A l'occasion de la Journée Internationale des Migrant.e.s 2021, le FORIM, ses membres et le réseau des diasporas solidaires vous donnent rendez-vous le 18 décembre pour une journée de réflexion et de mobilisation pour valoriser et défendre l'engagement associatif des personnes issues des migrations.
Chaque année, à l'occasion de la Journée Internationale de Migrant.e.s le FORIM lance un cycle d'événements de réflexion et de mobilisation dans l'objectif de réaffirmer de promouvoir les droits des migrant.e.s, dissiper les préjugés et sensibiliser l’opinion publique à la contribution des personnes issues des migrations dans les domaines économique, politique, culturel et social.
Pour l'édition 2021, à l'occasion des célébrations des 40 ans du droit d'association des étrangers, le FORIM et ses membres mettent au cœur de sa réflexion la thématique de l'engagement associatif des diasporas pour la cause des migrant.e.s.
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Le vendredi 23 octobre, le FORIM a signé la convention de partenariat avec Expertise France pour le lancement du programme « Améliorer le dialogue entre OSC et pouvoirs publics pour des politiques migratoires justes et pertinentes en Afrique » dans le cadre de l’initiative Coopération Régionale des Politiques Migratoires, mis en œuvre par Expertise France et financé par l’Agence Française de Développement (AFD).
Ce Programme vise à renforcer les organisations de la société civile, locales et issues de la diaspora, dans le suivi des politiques migratoires de 7 pays d’Afrique (Tunisie, Maroc, Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali, Guinée, Cameroun) et à créer des espaces de dialogues avec les autorités sur ces questions. Dans chaque pays, des cartographies, programmes de renforcements, ateliers, ainsi que le soutien à des initiatives pilotes offriront des opportunités aux associations de construire leurs priorités d’action et de plaidoyer.
Le FORIM met en œuvre ce programme en consortium avec le GRDR – Migration, Citoyenneté Développement et le Collectif Loujna Tounkaranké, un réseau d’associations d’Afrique du Nord et de l’Ouest. Ensemble, ces trois organisations défendent l’accès aux droits pour toutes les personnes migrantes, et la contribution des diasporas au développement des pays d’origine et d’accueil.
Contact et infos : Benoit Mayaux, chargé de plaidoyer, bmayaux@forim.net
visualisez le document de synthèse
Les personnes issues des migrations continuent pour la plus part de subir les effets d'amalgame dues aux représentations négatives, exacerbées par certains discours médiatiques et politiques. Alors que les sentiments anxiogènes et xénophobes se propagent, nombreuses sont les contributions des diasporas, au quotidien et dans tous les champs d'action, aux sociétés d'accueil et d'origine sur des questions sociétales qui nous regardent toutes et tous : lutte contre les discriminations et le racisme, égalités des chances, vivre ensemble, justice sociale et environnementale, accès aux droits fondamentaux. Dans ce contexte clivant, il est nécessaire que les personnes issues des migrations prennent la parole pour affirmer et revendiquer leur citoyenneté, faire connaitre et reconnaitre leur pouvoir d'agir.
Par le biais de cette campagne et sa web-série "Madiba Stories", le FORIM entend rappeler l'importance de l'engagement citoyen des diasporas et invite à ouvrir les yeux, à changer de regard sur les migrations, à écouter la voix de celles et ceux qui ont tant à apporter aux combats d'intérêt commun. Neuf épisodes racontent des trajectoires de vie, d'actions inspirantes, de témoignages d'engagement citoyen et mettent en lumière l'impact positif des migrations par la voix des personnes et associations lauréates des éditions 2017-2019 du PRIX MADIBA.
En se référant à la figure universellement reconnue de Nelson Mandela, cette campagne se veut être un message porteur d'inspiration : toutes les personnes, n'importe de quelle origine et provenance, au cours de leurs parcours personnels de vie, peuvent avoir un "déclic" qui les pousse à passer à l'action, avec l'envie de générer un impact positif.
