FORIM

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, organisée chaque année le 8 mars, le FORIM, réseau des diasporas solidaires, ses membres et leurs réseaux se mobilisent pour attirer l'attention sur la situation des femmes et l'égalité de genre ici et là-bas.

Tout au long du mois de mars, les membres et leurs réseaux – et le secteur de la solidarité internationale dans son ensemble – vous proposent des rencontres, temps d’échange et moments conviviaux pour mettre en valeur les réalisations des femmes migrantes et issues des diasporas, et pour débattre des défis auxquels font face les femmes partout dans le monde aujourd’hui.  

Retrouvez ci-dessous la liste des événements organisés par nos membres et leurs réseaux associatifs dans le cadre de cette mobilisation. 

Le vendredi 7 mars

La place des femmes dans les religions - 15h-17h

Organisé par l’Association Arc-en-Ciel VSG

Informations pratiques : L'association Arc-en-Ciel vous invite à une rencontre et débat interactifs autour du thème "Les femmes et les religions".

Contact : associationarcenciel@orange.fr

Le samedi 8 mars

Femmes et entrepreneuriat - A partir de 13h

Organisé par l'Association des Jeunes Guinéens de France

Le 8 mars 2025, l’AJGF vous invite à célébrer la Journée Internationale des Droits des Femmes à travers un événement unique placé sous le signe de l’entrepreneuriat féminin !

Inspiration, échanges et challenges, cette journée sera rythmée par :

Informations pratiques : Maison des initiatives étudiantes 76bis Rue de Rennes, 75006 Paris

Contact : bureau@ajgf.org

Conférences / débats - A partir de 13h30

Organisé par l'Association En finir avec la polygamie (EFAPO)

Programme : conférences sur les Femmes et le sport, l'initiation à la boxe, la résilience par l’écriture et bienfaits thérapeutiques et exposition.

Infomations pratiques : à partir de 13h30, 13 rue Ollivier Beauregard, 91380 Chilly-Mazarin

Ateliers-théâtre forum-buffet-concert - De 14h à 21h

Organisé par le collectif la Lanterne et l’association Sauvegarde 95

Programme : Free shop, ateliers, exposition, débats, théâtre forum, concert et plein d’autres surprises.

Informations pratiques : 2 Avenue du Jour, 95800 Cergy

Contact : 07 71 91 63 89

Le partage des tâches, c’est pas toujours ça ! - De 13h à 18h

Organisé par l'association la voix des femmes

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, l'association La Voix des Femmes en partenariat avec l'association Demain Villemomble, un événement festif, convivial, gratuit et ouvert à toutes et à tous.

Informations pratiques : au 118 Grande Rue, salle Jean Mermoz de 13h à 18h avec de nombreuses animations, ateliers et interventions !

LA MOUDAWANA : Droits des familles au Maroc et son pendant en France - à 14h

Organisé par l'association les Deux-Rives

L'association les Deux-Rives en partenariat avec France Victime et l'association Derrières les Murs organisent des Ateliers de Réflexions.

Informations pratiques : A la maison de Quartier de la Tabellionne à Vernouillet

Le samedi 15 mars

Mudjer, berço di humanidade - 14h

Organisé par l'association NDM - Nu Djunta Mo

Un évènement qui rend hommage aux femmes cap-verdiennes, piliers de la culture du Cap-Vert, passeuses d’histoires et gardiennes des traditions.

Informations pratiques : Centre de loisirs de Montataire, Av. Anatole France, 60160 – Montataire

Le 08 mars célèbre la Journée Internationale des droits des femmes. Il tire ses origines des mouvements des femmes syndicalistes du 20e siècle. Cette journée est une occasion de revendiquer les droits des femmes, de visibiliser les figures féminines impactantes et de valoriser les actions menées en faveur des femmes. 

Chaque mois, le FORIM met en avant via sa campagne OSIM du mois, l’engagement des associations de la solidarité internationale lauréates du PRA/OSIM, qui ont suscité un réel impact positif dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durables (ODDs).  

