FORIM

Deux jours avant le premier tour des élections législatives anticipées du 30 juin 2024, l’Association des Marocains en France (AMF), membre du FORIM, a organisé une mobilisation citoyenne dans le but d’inciter les électeurs et électrices de Saint-Denis à aller voter. Nous sommes allé.e.s à leur rencontre.

La Seine Saint-Denis est l’un des départements où les Français et Françaises votent le moins, il y a alors un vrai enjeu de sensibilisation. Initiative impulsée par Souad Frikech, Secrétaire générale de l’AMF et accompagnée par les jeunes de son association, ils et elles sont allé.e.s au marché de Saint-Denis pour tracter, échanger avec les Dionysiens et Dionysiennes et les convaincre d’aller voter.

L’objectif également était d’impliquer les jeunes stagiaires de l’association dans leur première mobilisation citoyenne en leur expliquant l’importance de ces élections. Une première réussie pour Ibrahim, jeune stagiaire de troisième, qui a compris l’importance de cette période électorale « le vote c’est important, c’est pour qu’on nous entende ».


Le FORIM mène une campagne sur les réseaux sociaux afin d’inciter les citoyens et citoyennes à se rendre aux urnes, à retrouver sur Instagram, LinkedIn ou Facebook.

De plus, le FORIM et ses membres se sont mobilisé.e.s pour écrire une tribune afin de faire barrage à l’extrême droite. Elle est à retrouver ici.

Pour plus d’informations sur l’Association des Marocains en France (AMF), c’est par ici.

Le mardi 11 juin dernier, une rencontre a été organisée entre le FORIM, la CAGEF et GIZ-Ghana, l'agence de coopération internationale allemande pour le développement, dans le cadre du projet en vue de la mobilisation des expertises de la diaspora Ghanéenne, pour le développement du Ghana. Plus concrètement les objectifs sont :

Cette réunion a permis d’affiner les attentes et les activités du projet, ainsi que de la mise en place d’un partenariat FORIM / GIZ-Ghana.

France Volontaires et le FORIM partagent des espaces d’actions communs, notamment la promotion des échanges, et de la tolérance et d’ouverture sur le monde. Elles partagent également les valeurs d’engagement sur le double espace, de renforcement de la mobilité et de valorisation de l’expertise des diasporas. 

France Volontaire, qui propose des missions de volontariat en France et à l’Etranger, est dans une optique d’accroitre les mobilités croisées et de promouvoir la réciprocité dans les dispositifs d’engagement: « Dans un monde où le vivre ensemble est un défi pour toutes les sociétés, le développement des mobilités croisées et la réciprocité des engagements est une nécessité ».  

C’est dans ce cadre de souhait de diversification des publics engagés au sein des dispositifs de volontariat, que le FORIM et France Volontaire ont signé une convention de partenariat le 18 avril 2024. Ce partenariat vise à améliorer la connaissance réciproque des deux structures et à initier des premières actions de collaboration.  

Ainsi, il sera question de développer le soutien des espaces Volontariats des actions réalisées dans les pays d’origine, de renforcer la connaissance des équipes et des membres des dispositifs de volontariat, de participer à une étude concernant la place des diasporas et des enjeux liés aux migrations dans les dynamiques de volontariat et développer des actions de communication en commun.  

Une première action concrète a eu lieu par la participation de France Volontaires au séminaire interne durant l’atelier dédié à la mobilisation de la ressource humaine.  

Ce partenariat permettra aux membres du FORIM de mieux connaitre les dispositifs de volontariat, de les mobiliser dans leurs organisations, et ainsi pallier au manque de ressources humaines qui impacte la réalisation de leurs activités. Cela permettra au réseau FORIM d’avoir sa place dans le milieu du volontariat, de montrer la pertinence de mobiliser d’autres publics à l’engagement et le rôle que le réseau peut avoir pour les identifier. 

En réaction à la dégradation des relations diplomatiques entre la France et leur pays d’origine, les diasporas burkinabé et nigérienne se sont fortement mobilisées au cours de ces derniers mois.

Le Conseil des Nigériens de France (CONIF) a pris position en faveur de l’unité au sein de la diaspora nigérienne et de la solidarité envers le peuple nigérien. Parmi ses initiatives, une rencontre réunissant une centaine de membres de la diaspora nigérienne et des journalistes a été organisée par le CONIF à Bobigny en août dernier, ainsi qu’une manifestation à Paris le 9 septembre en soutien au peuple nigérien.

Manifestation du 9 septembre en soutien au peuple nigérien

La situation des étudiant.e.s du Niger et du Burkina Faso, victimes collatérales de ces tensions politiques, a fait l’objet d’une mobilisation particulière par les organisations diasporiques membres du FORIM, le CONIF et l'Union des Associations Burkinabé de France (UABF). Par l’intermédiaire du FORIM, des rencontres institutionnelles ont été organisées entre ces associations et les pôles Afrique et Éducation de la direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (MEAE).

