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Interview de Mme Adamou HANAROUWA ancienne sportive de Haut Niveau, plusieurs fois Championne du Niger de taekwondo et Présidente de l’association TKD UN SPORT POUR TOUS dans le cadre de la campagne " une femme, un mois, une histoire" 

Visionnez la vidéo sur notre chaîne YouTube : https://youtu.be/iW-OAsBfd3s

 

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Portrait de Mme Etshumba MAVUNGU Présidente de l’Association Soleil aux Populations Vulnérables en RDC
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A l'occasion de la Journée Internationale des Migrant.e.s. 2019, découvrez la campagne " Migrations : partageons nos richesses ".
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Fruit de la collaboration entre le FORIM, la Fondation pour la Nature et pour l’Homme, France Volontaires, le programme programme Génération Climat et le CRID, ce web-doc a été réalisé par six jeunes, dont des lauréats du programme, engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique.
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Je suis Jesse Monica, ou Miss Domingo de mon nom d’artiste, 31 ans, Benino-Congolaise, Styliste-modéliste. J’ai aussi suivi des cours de communication des entreprises et archivage à Cotonou. J’ai eu à travailler depuis mon plus jeune âge au Bénin pour différentes organisations comme PSI qui est une organisation américaine sur la thématique de la santé sexuelle des femmes et des minorités sexuelles. Ensuite, j’ai collaboré avec l’ambassade de France au Benin pour la défense des droits des personnes et des minorités sexuelles. A Tunis, j’ai travaillé pour médecin du monde en parallèle de mon activité de styliste modéliste.

Pouvez-vous me décrire votre parcours migratoire ?

Née en Centrafrique, j’ai quitté à 4 ans ce pays pour le Sénégal. J’y suis resté sept ans où j’ai vécu avec ma famille, mon père étant agent international.  Nous ne restions donc pas longtemps dans les pays. Nous avons donc vécu dans de nombreux pays ma famille et moi depuis toute petite : la Centrafrique, le Sénégal, la Côte d’Ivoire (j’y ai passé dix ans), puis le Benin, le Togo et le Burkina Faso. Comme étudiante, mon parcours migratoire s’est poursuivi vers le Benin pendant deux années où j’ai fait des études de communication et archivage. A la fin cette période, je suis partie étudier 4 ans en Tunisie le stylisme modélisme.

Pourquoi le choix de vivre en France ?

Je n’ai pas choisi de vivre en France, c’est la France qui m’a choisie. Plus précisément, l’UNHCR a présenté plusieurs dossiers aux nations qui la compose et le ministère de l’intérieur français a décidé de me réinstaller en France, en particulier à Lyon. J’étais dans un programme de réinstallation, pour des raisons médicales, des raisons aussi socio-politique, En tant que femme noire et chrétienne, je n’aurai pas pu rester en Tunisie très longtemps.

Pouvez-vous m’en dire plus sur ton intégration ici en France et en particulier à Lyon ?

J’ai bien vécu le changement ; j’avais un peu l’habitude et j’étais déjà venue en France pour des vacances. Je ne me suis pas sentie vraiment nouvelle sur le territoire. Depuis mon enfance, j’ai suivi un cursus en système français, aussi j’ai beaucoup d’amis françaises et français ce qui fait que je n’ai pas vraiment été dépaysée en arrivant. Par contre, l’intégration a été un peu difficile d’un point de vue administratif et de la vie au quotidien : les transports, l’administration, la préfecture.

Quelles sont les idées reçues, entendues ou vécues ?

Concernant les idées reçues sur les migrantes, il y’a déjà la fameuse idée qu’on vient pour voler le travail des français. Je pense que je suis arrivée à une période où la tension politique était à son comble en ce qui concerne l’immigration.  Même en ayant été choisie par la France pour venir vivre ici, je me suis retrouvée avec des personnes en face de moi notamment, des agents de préfecture et ou de municipalité qui étaient très condescendantes, très hautaines qui me demandaient ce que j’étais venue faire ici. C’était pour moi l’occasion de leur rappeler que je n’avais pas demandé à venir ici spécialement et que c’était un choix du gouvernement.

Entre autres idées reçues entendues, il y a la prostitution. La responsable régionale de la CMU conseillère médecin qui m’a refusée de m’accorder la CMU m’a fait tout un long discours malgré le fait qu’elle disposait de mon dossier et des raisons de ma présence sur le territoire Français. Elle a eu des propos assez racistes en me disant qu’elle ne traitait pas avec des personnes prostituées, alors qu’elle avait mon CV, mon parcours universitaire. Il y a aussi le fait que beaucoup de personnes étaient surprises du fait que je comprenne le français et que j’ai un certain niveau intellectuel comme si une femme migrante était forcément analphabète et pas dotée d’intelligence et de capacité de comprendre une langue. Ce sont quelques illustrations parmi d’autres des problèmes rencontrés.