Dans le contexte de la journée internationale des droits des femmes, découvrez l’OSIM du mois de mars : L’association KEUR KAMER pour son projet Programme d’appui à la réalisation d’un périmètre maraîcher et au renforcement d’un groupement de 150 femmes

Présentation de l’association KEUR KAMER

Créée en 2011, l’association KEUR KAMER a pour objectif principal, l’insertion socio politique et économique des africains résidents à Paris en France. Dans son activité en France, l’association met en place les services suivants : 

L’association agit également en Afrique notamment au Cameroun, avec la conception et la réalisation de projets en faveur des personnes démunies, de la petite enfance, et des femmes.

Le projet de KEUR KAMER en faveur des femmes En 2018, l’association a bénéficié d’un cofinancement du FORIM via son Programme d’Appui aux Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations PRA/OSIM. A travers son projet dédié aux femmes Programme d’appui à la réalisation d’un périmètre maraîcher et au renforcement d’un groupement de femmes au Cameroun.

Les impacts du projet à terme sont multiples :

Le dispositif Coup de Pouce du FORIM a, depuis le début du programme APID (Appui aux Initiatives des Diasporas) en juin 2023, accompagné une quinzaine de projets.  

Ainsi, 17 projets auprès de 10 associations ont bénéficié de subventions de 1 000€ à 2 000€ pour la réalisation de leurs activités jusqu'à aujourd'hui.  

Ces actions contribuent à l’intégration des personnes issues des migrations à travers des formats très divers, que nous vous présentons.  

2024 fut une année marquée par les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Le sport a également été à l’honneur des actions des diasporas ! Le dispositif du coup de pouce a ainsi accompagné deux actions de ses OSIM en lien avec cet événement.  

L’association capverdienne Cap Vers Les Etoiles, a souhaité, à l’occasion des JOP 2024, mettre en avant le sport et la culture capverdienne à travers un événement dédié aux jeunes. Organisée à Aulnay Sous Bois, cette journée a permis d’initier des jeunes à 17 sports olympiques parmi lesquels certains qui ont connu un engouement fort durant les JO. On peut penser au cecifoot, au judo, au tir à l’arc, à la course fauteuil ou encore l’escrime. De nombreux champion.nes sont nés de ces ateliers ! L’événement a également permis de présenter la culture capverdienne à travers un défilé, des spectacles de danses traditionnelles, de la danse et de l’artisanat local. Les célébrités n’ont pas manqué, un photographe renommé (Gabriel Da Costa) qui a proposé une exposition photo et plusieurs sportives/sportives qui ont apporté leurs témoignages. Parmi eux Thomas Martine de l’escrime, Sofia Ribeiro Tavares du saut à la perche, Sébastien Homo, Sandra et Maria Ribeiro. Soutenu par la collectivité, cet événement a permis de sensibiliser les jeunes à la pratique du sport et à favoriser l’interculturalité et la cohésion sociale.

En Nouvelle Aquitaine, le COSIM et son association Youth4Sport, ont organisé un salon réunissant différentes associations diasporiques et sportives. Des tables rondes ont permis de mettre en avant les projets réalisés au Togo en lien avec le sport, de valoriser les sportifs de la diaspora et permettre la mise en réseaux des associations diasporiques présentes (ivoiriennes, sénégalaises, togolaises, béninoises).  

Le 6 février, met en lumière la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines qui consiste à sensibiliser le monde à ces pratiques qui constituent une violation des droits humains fondamentaux.

Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines | Fonds des Nations Unies pour la population

A l’occasion de cette journée, le FORIM souhaite mettre en lumière l’engagement de Martha Diomandé et son association ACZA (Culturelle Zassa d’Afrique), qui « lutte contre l'excision, dans le respect des traditions ». Un parcours exceptionnel qui illustre le rôle primordial des diasporas dans le double-espace, comme médiateur et vecteur de changement.

Accueil - ACZA - lutte contre l'excision

Fille et petite-fille de matrone, Martha Diomandé s’est faite excisée à l’âge de 7 ans et était prédestinée à son tour, à devenir matrone de son village de Kabakouma, dans le nord-ouest de la Côte d’Ivoire.

Passionnée par la danse, elle devient rapidement une danseuse et une chorégraphe reconnue. Elle quitte alors son pays et pose ses bagages en bretagne, en France, tout en continuant à partager et transmettre son art.

Un jour, à la mairie de Rennes, elle assiste à une conférence sur l’excision et ne reconnaît pas son récit, au contraire. La conférence décrit l’excision comme un crime. Elle se sent « humiliée et salie » mais en même temps, c’est grâce à cette conférence qu’elle se retrouve en tant que femme.