La web-série sera diffusée sur les réseaux sociaux du 18 au 27 juillet 202. Elle a été réalisée grâce au soutien principal de l'Agence Française du Développement, et la contribution financière de son partenaire Africa -Europe Diaspora Development Platform (ADEPT) dans le cadre du 2e projet « Support to Africa - EU Migration and Mobility Dialogue », financé par l’Union Européenne, ICMPD et la Direction du Développement et de la Coopération Suisse.
accédez à la web-série Madiba Stories
Face à l’injustice, la pauvreté et la fragmentation des sociétés, les actions de co-développement et de cohésion sociale menées par les organisations des migrant.e.s mettent en valeur, malgré les nombreux obstacles, le potentiel important des migrant.e.s en matière de solidarité et de coopération internationale.
Pour cette raison à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant·e·s , Le Forum des Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations (FORIM) et ses diasporas membres de la plateforme se mobilisent avec une série d’événements pour réaffirmer et promouvoir les droits des migrant.e.s, dissiper les préjugés et sensibiliser l’opinion publique à la contribution des migrations dans les domaines économique, culturel et social ICI ET LA-BAS.
Vous êtes une association ou une personne issue des migrations ? Vous menez des initiatives citoyennes pour les causes d'intérêt général ? Le PRIX MADIBA est fait pour vous !
Pour recevoir les informations et les modalités de candidature : communication@forim.net
Suite aux chocs successifs des attaques terroristes, la France subit un traumatisme émotionnel et doute de son modèle d’intégration. Inquiets de la diffusion dans les discours politiques et médiatiques des amalgames visant les migrants, considérés comme suspects par nature, nous, acteurs engagés dans l’éducation aux migrations, portons une autre approche, basée sur le discernement et la rencontre des populations. Nous ne sommes pas naïfs : l’usage de la terreur à des fins idéologiques, politiques ou religieuses ne cessera pas dans l’immédiat. Mais pour que notre société puisse traverser ces épreuves douloureuses, elle doit gagner en empathie et permettre l’inclusion de tous.
Bien qu’elle ne soit pas la cible principale des terroristes, la France paie un lourd tribut. Six ans après les attentats de 2015, elle est toujours frappée par des fanatiques se revendiquant de l’islam. Différentes tragédies, une même justification : punir un pays où la liberté d’expression et la laïcité sont le socle républicain. Cette violence vise à nous terroriser, à nous diviser, nous ne la minimisons pas. Comme toutes les formes d’intégrismes, l’islamisme cherche à anéantir notre capacité à faire société et pousse nos dirigeants vers des politiques perçues comme discriminantes, qui alimentent les extrémismes de tous bords.
Déconstruire les amalgames La mécanique de certains discours politique et médiatique établit un lien systémique entre islam, islamisme, immigration, insécurité et terrorisme, qui s’ancre dans nos représentations. Pourtant, aucune causalité entre ces notions ne peut être démontrée. Les phénomènes de terrorisme sont présentés comme massifs, or ces individus dangereux ne sont que des dizaines au regard des 14 millions de français d’origine immigrée, des 5 millions de musulmans sur le territoire, des milliers de demandeurs ou de bénéficiaires de l’asile. Rappelons que les trois quarts des auteurs d’actes terroristes sont français.
Sous l’effet du traumatisme collectif, ces raccourcis renforcent la stigmatisation des migrants, des réfugiés, de ceux perçus comme “l’autre”. Parce que les auteurs des crimes sont étrangers ou descendants d’immigrés et disent agir “au nom de l’Islam”, tous les immigrés, tous les supposés musulmans deviendraient suspects ? Succomber à ces peurs, c’est infliger une punition collective. L’appel au jihad, en libre-service sur les réseaux sociaux, se joue des frontières et la seule surveillance du web ne saurait stopper sa diffusion. Enfin, la rhétorique de l’ennemi intérieur peut conduire à suspecter toute personne appartenant à une minorité visible.