As-tu des conseils à donner aux femmes migrantes ?

Ne vous laissez pas impressionner et ne vous laissez pas faire. N’hésitez pas à mettre en avant votre richesse linguistique et humaine. Dans ma recherche de travail, avec un CV très bien fourni, on me propose toujours de faire la nounou ou la femme de ménage ; c’est assez frustrant au regard de mes études supérieures et bien que j’ai beaucoup de respect pour ces travaux qui sont très physiques et très demandant. Même Pôle Emploi ne prend pas en compte mes différentes qualifications. Je veux dire aux femmes migrantes qu’elles ne déméritent pas et qu’elles ne doivent surtout pas abandonner ; s’il faut prendre des cours de français qu’elles le fassent même si psychologiquement c’est très difficile et pénible.

Quels mots résumeraient votre parcours ?

Difficile pour les raisons précédemment citées. Mais rencontre aussi parce que j’ai aussi eu l’immense chance d’avoir des amis qui ont vécu ici très longtemps. Mais pour le reste, c’était comme renaitre à 29 ans ; il a fallu littéralement repartir de zéro. Extraordinaire surtout car je vois ce que j’ai accompli en 3 ans, et ce n’est que le début.

Je suis consciente que beaucoup de femmes migrantes n’ont pas eu cette chance et que par conséquent moins de portes leurs ont été ouvertes et aussi moins de compréhension.  J’insiste vraiment sur la difficulté de se réintégrer en France. J’en avais déjà une petite idée mais venir ici m’a permis de me rendre compte de cette réalité-là ; et d’en être encore plus attristée parce qu’elle est beaucoup plus violente que ce que j’ai eu en entendre. Difficulté et rencontre parce que tout se joue vraiment à ta tête et à la tête de la personne sur qui tu tombes. Il nous ait arrivé de tomber sur des personnes très gentilles qui nous ont facilité énormément les procédures, tout comme de tomber sur des personnes qui étaient volontairement méchantes qui ont fait volontairement retarder mon dossier parce que je suis une personne migrante. On ne nous le dit pas, mais on le comprend assez facilement.

L’ouverture d’esprit que j’ai est dû aux nombreux voyages effectués dès mon enfance.  Je peux me sentir chez moi un peu partout ; cela nous a permis à ma famille et moi à très vite nous intégrer et adapter au pays dans lequel nous vivons. C’est une grande richesse mais aussi une grande faiblesse. Cela a bercé ma naïveté pendant très longtemps. En étant passé par les pays africains qui étaient essentiellement cosmopolites où on trouvait beaucoup de nationalités et qui étaient très accueillants, j’ai pensé que le reste du monde était exactement pareil ; qu’il suffisait d’arriver dans un pays, de le vouloir très fort et de s’intégrer et que tout se passerait bien. Dès que j’ai quitté la partie subsaharienne du continent, j’ai compris que j’étais noire et qu’il y’avait des personnes qui ont un problème avec cela. Par rapport à la Tunisie, en France l’avantage c’est que c’est moins violent verbalement, physiquement mais on est confronté au même plafond de verre. 

Y’a-t-il un message à faire passer par exemple à nos décideurs politiques sur cette question ?

Le message à faire passer serait que nos ambassades ici fassent un peu plus de suivi et soient peut-être plus à l’écoute vis à vis de leurs ressortissants et du public. Si possible qu’ils aient des accords bilatéraux, notamment pour les préfectures parce que c’est juste invivable. Il est temps que la diaspora y compris nos gouvernements et toutes nos représentations diplomatiques sur place prennent à bras le corps le problème et essaient des solutions.  C’est à nous de faire bouger les choses.

 Quels conseils voudriez-vous donner aux femmes ?

Prudence et persévérance. Malheureusement pour elles, beaucoup des personnes qui sont à l’origine de leur misère sont celles à qui reviennent la responsabilité de changer les choses. Mais même dans la pire des situations, il y a toujours un.e allié.e qui attend de plaider notre cause. Le tout est de le.la trouver.

Que pouvez-vous dire sur cette campagne une femme, un mois, une histoire ?

