil évoluent. L’approche d’une solidarité internationale strictement tournée vers les pays d’origine est aussi en question. Face à cette diversité et ces identités multiples, ces évolutions, les espaces associatifs où se matérialise principalement l’engagement des diasporas doivent s’interroger sur leur mutation, évolution, collaboration, capacité de rassemblement et d’inclusion.

 

-          Quels sont les différents profils/visages des migrant.e.s  engagés dans la solidarité internationale ?

-          Quels sont leurs modes d’engagement en faveur de la solidarité internationale et du bien vivre-ensemble dans le double espace ? Quels sont les motivations/les leviers/ les thématiques qui inspirent à l’action ?

-          Quels dispositifs, espaces permettent aujourd’hui le rapprochement et la collaboration de cette diversité d’acteurs diasporiques ? Quelles convergences entre les approches ?

-          L’engagement associatif et bénévole pour la solidarité internationale est-il en capacité de rassembler cette diversité d’approches et de modes d’engagement des migrant.e.s?

Afin de contribuer à l’analyse et l’éclairage autour de ces questions, le FORIM organise la 3ère édition de la Journée Internationale des Migrant.e.s (JIM 2019), intitulée « Les nouveaux visages des diasporas engagées : actions et place dans le double espace ».

Cette édition se tiendra sous formes de cinq forums régionaux (Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle Aquitaine, Bretagne, Grand Est, Val de Loire), suivis d’une restitution nationale à Paris ainsi que de la Cérémonie de remise du PRIX MADIBA 6ème édition, qui récompensera les initiatives engagées portées par les migrant.e.s ici et là-bas.

Calendriers des forum régionaux et national :

·           23 novembre // Forum régional à Villeurbanne, organisé par le COSIM Auvergne Rhône-Alpes

·         30 novembre // Forum régional à Bordeaux, organisé par le COSIM Nouvelle Aquitaine

·         30 novembre // Forum régional à Rennes, organisé par le COSIM Bretagne

·         4 décembre // Forum régional à Nancy, organisé par le Conseil des Béninois de France – CBF

·         14 décembre// Restitution nationale et remise du Prix MADIBA à Paris

 

Par la meme occasion, le FORIM lance la 6e édition du PRIX MADIBA 2019 : consultez toutes les informations pour candidater à ce lien : réglement du PRIX MADIBA 2019  

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : jim2019.forim.net

 événement facebook : JIM 2019 

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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