Ces rencontres ont permis aux associations diasporiques d’alerter les pouvoirs publics sur la situation de centaines d’étudiant.e.s bloqué.e.s dans leurs pays d’origine dans l’attente de la délivrance de leurs visas. Les diasporas se sont ainsi portées relai des besoins et des demandes des membres de la société civile des pays d’origine afin de sensibiliser les autorités françaises sur leur situation.

L’UABF a répondu à l’appel d’une centaine d’étudiant.e.s bloqué.e.s au Burkina Faso qui se sont regroupé.e.s au sein d’un collectif pour alerter sur la nécessité de maintenir des services consulaires. Dans les mots de Moussa Konaté, Président de l’UABF, « la situation est compliquée pour tout le monde, mais celle des étudiants est particulièrement dramatique. Au Burkina, il y a actuellement 140 étudiants bloqués qui n’arrivent pas à obtenir de visa pour rejoindre leurs universités en France. Certains ont même leurs passeports bloqués à l’ambassade de France, puisque cette dernière est fermée. Lors de notre rencontre avec les représentants du MEAE, nous avons suggéré de faciliter le traitement des demandes de visa étudiant au Togo ou au Bénin. Nous attendons un retour concernant cette proposition. »

Les espoirs des diasporas se cristallisent ainsi autour du positionnement attendu des autorités françaises sur ces questions et poursuivent en ce sens le dialogue institutionnel en faveur du déblocage de ces situations individuelles problématiques qui frappent de plein fouet les jeunesses, pourtant si importantes pour l’avenir des pays. Ainsi, le FORIM tient de nouveau à rappeler son soutien aux diasporas qui se mobilisent pour maintenir le dialogue entre les autorités d’ici et de là-bas, dans leur rôle d’ambassadeurs alternatifs de la coopération internationale et du dialogue social entre les populations civiles.

Dans une tribune publiée sur le site Médiapart le 25 août dernier, le FORIM a appelé à la préservation de la paix et au maintien des relations transnationales afin de garantir les droits des populations civiles. Le FORIM appelle les diasporas de tous les continents à rester unies et engagées en faveur de la solidarité internationale malgré le contexte politique actuel qui rend de plus en plus difficile leurs actions et la réalisation de leurs projets en faveur des objectifs de développement durable.

Entre mai 2022 et janvier 2023, la CAPCOS (Coordination d’Appui aux Projets de Solidarité internationale pour le Congo Brazzaville) a bénéficié en tant que membre du FORIM d’un accompagnement stratégique dans le cadre du dispositif Frio. Dirigé par Coordination Sud, le Frio (« Fonds de renforcement institutionnel et organisationnel ») appuie les ONG dans leur démarche de professionnalisation et cofinance l’intervention de consultants externes sur leurs problématiques d’organisation.

La première phase de cet accompagnement a consisté à établir un diagnostic de la plateforme et de déterminer ses forces et ses faiblesses. Dans cette optique, le Comité stratégique de la CAPCOS, pilote de l’étude, a mobilisé sur plusieurs séances son Bureau élargi à un groupe de membres de douze personnes. Gaëlle Dariet, la consultante sollicitée dans le cadre de cet accompagnement, s’est entretenue avec d’autres membres de la plateforme et des partenaires.

Le président de la CAPCOS Ernest Moussoki lors de la journée de restitution

Le samedi 14 janvier 2023, les membres de la CAPCOS se sont réunis pour la restitution de cette étude-diagnostic. Autour d’un déjeuner convivial puis d’ateliers de travail, ils ont pu diffuser les résultats, identifier collectivement les besoins de renforcement de la structure et débattre des actions prioritaires à mettre en place pour l’année 2023. L’occasion pour le président de la plateforme Ernest Moussoki de rappeler le parcours de structuration de la plateforme et son adhésion au FORIM, et de revenir sur ses réussites et apprentissages cinq ans après sa création.

Un séminaire interne prévu est pour mars 2023 pour permettre à la plateforme d’élaborer la stratégie et le plan d’action de la fédération.

Les membres de la CAPCOS réunis à l’occasion de la restitution de l’étude

Le Conseil des Béninois de France (CBF) a organisé le 21 décembre 2022 une série d’évènements au Bénin destinés à consolider les liens entre les diasporas béninoises et leur pays d’origine afin qu’elles puissent « se retrouver (…) et repartir en sachant d’où elles viennent », selon le Président du CBF.

Parmi les principaux temps forts de cette mission, l’organisation d’un séminaire le 29 décembre sur « les apports des diasporas béninoises au développement du Bénin 25 ans après la Conférence nationale des Béninois de l’extérieur », qui a rassemblé 170 personnes. La première partie du séminaire a été dédiée à l’historique des diasporas béninoises et à leurs actions. La seconde a été consacrée à la présentation du Programme d’appui aux projets des organisations de solidarité internationale issues de l’immigration (PRA/OSIM) et à des interventions d’associations béninoises locales partenaires qui ont porté les projets et ont partagé leurs difficultés, leurs approches et bonnes pratiques, etc. Afin de capitaliser la teneur de ces échanges, un rapport sera prochainement publié dans le but d’aider les diasporas à mieux accompagner des projets de développement au Bénin et dans d’autres pays.