Je pense que c’est une bonne chose, c’est même très intéressant parce que cela montre à d’autres femmes qui ont des idées, qui sont peut-être un dépaysées et perdues que c’est possible de monter son affaire, d’être son propre patron. Cela montre aussi aux hommes de chez nous que les femmes noires comptes et cela permet de valoriser leurs actions. Il y a encore malheureusement beaucoup d’idées reçues. Les parcours sont divers et variés mais sont tous aussi riches de ce que chacune a pu vivre et de ceux que chacune peut apporter. J’aimerai voir plus de femmes noires en France avec des postes à responsabilités. J’aimerai aussi en arrivant en France que les femmes soient informées de leurs droits et de leurs devoirs pour éviter de nombreux abus ; qu’il y ait des sensibilisations et des accompagnements des migrantes parce que beaucoup en arrivant ici se retrouvent complétement perdues et aux mains d’hommes et de femmes qui abusent d’elles ; qu’il y ait un peu plus d’accompagnement de nos communautés et surtout des jeunes filles qui sont très vulnérables permettant ainsi aux femmes de se libérer socialement. 

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À télécharger: 

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EDUCASOL et FORIM organisent une journée intra-réseau de capitalisation et de perspectives qui a pour objectif de dresser un premier état des lieux des acteurs, des pratiques et des enjeux associés aux démarches d’éducation aux migrations et de faire émerger des pistes de travail communes.
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Philo Makiese SITINA, est d’origine congolaise. Elle est Diplômée depuis 2006 en communication de la vingt-huitième promotion de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication(IFASIC) et d’une double maîtrise en communication, l’une à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences de l’Information et de la Communication (CELSA) et l’autre à l’université Paris Sorbonne IV. Elle est également titulaire d’un Master en management des projets, option vision stratégique, du Centre des Etudes Supérieures Industrielles.

Aujourd’hui, Philo Makiese SITINA a dix-huit ans d’expérience professionnelle dans différents métiers de la communication : journalisme, communication, management, gestion des processus électoraux, entrepreneuriat.

En France, où elle s’est installée, elle a investi dans le secteur des médias. Elle a fondé l’Association Radio Afrique France, web radio qui a pour mission d’établir un pont fonctionnel entre l’Afrique et la France. Cet engagement lui a valu de recevoir, en Juin 2018, le prix Jeunesse et Migration subventionné par l’Agence française de développement.  Les retombées de ce prix ont été affectées au financement d’un documentaire sur la valorisation des actions des diasporas africaines de la région de Normandie.

Philo Makiese aura été successivement : journaliste au quotidien kinois Le Phare, experte au sein du système des Nations Unies en RDC (PNUD, UNFPA, UNOPS, MONUC) et en Côte d’Ivoire (MONUCI), animatrice et productrice d’émissions à Radio HDR (France), Agent-conseil en communication et Relations Publiques (France).

Jusqu’à ce jour, Philo Makiese allie son statut de femme au foyer avec une carrière professionnelle exemplaire. En sa qualité de femme leader, elle réfléchit sur la manière dont elle pourrait impacter positivement sur la bonne marche de son pays la République Démocratique du Congo. Pour cela, elle caresse le rêve de briguer la magistrature suprême en 2023.

Pourquoi ton engagement dans la politique et la campagne présidentielle ?

Mon engagement politique résulte de l’observation que j’ai faite depuis quelques années de la vie quotidienne de mes compatriotes et de la gestion du pays par les hommes politiques depuis 59 ans d’indépendance de la RDC, mon pays. La souffrance sans nom des congolais, qui vivent pourtant sur un des sols les plus riches de la planète et pourvu de toutes les ressources matérielles et humaines, est un véritable scandale que je ne peux plus supporter.

Il n’existe presque pas une seule ressource matérielle sur le sol ou le sous-sol de la planète que l’on ne retrouve au Congo. Depuis trois décennies, les congolais fuient leur pays pour s’établir ailleurs. Cette fuite des cerveaux appauvrit mon pays et laisse libre cours aux dictatures les plus funestes qui s’enrichissent au détriment de l’ensemble de la population. Pendant ce temps, le pays manque d’infrastructures de base, de routes, d’eau potable, d’électricité, d’installations sanitaires, sans compter l’éducation de la jeunesse qui a régressé à un niveau inimaginable et la corruption à grande échelle qui mine l’avenir du pays.

