Suite au lancement de l’appel à projet 2021 via son portail d'appui en ligne pour la 1ère fois, le Comité d’Examen Paritaire (CEP) s’est réuni Mardi 7 Décembre 2021 pour finaliser le travail d’instruction des projets admissibles aux financements du programme PRA/OSIM.
Pour l’appel à projet 2021, 177 projets ont été présentés par des OSIM souhaitant un soutien pour réaliser un projet de développement local dans les secteurs suivants : Santé / Education / Eau / Développement Economique / Développement Rural et Agricole / Développement Social.
Après instruction, 76 projets ont été retenus par le jury et recevront un co-financement jusqu’à 15 000 euros, une enveloppe pas supérieure à 70% du montant total du projet.
Comme établi par le programme, les OSIM ont pu bénéficier du soutien des Opérateurs d’Appui labellisés [OPAP] du PRA/OSIM pour pouvoir déposer un projet. Cet accompagnement des OSIM par les OPAP est obligatoire et totalement gratuit dans le cadre du PRA/OSIM.
Encore toutes nos félicitations aux OSIM, les Opérateurs d'Appui et les membres du CEP pour leur engagement envers l'enrichissement du co-développement ici & là-bas.
LISTE DES PROJETS LAUREATS DU PRAOSIM 2021 B
L'association Femmes Entrainde et Autonomie - FEA, membre de la Fédération Femmes et Contribution au Développement, membre du FORIM, organise, dans le cadre de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l'exposition SEXposer : quand l'intime devient politique. L'exposition que l'on peut visiter au Pavillon des Canaux jusqu'au 22 décembre, présente un "récit photographique sur les droits sexuels et la vie affective des femmes migrantes". Réalisée dans le cadre du projet PhotoVoice, mené avec plusieurs autres associations.
Ce projet a pour objectif d'ouvrir "une fenêtre sur les droits et santé sexuels et reproductifs des migrantes et personnes issues de l'immigrations".
FEA est une association membre du réseau FECODEV. Cette plateforme d'associations rassemble "des femmes de la diaspora africaine qui apportent, tant la richesse de leur savoir-faire, la diversité de leur origines, que l'addition de leurs expériences, pour un monde plus solidaire et plus juste."
Le réseau est composé d'une quarantaine d'associations, qui oeuvrent dans le champ de l'insertion sociale, professionnelle et économique en France, de la coopération et de la solidarité internationale dans les pays du Sud, notamment en Afrique.
La Fédération appui des projets de co-développement, notamment en tant qu'Opérateur d'appui du PRA/OSIM, appui des associations, organise et participe à des rencontres thématiques internationales. Elle s'investit aussi, au niveau du FORIM au développement des stratégie de plaidoyer et de genre, ainsi que dans la vie associative.
Dans ce réseau, FEA, met en place des actions de sensibilisation sur l'histoires des femmes migrantes et issues des migrations et la lutte pour l'accès aux droits fondamentaux des femmes.
Le FORIM, réseau des diasporas solidaires, s’indigne de la nouvelle tragédie en mer qui a conduit au décès de 27 personnes lors de leur traversée de la Manche à la recherche d’une vie meilleure.
Qu’on ne s’y méprenne : c’est bien la responsabilité des politiques des états européens dont la France qui est en cause, et qui conduit, tous les jours et sur toutes les routes migratoires, à des drames similaires.
Les difficultés économiques, démocratiques, climatiques… poussent les personnes migrantes à emprunter des chemins de plus en plus risqués, et l’absence de voies légales de migration et de système d’accueil digne fait le lit de réseaux de passeurs criminels. Parmi les victimes, la présence d’enfants amplifie le désarrois. Cela doit forcer les Etats à repenser en profondeur leur politique migratoire.
A quelques jours de la célébration de la Journée Internationales des Migrant.e.s, nous rappelons que la France n’a toujours pas ratifié la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, que les violations des droits fondamentaux aux frontières de l’Europe sont quotidiennes comme le démontre également les situations cauchemardesques qui se passent entre la Bielorussie et la Pologne. La surenchère xénophobe s’enracine même au cœur des sociétés démocratiques, alimentée par les crises et la vulnérabilité des populations, qui profitent aux Etats et aux pouvoirs pour tisser leurs stratégies de domination et déstabiliser l’ordre géopolitique et économique.
Nous ne le rappellerons jamais assez : la mobilité internationale fait partie de notre humanité, et contribue aux richesses de nos sociétés.
Mackendie Toupuissant
Président du FORIM
Le FORIM a eu le plaisir de participer au Forum des partenaires du protocole de coopération entre la Seine Saint-Denis et l'Ile de Ngazidja, à coté de la PFAC 93, réseau des associations comoriennes de la Seine-Saint-Denis. Ce fut un forum enrichissant, avec la présence des maires de NGAZIDJA. Le FORIM accompagne la PFAC93 pour ouvrir la structuration au niveau national. La communauté comorienne fait d'ailleurs partie des diasporas fondatrices d’un FORIM.