Déconstruire ces amalgames mortifères n’est en rien excuser. Nous appelons au contraire à dénoncer l’islamisme et les violences, symptômes d’une époque où règnent discriminations, racisme, confusion, défiance et infox. Faire entendre des arguments rationnels est complexe, la faute à des préjugés enracinés, confortés par des discours manipulant les faits. Quand nos concitoyens sont tiraillés entre fidélité aux principes d’accueil et peur de ne plus avoir les moyens d’intégrer, il est urgent de comprendre les migrations ; particulièrement dans une société qui résulte de la diversité. Cette appropriation collective, citoyenne, nous l’appelons éducation aux migrations.
L’éducation aux migrations favorise l’émergence d’un regard objectif sur le fait migratoire. Nous sommes nombreux à être acteurs de l’éducation aux migrations. Nos principes constitutionnels sont garants du droit à l’instruction et à l’enseignement supérieur pour tous, contribuant à l’intégration des migrants par la qualification et l’accès à l’emploi. Nos enseignants font vivre la citoyenneté, la laïcité et la fraternité mais sont insuffisamment formés à la pédagogie des valeurs républicaines. Il nous faut renforcer l’École en développant l’enseignement des faits migratoires et religieux, démocratiser des dispositifs comme “Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants” adressés aux parents primoarrivants. L’audit de la recherche prouve l’abondance des travaux sur les migrations. Ils permettent d’objectiver ces phénomènes, et doivent être démocratisés sans instrumentalisation. C’est le propos d’initiatives citoyennes qui se mobilisent pour apaiser le débat public en contrant les infox.
L’éducation aux migrations est aussi portée par des élus locaux, confrontés à la montée des intolérances et en prise avec des réalités complexes : mineurs étrangers, logement, lutte contre la ségrégation urbaine et sociale résultant de politiques ayant produit un “séparatisme” imposé et subi dans certains territoires. De nombreuses communes s’engagent pour l’accueil inconditionnel. L’éducation aux migrations résulte de coopérations pluri-acteurs – chercheurs, élus, éducation populaire – convaincus que le développement de l’esprit critique est le socle d’une citoyenneté active. Ces dynamiques émergentes prennent la forme de dispositifs pédagogiques variés (ateliers, formations, expositions, conférences, films), encore trop confidentiels. Le terrorisme islamiste vise à ériger des murs entre français et étrangers, croyants et non-croyants, entre les musulmans et les autres. L’éducation aux migrations ne constitue pas une réponse à la violence djihadiste, certes. Mais elle travaille en profondeur afin de recréer les solidarités indispensables pour agir sur les fragilités de notre société. Si elle permet de (ré)activer notre sentiment d’appartenance à une humanité commune, alors nous aurons fait un grand pas vers une société plus humaine et moins perméable aux obscurantismes.
Voici à titre d’information, la liste des co-signataires:
Le FORIM a le plaisir de présenter la restitution visuelle et textuelle de la Journée Internationale des Migrant.e.s 2020. Ce nouveau format poursuit l'expérimentation 100% digitale de l'édition JIM, et représente une nouveauté aussi sous l'aspect participatif et en ligne,
S'agissant d'une plateforme de débat participatif, il est possible de commenter, contribuer et argumenter.
Le site du débat, conçu comme une mappe mentale, reprend le programme intégral de la JIM 2020 : conférences plénières, panels, side events. En cliquant sur chaque élément de la mappe, on accède au contenu de chaque section.
COMMENT CONTRIBUER ?
Veuillez choisir un sujet sur la carte des débats, prendre connaissance des éléments présentés puis sélectionnez un extrait de texte qui va alors se surligner en jaune, et cliquez sur Argumenter.
Les pastilles de couleurs en marge du texte et des contributions signalent les arguments déjà publiés par les participants. Il est possible d’afficher les contenus de chaque pastille en cliquant dessus. Le vert symbolise un accord avec l’extrait sélectionné, le rouge un désaccord et le gris une question.