C’est tout cela qui m’a poussée à me jeter dans l’arène politique et me positionner pour 2023, à la magistrature suprême. Cette campagne, au-delà de la révolte que j’éprouve en voyant la situation socioéconomique de mon pays, je la vois aussi et surtout comme un appel à toutes les femmes de s’impliquer réellement et davantage dans la politique en Afrique. Il s’agit de casser les stéréotypes et d’appliquer réellement la parité dans les institutions de mon pays, faire en sorte que les droits des femmes ne restent pas dans les discours et soient appliqués et vécus. Je voudrais que les femmes fassent confiance en leur pouvoir de faire changer les choses, après l’échec des hommes de construire une Afrique moderne et forte, capable d’assurer le bien-être à ses populations

Que peux-tu dire pour déconstruire les idées reçues sur les femmes migrantes ?

Les femmes migrantes sont aussi actives que les autres et autant que les hommes. Comme dans leurs pays d’origine, elles participent à la résolution des problèmes dans leurs foyers, à travers notamment l’éducation des enfants, en travaillant selon leurs compétences et en créant au besoin de l’emploi là où c’est nécessaire, comme c’est le cas dans bon nombre d’associations. Il existe des idées négatives selon lesquelles les femmes migrantes sont oisives et ne se soucient que de mettre au monde des enfants pour percevoir les allocations familiales. Ceci n’est pas vrai. Si vous observez bien, vous constaterez que beaucoup des associations issues des migrations sont tenues par des femmes, qui ont gardé des valeurs de solidarité et d’altruisme qu’elles véhiculent dans leurs activités au sein de leurs associations. Loin d’être oisives, ces femmes ont gardé le réflexe de travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles. On les retrouve partout, dans tous les corps de métier.

As-tu des conseils à donner aux femmes migrantes ?

Un seul conseil, avoir confiance en elles-mêmes et ne pas oublier d’où elles viennent, et rester solidaires avec leur pays d’origine. Garder en tête que partout en Afrique, le rôle de la femme dans l’économie des pays est déterminant, même si dans la majeure partie des cas, elles interviennent dans l’informel.  C’est d’ailleurs le secteur informel qui est le plus dynamique en Afrique.

J’invite également les femmes migrantes à mettre à profit leur séjour dans les pays développés pour poursuivre leurs études et acquérir suffisamment des connaissances intellectuelles et des compétences qui leur permettront de comprendre les grands enjeux du monde, de mieux s’affirmer et mener efficacement des projets de développement pour leur pays d’origine. Elles doivent également transmettre ces connaissances aux jeunes générations, afin d’assurer un meilleur avenir à l’Afrique et aux autres pays peu développés.

Quel mot résumerait ton parcours ?

Combative.

Que peux-tu dire sur cette campagne une femme, un mois, une histoire ?

La campagne « une femme, un mois, une histoire » est une initiative très louable qui permet d'enrichir la documentation existante sur le rôle de la femme, en montrant son apport permanente à l’essor économique et social mondial. J’apprécie particulièrement cette campagne du fait qu’elle met gracieusement à la disposition des femmes migrantes des outils pour valoriser leurs différents parcours et leur travail. C’est un apport non négligeable pour leurs stratégies de communication, considérant la notoriété dont leur fait bénéficier le FORIM en France et à l’international. Elles pourront ainsi faire connaître leurs aspirations dans le monde entier, et pourquoi ne pas décrocher des partenariats ? C’est une excellente chose.

 

Femme indépendante, battante, visionnaire, vertueuse et souriante, Natacha Sibly LOKPO est une jeune femme entrepreneuse née le 9 octobre 1985 à Abidjan en Côte d'Ivoire. Elle est issue d'une famille recomposée de deux sœurs et quatre frères. À l'âge de sept ans, elle arrive en France. Dix-ans ans plus tard, elle obtient son baccalauréat en hôtellerie restauration et devient maman de son premier fils à l'âge de dix-sept ans. Consciente de son nouveau statut, elle rejoint un foyer de jeune maman dans le (95) qui lui permettra de concilier études, vie professionnelle et vie de mère pendant trois ans.

Polyvalente, curieuse et pleine d'ambition à la recherche d'évolution personnelle et professionnelle, elle intègre la prestigieuse école HEC Paris dans le parcours Stand Up. Elle fût dernièrement, secrétaire Maintenance à la SNCF Paris pour l'entreprise BTP Misnard. Actuellement, mère de deux fils, elle est  aujourd’hui une jeune femme d'affaire évoluant dans l'économie, sociale et solidaire.

Comment vous est-il venu l’idée de la création de l’ONG Rêve D’Ivoire ?