A PROPOS DE LA PFAC-93
La PFAC-93 est née en Seine-Saint-Denis le 27 novembre 2011 à l'initiative des associations comoriennes du département.
LA PFAC-93 regroupe les associations de solidarité pour le développement des Comores et celles qui œuvrent pour l'intégration et l'insertion sociale dans le département du 93.
Le Collectif des élus Franco-Comoriens et la PFAC-93 ont œuvré pour la signature en 2011 du protocole de coopération entre la Seine-Saint-Denis, l’association des Maires de Ngazidja et le gouvernorat de l’Ile.
Parmi les engagement de la PFAC-93 :
- Assurer la représentation des associations comoriennes du département au niveau des instances associatives nationales,
- Être un espace d’échanges et d'information pour les associations en leur apportant les conseils nécessaires au renforcement de leurs capacités d'action,
- Valoriser l’apport des associations à la coopération internationale et affirmer l’implication des personnes issues de l’immigration dans le développement des Comores.
- Engager des synergies entre l’action des pouvoirs publics et celles des associations, gage d’efficacité dans la conduite des programmes de développement.
- Favoriser la coopération entre les associations, les autres acteurs de la société civile, les collectivités territoriales et les pouvoirs publics.
- Impulser une nouvelle dynamique de solidarité sur le territoire français au profit de notre pays d’origine, les Comoress partenaires
En ce jour de lutte internationale contre les violences faites aux femmes et aux filles, le FORIM se joint aux organisations de l’ONU et se mobilise pour sensibiliser et agir afin de bâtir un monde sans violence basée sur le genre. Par le biais de plusieurs associations œuvrant à la défense des droits des femmes et des filles et le travail de la Commission genre qui travaille à la transversalité du genre dans l'association, ses projets et les projets qu'elle soutient, l’engagement du FORIM et ses membres est marqué par cette volonté.Malgré l’ouverture de la parole et la sensibilisation au sujet, la société civile dénonce, aujourd’hui et tout au long de l’année, la persistance des violences à l’égard des femmes et des filles et le manque de solutions. La situation s’est aggravée depuis le début de la crise sanitaire avec ce que nomme l'ONU, la "Pandémie fantôme". Dans certains pays, les violences contre les femmes et les filles ont été multipliées par 5. C'est pourquoi les associations du FORIM se mobilisent aujourd'hui.
La PACOF, avec le soutien de l'Ambassade du Congo RDC, organise le samedi 27 novembre une journée de vernissage des actes du Symposium, enrichie d'interventions et présentations d'initiatives.
Cette mobilisation fait suite au 1er Symposium des Congolais de l'Etranger de France, qui avait eu lieu le 19 juin, où plusieurs recommandations étaient ressorties.
Modérateur de la Journée : KILEMA Kaminimini.
14H00 : début de la 1ère partie de la manifestation
14H00 – 14H30’ : Accueil des invités, des délégations des Responsables des Plateformes, des Réseaux d’associations des diasporas des pays installées en France.
14H30 – 14H40’ : Arrivée de la délégation du Sénat de la République Démocratique du Congo conduite par l’honorable Sénateur Augustin KAPYA NTUMBA et des officiels.
14H45 – 15H55’ : Visite de vernissage sous la conduite de l’artiste peintre sculpteur togolais Yao METSOKO ; échanges avec l’artiste.
16H00’ : Début de la 2ème partie de la manifestation
Compte-rendu du séminaire d’immersion au Maroc par Mesdames et Messieurs Laure YAMBA (Président de l’association Femmes et Changement de Comportement), Laura MASSELA (Présidente de l’association Solidarité Batoto et Vice-présidente de la PACOF) ; Claire TAWAB (Président de l’association CEFOK) ; Solange MER(Président de l’association Aide au Peuple Oublié et Vice-présidente de la PACOF) ; Lway MALEME (Chargé des missions à Via le monde) et KINGOMBE (médecin infectiologue)
Allocution du Chargé d’Affaires a.i. de l’Ambassade de la République Démocratique du Congo en France, Monsieur TAMBU MIKUMA Jean.
Présentation de l’Ecole de la Patrie Congolaise (EPC) par le Président de la Plate-forme des Associations Congolaises de France (PACOF).
Leçon inaugurale de l’EPC par l’Honorable Sénateur Augustin KAPYA NTUMBA.Sujet : : « Les Honorables Députés et Sénateurs congolais représentent-ils aussi les Congolais de l’Etranger à l’Assemblée Nationale et au Sénat de la RDC ? Si oui, comment ? Si non pourquoi ? »Jeu questions/réponses
Présentations des Actes et Résolutions du Symposium du 19 juin 2021 par Noellie MANKATU et Laure YAMBA et des invités par le Président de la PACOF Jean MULUMBA BUSTHIE MUTUAKASHALA.