Après cet événement, elle rentre en conflit contre elle-même. Première concernée par l’excision, deux visions s’entrechoquent : celle qui est portée par sa culture, qui ne prend pas en compte les démarches scientifiques et celle qui est portée par les scientifiques, qui ne prend pas en compte les cultures.

C’est à ce moment-là que son engagement prend tout son sens. Elle réalise que sensibiliser à l’excision en Europe ne suffit pas à faire évoluer la situation sur le terrain. Trente ans après avoir été excisée, elle constate que rien n’a changé : malgré les campagnes de sensibilisation dans le monde et les lois nationales interdisant la pratique, 100 % des filles subissent encore l’excision.

Si son objectif est bien et bel de faire éradiquer l’excision, elle vise à le faire tout en respectant les traditions.

« L’excision ne se combat pas avec des armes », rappelle souvent Martha. Il faut y parvenir sans heurter les croyances et les traditions pour ne pas créer de frustrations ou de mécompréhension.

« Elle propose une approche différente pour éliminer cette pratique, approche mise en œuvre par l'association ACZA. Cette dernière reconnait aux matrones, le droit de mener leur propre réflexion, de parcourir leur propre chemin de prise de conscience des dangers de l'excision, grâce aux actions menées par l'ACZA, et qui ouvre la voie d'un arrêt pérenne et conscient de la pratique dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. »

En 2003, l’association ACZA est lauréate du PRA/OSIM, son premier financement. Elle a ensuite eu de co-financement en 2014 et 2017. Lors de la JIM 2024 qui avait comme thématique : « Migrant.e.s, force de changement dans le double espace », Martha Diomandé a souligné l’impact au-delà du financier qu’a eu le PRA/OSIM sur son association :

« Mon combat, qui est la lutte contre l’excision, a été crédible dans mon pays d’origine, - car ma façon de militer était incompréhensible pour les féministes - parce que je parlais de droits à accompagner, former et reconvertir les matrones. Notre premier financement a été donné par le FORIM, via le PRA/OSIM. Et aujourd’hui, nous sommes une association autonome, avec des salariés et tout ça n’aurait pas été possible sans ce premier financement. »

A partir du 06 jusqu’au 19 février 2025, une caravane de lutte contre l’excision va sillonner la Côte d’Ivoire. L’objectif de cette campagne est d’aller au contact des populations pour les sensibiliser et de créer des ambassadrices de la lutte contre l’excision au sein des communautés.

Mutilations génitales féminines : une caravane de lutte contre l'excision en Côte d'lvoire débute le 06 février prochain ( ONG) - Abidjan.net News

Créé en 1999 à Villeneuve-d’Ascq, le Conseil des Béninois de France (CBF) est une fédération de près de 40 associations Béninoises qui agissent ici et là-bas. Le CBF a été membre fondateur du Forum des Organisations de solidarité internationale issues des migrations (FORIM) en 2002.

Le FORIM, réseau des diasporas solidaires, a permis d’accompagner près de 60 projets vers le Bénin dans le cadre du PRA/OSIM. Agrégés, les montants totaux des projets accompagnés par le CBF, dont certains en son nom propre, dépassent 2 600 0000 € (1, 7 Milliard de Francs CFA).

En décembre 2024, le Conseil des Béninois de France (CBF) a célébré ses 25 ans d’existence à travers une série d’événements ici, à Paris, en France mais aussi là-bas, à Cotonou, Bénin.

A cette occasion à Paris, le Président du FORIM, Mackendie Toupuissant était présent aux côtés de Mme Corine Brunet, Ambassadrice du Bénin en France et M Jean-Charles Ahomadegbe, Président du CBF et ancien Président du FORIM, pour parler des projets portés, accompagnés et suivis par le CBF depuis 25 ans notamment dans le cadre du PRA/OSIM.