Pour plus d'informations : https://cartodebat.fr/forim/page/comment-participer
Cliquez ici pour la restitution JIM
le FORIM a le plaisir d'annoncer la parution de sa nouvelle publication : "Diasporas actrices d'ouverture, de droit et de co-développement".
Ce document est le fruit d'un travail d'analyse et de synthèse des échanges qui ont eu lieu entre 2017 et 2019 à l'occasion de 3 éditions des Journées Internationales des Migrant.e.s organisées par le FORIM et ses membres : 15 Forums régionaux et 5 Forums Nationaux.
Nous vous invitons à parcourir ce riche document qui a l'ambition de participer au changement de regard, montrer l'apport positif des migrations aux civilisations, valoriser les actions concrètes de solidarité portées par les organisations des migrant.e.s, dans les pays d'accueil et d'origine.
A l'occasion de la Journée Internationale des Migrant.e.s 2020, le Forum des Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations (FORIM) et ses diasporas membres de la plateforme vous donnent rendez-vous le 18 décembre pour une journée de réflexion et de mobilisation sur la thématique de la résilience des personnes migrantes face aux crises sanitaires.
Chaque année depuis 2010, à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant.es (18 décembre), le FORIM et ses membres ouvrent un débat public sur l’une des questions stratégiques auxquelles doivent faire face les diasporas et les organisations de solidarité internationale issues des Migrations.
Dans cette époque traversée par des bouleversements profonds - crises sanitaires, sociales et climatiques – la thématique des résiliences des personnes migrantes seront au cœur de ce temps fort de valorisation des actions diasporiques.
Afin de respecter les consignes de sécurité liées à la crise sanitaire, la Journée Internationale des Migrant.e.s 2020 se transforme !
Alors que cet temps fort de l'année est caractérisé par la beauté et la richesse du lien social et humain, le moment de partage festif des diasporas engagées dans la solidarité internationale, le FORIM souhaite proposer pour sa 6ème édition un format qui permettra à son réseau de ne pas rater cette occasion riche en échanges professionnels et humains, tout en restant à l'abri chez soi.
C'est aussi pour notre plateforme de faire de toute crise une opportunité, pour grandir et faire œuvre de résilience ensemble.
Pour la première fois, toutes les personnes et associations issues des migrations en France et dans le monde, les partenaires et associations locales dans les pays d'origine, ainsi que toute personne s'intéressant aux actions diasporiques, pourront assister à cet évènement.
Chaque participant.e aura le choix de s'inscrire à la totalité de l'événement, soit participer aux débats d'intérêt. afin de rendre agréable la participation à cette journée digitale, il sera également possible d'aller à la rencontre des autres personnes participantes, des membres du FORIM, des acteurs et actrices de la solidarité internationale ainsi que des partenaires.
Pour terminer, une salle de cinéma virtuelle est mise à disposition exceptionnellement pour les participant.es, afin de regarder ensemble l'avant première d'un film proposé par un des partenaire du FORIM.
Inscription obligatoire et gratuite : Journée Internationale des migrant.e.s
Les organisations participantes au sein du FORIM à ce projet sont : COSIM Nouvelle Aquitaine, COSIM Normandie, COSIM Auvergne Rhône Alpes, COSIM Bretagne, Association des Marocains de France.
Le WEF est la rencontre d’éduc’ pop’ pour se former, (se) transformer, échanger et diversifier nos idées, partager nos expériences, tester nos outils, discuter nos méthodes. Le WEF propose de suivre 1 parcours découverte, approfondissement et analyse autour d’une thématique, un outil, une méthode d'ECS le samedi et 1 atelier le dimanche.
Dans ce contexte; le FORIM et ses membres animeront l'atelier participatif en ligne ": Migrations & Développement : Déconstruisons ensemble les idées reçues !", destiné au 28 participant.e.s du Programme ERAMSUS +, en s'appuyant sur la campagne 10 mythes.