Nous observons tous les jours avec désarrois que l’Afrique s’appauvrit de plus en plus, par ses multiples guerres, ses instabilités politiques, ses famines, ses maladies et récemment ses actes de terrorismes. Quelles que soient les causes de cette situation et leurs durées, il y a des êtres qui en paient le prix.

L’idée de créer l’ONG Rêve D'ivoire est partie du constat que seulement une petite partie de la communauté africaine se sent concernée par l’entraide des uns envers les autres. Avec un constat, qu’une partie  préfère observer et/ou  critiquer ou bénéficier des dispositifs.

 La misère humaine est le problème de tous et de  tout un chacun. Rêve D'ivoire souhaite apporter sa pierre à l’édifice par des actions sociales et humanitaires luttant contre l’immigration à n’importe quel prix, la pauvreté et la précarité. 

L’O.N.G est une association sans appartenance politique ni religieuse centrée sur ses programmes. Ses statuts sont déposés et enregistrés auprès des autorités françaises depuis le 26 juin 2016. Nous avons une antenne Rêve d'ivoire à Abidjan et  envisageons Rêve D'ivoire à Londres pour 2019.

Qui est Rêve D’Ivoire?

Rêve D'Ivoire « C’est un enfant du continent prêt à rêver d’une Afrique meilleure qui met tout en œuvre pour que son rêve se concrétise ». Il s’agit d’une équipe composée de femmes et d’hommes dynamiques mettant la dignité humaine au cœur de nos actions de tous les jours. Nous avons une équipe de trente personnes situées à Abidjan en Côte d’ivoire.

Nous avons pour objectifs de sensibiliser la diaspora africaine, de combattre la misère, la pauvreté et de redonner la dignité aux populations.

Quelques actions déjà menées ?

Dans la poursuite de nos objectifs, nous avons déjà commencé à mener plusieurs actions en France et en Côte d’Ivoire. Sur la sensibilisation de la diaspora, il y a eu des repas de partage, de l’Afro basket, la journée Beauté, un défilé en tenue traditionnelle, Akwaba in cote (festival des solidarités Paris 19eme). Nous projetons d’organiser une soirée gala de charité à l’UNESCO pour les trois ans de l’ONG pour fin d'année 2019. Sur le plan de l’aide humanitaire nous avons fait des maraudes, des collectes et distributions de vêtements, fournitures Collecte en tout genre  distribution depuis Paris et Abidjan  (Côte d’Ivoire). Nous avons pour projet la création des centres d'hébergement pour les sans domicile fixe en France et la création d'un centre de formation en Côte d'ivoire, d’un Centre de formation en musique, l’organisation de diverses Masterclass, la création d’emploi, le parrainage et la scolarisation de notre jeunesse dans les rues ivoiriennes.

Une 1ère  Boutique Solidaire au nom de Frip2Reve est ouvert en France au 12 Rue du Beffroi à Beaumont sur Oise.

 

Pouvez-vous me dire comment t’es venue l’idée de la boutique ?

L’idée m’est venue de l’exemple d’Emmaüs. La boutique permet de trouver les finances  pour le développement de nos actions. N'ayant obtenu jusqu'à aujourd'hui aucune subvention de l'état, il nous fallait trouver des solutions d’auto -financement.

Quels sont vos besoins actuels ? 

Nous pouvons citez en urgence par exemple des box pour nous permettre de stoker les dons, un véhicule de type utilitaire, un bureau, des partenaires des membres  (transitaires, salles), des sponsors (toutesentreprises),  des bénévoles,  donateurs.trices  et des d’adhérent.e.s.

Quelle est votre ambition ?

Rêve d’ivoire  souhaite s’inscrire dans la lignée des 3 associations comme le Secours Catholique, Association Emmaüs et les restaurants du cœur.

Quelles sont vos qualités et défaut ?

Dynamique, sensible, Franche et battante sont mes qualités et mon défaut pleine d’énergie et trop patiente.

Un mot sur cette campagne « Une femme, un mois, une histoire »

Je tenais à remercier tout d’abord,  l’Organisation des Femmes Africaine de la Diaspora (OFAD) la Présidente Suzanne BELLOUNN, une association dont  je suis  membre qui m’a permis de grandir, d'apprendre, de faire de belles rencontres et de connaître le FORIM dont cette  campagne. Je voudrais dire aux femmes et aux jeunes de se rappeler de la citation de Mme Ellen SIRLIEF Johnson « Si tes rêves ne t’effrayent pas, ils ne sont pas assez grands » 

Ensembles, nous sommes le Rêve Africain ;  Vouloir c'est pouvoir ;  Seule on va vite ensemble on ira Loin.

 

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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