Baptême des Actes
18H30’ : Cocktail dinatoire : mets congolais et afro-caraïbéen (Togo, Haïti).
Adresse : 32 Cours Albert Ier
Ambassade de la République Démocratique du Congo, 75008 Paris
Contact :06 25 40 94 40 jmutuakashala@gmail.fr06 26 47 69 21 kilemak@gmail.com
Séminaire d'immersion au Maroc
Un temps est donc prévu pour revenir sur la visite de la PACOF au près du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME). Cette visite a eu lieu du 15 au 22 novembre, dans le but, d'en apprendre sur l'expérience marocaine, la genèse de l'initiative et les actions menée afin d'inspirer la PACOF dans son dialogue avec les autorités de la République Démocratique du Congo.
Le CCME est une institution nationale consultative créée en 2007. Il a pour mission de "veiller à la défense des intérêts des Marocain(e)s de l'étranger à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, de renforcer leur contribution au développement économique, social et humain du pays et de consolider les rapports d'amitié et de coopération entre le Maroc et les pays de résidence".
La PACOF a pu, dans ce cadre, assister à un ensemble de conférences et de rencontres avec des acteurs institutionnels, médiatiques, universitaires, culturels, cultuels et associatifs impliquées dans les questions migratoires.
Vous pourrez découvrir cela lors de la présentation à l'événement du 27 novembre.
A la suite de votre mobilisation sur la phase 1 de l’accompagnement jeunesse qui a permis la réalisation de l’état des lieux jeunesse du FORIM au travers d’un questionnaire et des entretiens sur lesquels certains d’entre vous ont été mobilisé, nous vous sollicitons pour un atelier de travail qui amorce la phase 2 de cet accompagnement autour d’une réflexion pour co-construire une stratégie de mobilisation et d’accompagnement des jeunes au sein du FORIM.
Cet premier atelier de co construction permettra d’analyser collectivement, de consolider et de mettre en perspective les différents éléments et recommandations sortis de la phase 1, tout en priorisant les axes de travail à opérationnaliser.
Date de l’atelier : mardi 30 novembre 2021
Heure : 18h-20h
En ligne : Lien de connexion (l’inscription par ce lien est obligatoire pour participer à cet atelier)
PS : Ce temps de co-construction sera animé par la structure accompagnatrice, le Réseau Euromed France.
Pour en savoir plus sur cet accompagnement jeunesse et/ou participer aux différentes phases, merci de contacter Tilate KOMBATE, référent jeunesse, sur tkombate@forim.net
Le 8 octobre 2021, s’est tenu à Montpelier le Sommet Afrique – France. Cette édition 2021, consacrée à la jeunesse d’Afrique et de France avait pour ambition de regrouper des jeunes entrepreneurs, artistes, chercheurs, athlètes, étudiants, personnalités engagées d’Afrique et de France sans la présence de chefs d’Etat et d’autorités institutionnelles
Le Nouveau Sommet Afrique-France a servi de cadre pour questionner et redéfinir les fondamentaux de la relation entre la France et le continent africain, en écoutant la jeunesse, en répondant à ses interrogations et en créant un nouvel espace de dialogue orienté vers l’avenir.
Les participants à ce sommet (environ 3 000) ont échangé sur une demi-journée, autour de cinq (05) grandes thématiques – l’engagement citoyen, l’entreprenariat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le sport. Les débats ont abordé les approches sur la manière de nouer des nouveaux réseaux, de concevoir des projets communs, de bâtir des ponts.
Sur la base des rencontres organisées en amont en janvier 2021 avec les représentants du MEAE chargés de l’organisation du Sommet et en mai 2021, entre le FORIM et l’ambassadeur ITTE, envoyé spécial pour la diplomatie publique en Afrique, une liste de jeunes issus du réseau du FORIM a été invitée. Trois (03) d’entre eux ont été mobilisé pour préparer les échanges en amont du sommet. Le COSIM Occitanie Méditerranée, représentant du FORIM sur ce territoire, a également participé aux activités de préparation du Sommet en lien avec la vice-présidence de la Métropole Montpellier, avec le RRMA Occitanie Coopération et en présence d’une délégation de l’Elysée dont l’ambassadeur Sylvain ITTE.
Lors du sommet, deux lauréats et ambassadeurs du programme génération climat sont intervenus dans des tables rondes qui ont eu lieu sur la session Engagement citoyen et démocratie. A leurs côtés, le FORIM a également dépêché à ce Sommet, une délégation officielle d’administrateurs jeunes de son réseau, Ibrahima DIALLO (AJGF) et Hamsa Adamou Anarouwa (CONIF) respectivement référents élus de la commission jeunesse et du programme génération climat (PGC). Des représentants jeunes de membres du FORIM étaient également présents, comme l’UABF.