Les diasporas jouent un rôle essentiel dans la poursuite des ODD mais aussi pour la cohésion sociale entre les peuples. A Cotonou, lors de la conférence de presse célébrant cet anniversaire, Mme Myrina Amoussouga, représentante du Ministère des Affaires Etrangères du Bénin a tenu à souligner le rôle essentiel du CBF en ce sens : « Je tiens à vous exprimer toute la gratitude au nom de ce Ministère et tous les autres Ministères du Bénin pour tout ce que votre association fait à l’endroit du Bénin et tous les pays en développement »

Reportage de Planète Terre à Terre TV : Conseil des Béninois de France 25 ans au service du développement durable ici et là bas

Pour suivre cette mission de près, nous vous invitons à nous suivre sur nos réseaux sociaux :

Le dispositif Coup de Pouce du FORIM a, depuis le début du programme APID (Appui aux Initiatives des Diasporas) en juin 2023, accompagné une quizaine de projets.  

Ainsi, 15 projets auprès de 10 associations ont bénéficié de subventions de 1 000€ à 2 000€ pour la réalisation de leurs activités.  

Ces actions contribuent à l’intégration des personnes issues des migrations à travers des formats très divers, que nous vous présentons. 

 La culture pour favoriser l’interconnaissance et la cohésion sociale 

La moitié des actions accompagnées ont permis de valoriser les cultures des diasporas et les talents issus des migrations pour promouvoir l’interculturalité.  

Parmi elles, les festivals malgaches Taombaovao des associations Malgasy Women Empowerment et Tetikasa Ala et ZAMA de la Fédér’Action Madagascar (FACT MADAGASCAR, membre du FORIM). Réalisé à La Recyclerie le week end du 8 mars, le festival Taombaovao a réunis près de 3 000 participant.e.s dont de nombreux/ses malgaches issu.e.s des premières et deuxièmes générations autour des questions d’écologie et de l’autonomisation des femmes. De nombreux ateliers étaient organisés, un village d’association ainsi qu’un pop up et un concert d’artistes féminines.  Sur le thème « Sous le signe de la résilience », le ZAMA organisé au jardin d’Agronomie Tropicale (Nogent sur Marne) a proposé des de courts métrages malgaches, des table rondes (ex : jeunesse et engagement, résilience et cultures émergentes, résilience et répatriation), un village festivalier (village des enfants, artisanal, des association), des expositions et food trucks de plats typiques. Ces deux événements fédérateurs ont renforcé la fierté et d’appartenance à la communauté malgache. 

Dans la région Moselle, la culture capverdienne a été mise à l’honneur de la fête de la Saint Jean, grâce à l’Association Cap Verdienne de Moselle (membre de la FACF, fédération capverdienne membre du FORIM). L’association a organisé l’événement autour d’un tournoi sportif, en proposant des défilés de modes et danses folkloriques, une soirée dansante, qui ont fait rayonner la culture capverdienne dans la région.  

En région Occitanie, ce fut la culture Manding qui fut à l’honneur de l’événement « Manding en fête » organisé par le COSIM OP et la musique capverdienne lors d’un festival organisé par l’Association des Femmes Capverdiennes de France (AFCVF, membre de la fédération capverdienne). 

Chaque année, à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant.e.s le 18 décembre, le FORIM – réseau des diasporas solidaires – célèbre à Paris l’apport des migrant.e.s à notre société. La thématique nationale de cette édition sera : « Migrant.e.s, force de changement dans le double-espace ».

Fort de son réseau diversifié et ancré dans tout le pays, le FORIM déploie cette célébration à travers la France avec cinq Journées des Migrant.e.s régionales organisées à Marseille, Strasbourg, Lyon, Rouen et Bordeaux. Chacune de ces journées abordera une sous-thématique spécifique en lien avec le thème national, pour illustrer la contribution des migrant.e.s dans toute leur richesse et diversité.

Plus d’informations à venir !

Le week-end du 26 et 27 octobre, le séminaire des Collectifs des organisations de solidarité internationale issues des migrations (COSIM) s’est tenu à Vaulx-en-Velin, près de Lyon, où siège le COSIM ARA.

Cet événement a rassemblé des COSIM de toute la France pour renforcer leur maillage territorial en région. Au programme : des ateliers dynamiques qui ont permis d’explorer en profondeur le statut des COSIM, de clarifier les liens entre les COSIM et le FORIM, et de définir des pistes concrètes pour favoriser une collaboration inter-COSIM plus solide et efficace. Un moment d’échanges riches et porteurs pour l’avenir de ces COSIM !

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram