L’étude a été conduite à l’initiative de laFondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH) et du Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations (FORIM).
90 questionnaires ont été renseignés via les réseaux sociaux et 20 entretiens menés avec des structures du domaine de l’environnement et de la solidarité internationale par une équipe pluri disciplinaire.
L’étude renseigne sur le lien entre environnement, vie citoyenne et solidarité internationale chez les jeunes issus des migrations. Elle révèle qu’ils ont un bon niveau de connaissances de la thématique environnementale et une approche cohérente entre leur vision de l’environnement en France, dans le pays d’origine de leurs parents et leurs gestes écocitoyens quotidiens (tri des déchets, économie d’énergie, utilisation des transports en commun).
Pour ces jeunes, l’environnement est un enjeu citoyen, acquis principalement à l’école. C’est un sujet transmis entre parents et enfants qui se rapporte à la fois au pays d’origine et à la vie quotidienne en France.
Malgré leur intérêt, encore peu de jeunes sont engagés dans des associations de protection de l’environnement, principalement par manque de temps et d’information. Au regard du calendrier politique (Conférence
internationale sur le climat) et de l’actualité récente en France, les conclusions de l’étude de la FNH et du FORIM reçoivent un écho favorable d’acteurs associatifs et institutionnels : l’engagement environnemental est un lien
possible entre citoyenneté, solidarité et identité des jeunes issus des migrations.