Une série de rencontres institutionnelles a également eu lieu : avec le Ministre de la Santé, afin d’évoquer les questions liées à l’implication de la diaspora qualifiée dans le domaine médical, et avec le Ministre des Affaires étrangères, avec lequel le CBF s’est entendu pour mettre à jour la convention de partenariat précédemment signée lors de la Rencontre internationale Sud de 2012. Le CBF a aussi rencontré le Ministre du Cadre de la Vie et du Développement durable pour faire le point avec Gbobètô sur le mésoprojet PRA/OSIM qui prend place à Porto-Novo depuis octobre 2021 – le principal partenaire du mésoprojet étant la Société de gestion des déchets et de salubrité du Grand Nokoué, qui est sous la responsabilité directe du Ministère.

Le CBF a également poursuivi ses activités de plaidoyer auprès des institutions locales, notamment en rencontrant les maires de deux villes béninoises, Ouidah (la capitale touristique), et Porto Novo (la capitale administrative). Au cours de ces rencontres, la décision a été prise de mettre en place des conventions entre les deux villes et le CBF pour accompagner plus facilement les associations diasporiques porteuses de projets de co-développement. Des points focaux ont été désignés au sein du CBF afin d’assurer la mise en place et le suivi de ces conventions.

Les activités de dialogue institutionnel ont culminé avec la rencontre du CBF avec le Chef de l’État béninois, Patrice Talon. Au cours d’un échange d’environ trois heures, le CBF a fait part au chef de l’État des principales préoccupations des diasporas béninoises et lui a transmis un document de plaidoyer issu des recommandations émises lors du forum national de la diaspora organisé en 2013 à Cotonou et qui ont été amendées par le CBF, qui les a réajustées avec les nouvelles préoccupations des diasporas béninoises. Enfin, 14 projets de la diaspora béninoise de France intervenant dans les domaines-clés du co-développement ont fait l’objet de visites par le CBF, qui a sillonné les routes du Bénin pour visiter les porteur.se.s de projets sur le terrain. Ces projets sont accompagnés par le CBF et financés dans le cadre du PRA/OSIM, qui est piloté par le FORIM. Le mésoprojet PRA/OSIM mis en place à Porto-Novo dans le domaine de la gestion des déchets et de la valorisation des matières recyclables a fait l’objet d’une visite et d’une évaluation spécifiques à mi-parcours de son achèvement.

Le chef de l’État béninois avec 12 membres du CBF

Avec Patrice Talon, Président de la République du Bénin

Visite de projet à Djakotomey

Visite d’un projet PRA/OSIM lauréat en 2022 et qui doit débuter en 2023

Visite du mésoprojet PRA/OSIM à Porto-Novo

L'événement "Croyez-en vous" a été organisé par l'association Nostalgia Di Cabo Verde, membre de la Fédération des Associations Capverdiennes de France - FACF et du FORIM, afin de récompenser et de valoriser les jeunes diplômé.e.s des quartiers de Saint Denis. 

Après une 1ère édition à succès en 2021, cette 2ème avait comme volonté d'encourager la dynamique de la communauté capverdienne à Saint Denis, notamment via la cérémonie de remise de diplôme de différents profils (Bac à Bac+8) en gage de reconnaissance et valorisation de leur parcours souvent victime de préjugés. 

Ce "Weekend de l’insertion professionnelle" des capverdien(ne)s de France, a été l'occasion d'acquérir de nouvelles compétences dans la gestion de projet, et une réelle opportunité de créer des passerelles pour la jeunesse vers des différentes aspirations socio-professionnelles et parcours métiers via différents intervenants.

Le FORIM, en tant que réseau des diasporas solidaires, a pu participer au co-financement de l'événement dans le cadre du "coup de pouce", un dispositif d'appui financier réservé à ses membres pour soutenir leurs activités de valorisation de la diaspora en France.

Le 14 et 15 Octobre s'est tenu la Start Up Week-end édition Madagascar organisé par l'association Juniors pour Madagascar, membre de FACT Madagascar.

Cet hackathon est organisé pour encourager la jeunesse Malagasy en France a développé en équipe pendant 54 heures un projet de startup pour le développement et le rayonnement de  Madagascar.

Les participants ont été appuyés par différent.e.s coachs et expert.e.s en création d'entreprise et gestion de projet afin de concevoir un modèle économique viable et pérénne en répondant aux différentes problématiques du terrain. 

Le week-end s'est concrétisé par une série de pitch-contest devant un jury composé de divers financeurs notamment des business angels, des chefs d’entreprises chargé.e.s de désigner l’équipe gagnante.

Le FORIM est très heureux d'avoir pu participer au co-financement de l'événement dans le cadre de son dispositif "coup de pouce" créé pour appuyer les activités de ses membres en France en lien avec leur pays d'origine, mais aussi afin d'encourager des initiatives de développement local initiées par la nouvelle génération des diasporas.

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram