FORIM

Le FORIM a été invité le mercredi 26 avril à la rencontre multi-acteurs avec une délégation de representant.es d’institutions comoriennes. En effet, dans le cadre du plan de développement France - Comores, Expertise France, via un appui de l’Agence Française de Développement (AFD), accompagne les autorités comoriennes dans l’élaboration de la stratégie nationale de mobilisation de la diaspora. L'ambition de la mission de la délégation comorienne était de se focaliser sur deux thématiques structurantes de l’engagement de la diaspora, à savoir : l’investissement social au travers le développement local ainsi que l’investissement productif aux Comores et notamment l’entreprenariat.

Cet espace d'échange a permis dans un premier temps de présenter les organisations participant à la réunion, l'opportunité pour le FORIM de mettre en valeur le travail de structuration de la diaspora en France, ainsi que le travail des collectifs et fédérations des diasporas membres du réseau. Puis, le FORIM a saisi l'occasion pour présenter le dispositif PRA/OSIM et sa contribution dans les projets de solidarité internationale d'ici et là-bas et notamment aux comores.

La réunion a également été l'occasion de présenter l'ébauche d'une stratégie pour la diaspora, et ensuite d’échanger autour de l’évolution des pratiques de la diaspora comorienne et des outils que développent les acteurs pour appuyer la démarche de la diaspora, notamment au sujet de :

A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, le FORIM et son représentant Rachid CONGO, administrateur et référent de la commission jeunesse a fait une intervention le mardi 25 avril à la Mairie de Paris centre, dans le cadre de l'événement "Il est temps d’atteindre Zéro Palu : les élus s’engagent". Cet événement organisé par l’association des Élus Locaux Contre le Paludisme (ELCP) et soutenu par le Fonds Mondial et Speak Up Africa, a permis de mettre en lumière l'engagement des diasporas membres du FORIM et de leurs actions liés à la lutte contre le paludisme.

Les diasporas mobilisés autour de la question du paludisme

Pendant l'intervention le représentant du FORIM a souligné que la dette morale des diasporas figure parmi les principaux facteurs de cette mobilisation. En effet, dans certains pays d'Afrique, le paludisme est toujours très répandu. Ce sentiment de redevabilité fait que les diasporas, et en particulier les diasporas en France, sont particulièrement active et ont ce désir d’être utile à leur patrie d’origine qui rencontre encore des difficultés pour lutter contre cette maladie.

Les actions du FORIM

Le FORIM avec l'appui de son dispositif de cofinancement PRA/OSIM accompagne ses membres dans la création et la mise en œuvre de projets de développement dont certains visent directement ou indirectement la lutte contre le paludisme. Concrètement, deux domaines d’intervention du PRAOSIM sont liés à cette lutte. Tout d'abord, les projets de développement local dans le secteur de l’eau et de l’assainissement participent à la prévention de cette maladie. D’autre part, les projets du secteur de la santé (par exemple projet de construction de centre de santé, d’achat de matériels sanitaires et produits pharmaceutiques) contribuent à ce que les populations puissent recevoir des traitements contre le paludisme. A ce jour, le FORIM a cofinancé avec des subventions de maximum 15 000 euros, environ 199 projets dans ces deux domaines. Sur l'ensemble des projets accompagnés par le FORIM, 1 projet sur 4 est consacré à la lutte contre le paludisme.

Ces actions du FORIM et de l'ensemble des partenaires engagés dans ce domaine restent cependant encore très insuffisantes pour atteindre le niveau du zéro Palu. Le lancement de cette nouvelle organisation des élus locaux contre le paludisme arrive à point nommé pour compléter et renforcer les engagements des dernières années. Ce portage politique, absent depuis longtemps sur le sujet en France, permettra de mettre en lumière cette problématique de santé publique, et viendra appuyer les actions des diasporas pour changer la situation.

En partenariat avec EUDiF (European Union Global Diaspora Facility), le FORIM propose un parcours de formation dédié au renforcement des capacités d’intervention des Opérateurs d’Appui (OPAP) et des membres de son l’équipe technique.

Le renforcement des compétences au cœur du partenariat FORIM-EUDiF

Depuis novembre 2021, le FORIM travaille en étroite collaboration avec le Laboratoire de développement des capacités d'EUDiF, développé par le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD – International Centre for Migration Policy Development) et financé par l’Union européenne.

Ce partenariat vise à développer les compétences des chargé.e.s d'appui au sein des OPAP et des membres de l’équipe technique du FORIM, de façon à ce qu’ils et elles puissent soutenir, par des formations en cascade, les OSIM dans le montage et la mise en œuvre de projets de développement dans leur pays d’origine.

Dans le cadre de cette action, le FORIM et EUDiF développent des outils et organisent des sessions de formation dispensées par des expert.e.s choisi.e.s ensemble, puis recruté.e.s par EUDiF.

Le parcours de formation

Ce parcours de formation contient sept formations pédagogiques, sectorielles et transversales. Pour chaque formation, trois modules sont réalisés en ligne ou en présentiel.

En 2022, nous avons eu le plaisir d’organiser trois formations en parallèle de l’appel à projets du dispositif PRA/OSIM, et ce afin d’inscrire ces formations dans le cycle d’accompagnement des OPAP. Ces formations portaient sur la gestion et l’accompagnement de projets, la maitrise de la gestion des fonds publics, et la communication et la valorisation du réseau associatif.

À l’issue de ces formations, des supports et outils ont été fournis aux chargé.e.s d’appui ainsi qu’une attestation de présence pour la participation à tous les modules.

Remise des attestations de présence à l'occasion de la dernière session de la formation « Mieux maitriser la gestion des fonds publics » à Paris, le 29 novembre 2022.

Paroles de chargé.e.s d’appui

Les chargé.e.s d’appui des OPAP ont témoigné de l’importance des formations pour les accompagner dans leurs pratiques. « Ces activités m'ont permis de mieux comprendre comment gérer la relation OPAP-OSIM, mais aussi comment accompagner une structure dans le cadre d'un projet », explique l’un d’eux. Un autre renchérit : « [Cela nous a aidé] à mieux préparer nos OSIM pour faire face aux nouveaux enjeux des réalités des appels à projets. [Mais aussi] à nous préparer nous-mêmes en tant que OPAP et fédération de diaspora avec les meilleurs outils d’accompagnement sur les sujets de gestion de projets ».

Les informations reçus en formation sont concrètes et favorise l’échange et le partage de connaissance. « [Je suis] mieux conscient des critères à prendre en considération dans la construction d'un budget, [et peux] partager les informations et conseils reçus avec mes collègues », évoque un.e chargé.e d’appui.

Et la suite ?

Forts de ce succès, en 2023, le FORIM et EUDiF comptent réaliser quatre nouvelles formations. Celles-ci porteront sur l’intégration du genre dans les projets pour assurer un développement durable, l'énergie solaire, la transition écologique et la capitalisation d’expériences.

Retrouvez plus d'informations sur le partenariat sur le site d'EUDiF.

Le FORIM s’est associé à La Guilde, Yvelines Coopération internationale et Développement (YCID) et la Fondation Coallia pour lancer une étude collective visant à développer un référentiel d’indicateurs de microprojets de développement.

Une démarche collective

Chacune des structures participantes gère des dispositifs d’accompagnement et de financement de microprojets portés par de petites organisations de solidarité internationale installées en France : le PRA/OSIM du FORIM, la Plateforme territorialisée pour les micro-projets de La Guilde, l’appel à projets de solidarité internationale de Coallia et le Fonds de soutien aux initiatives yvelinoises d’YCID. Ensemble, ils ont voulu se pencher sur les possibilités de définition d’un référentiel harmonisé d’indicateurs qui soit adaptés aux enjeux de valorisation et de mesure des effets des projets de développement local financés dans le cadre de leurs dispositifs.

Ce projet d’étude répond en partie à une volonté de valoriser la pertinence des microprojets et ses résultats dans le développement des territoires d’intervention. Elle fait également constat du fort intérêt porté aux dynamiques contributives aux objectifs de développement durable.

Une initiative mise en œuvre avec F3E

Cette initiative a été présentée par le FORIM au comité des études du réseau F3E dans le cadre de son programme d’accompagnement d’études. La proposition validée, les structures ont travaillé à la définition de termes de référence pour la démarche. Un appel d’offres a ensuite été lancé afin de sélectionner l’équipe de consultance qui accompagnera le collectif dans la mise en œuvre. La très haute qualité des candidatures reçues témoigne de l’intérêt et de la pertinence de cette initiative dans le secteur de la solidarité internationale en France et à l’international. La mise en œuvre a pu démarrer le 28 mars et est prévue pour durer 18 mois avec une phase de diagnostic, de co-construction du référentiel, et d’une expérimentation sur le terrain.

Rencontre des parties prenantes de l'étude. De gauche à droite : Nicolas Laurent et Elizabeth Flores (FORIM), Noa Lehingue et Virginie Escudié (La Guilde), Rodrigue Olavarrie Tapia (F3E). Etaient également présents en distanciel Marion Perrin et Bérénice Guerin (YCID) et Fatimata Sall (Coallia).

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le FORIM, les collectifs et fédérations de son réseau et leurs associations de femmes migrantes et issues des migrations se mobilisent et appellent à des actions fortes en faveur de l'égalité des genres – et plus spécifiquement de l'inclusion numérique, le thème mis en valeur par les Nations unies cette année. Découvrez leur message commun ci-dessous.

Nous, femmes des diasporas, migrantes et issues des migrations, contribuons au développement durable, aux échanges entre les peuples, à la cohésion sociale et à la réduction des inégalités ici et là-bas, en France et dans nos pays d'origine.

En 2023, les droits des femmes sont encore bafoués partout dans le monde et de nombreux retours en arrière sont observés : restrictions grandissantes contre les droits des femmes en Afghanistan depuis le retour des Talibans au pouvoir en 2021, recul du droit à l’avortement aux États-Unis et en Pologne mais aussi toute crise politique, sociale et/ou environnementale, qui à chaque fois impacte disproportionnellement les femmes et menace leurs droits – comme actuellement en Éthiopie, en Argentine et en Chine.

En parallèle, les discriminations envers les personnes migrantes se multiplient. Le climat de méfiance à leur encontre grandit chaque jour un peu plus et fragilise nos organisations.

En tant que femmes migrantes, à l’intersection de ces discriminations, nos droits et libertés sont sans cesse menacés et nous faisons l’objet de représentations stéréotypées. Pourtant, nous sommes le nouveau visage des migrations et portons au quotidien des projets de co-développement ici et là-bas qui font de nous des actrices transfrontalières de coopération internationale à part entière.

Notre mobilisation et celle de la société dans son ensemble sont essentielles pour prévenir ces retours en arrière et poursuivre les avancées encourageantes observées récemment (inscription dans la Constitution française du droit à l’avortement, mesures prises pour améliorer les droits des femmes au Maroc, au Cambodge, en Côte d’Ivoire, etc.). Nous continuons donc à agir ici et là-bas pour défendre l’application universelle des droits humains et mettre en avant les besoins et combats des femmes – et en particulier ceux des femmes migrantes – trop souvent invisibilisées, et affirmer l’apport sociétal positif de chaque personne quel que soit son genre, son origine, sa couleur de peau, son orientation sexuelle et chaque parcelle de son identité.

Dans ce contexte, la fracture numérique agit comme un catalyseur d’inégalités. Amplifiée par la crise du Covid-19, elle impacte particulièrement les femmes. Elle cause des difficultés d'accès aux services fondamentaux tels que les soins et constitue un frein à l'insertion dans le monde du travail et à la participation à la vie sociale et politique.

Face à ce constat, nous ne restons pas inactives. Chaque jour, nous mobilisons nos ressources, nos forces et notre capacité à innover à travers des actions de sensibilisation, d'éducation et de renforcement de capacités, et ce afin de permettre aux femmes et aux filles de lever ce frein à leur pouvoir d'action. Ces actions étant essentielles pour lutter contre les inégalités de genre et agir pour atteindre les objectifs du développement durable, il est aussi indispensable de renforcer leur visibilité.

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes :

  1. Nous appelons à accélérer la mise en œuvre des conventions et dispositifs visant à réduire les inégalités entre les hommes et les femmes. Nous ciblons, en particulier, la Déclaration et le plan d'action de Beijing, ainsi que le Plan d’accélération global pour l’égalité des sexes lancé par le Forum Génération Egalité.
  2. Nous soulignons le caractère essentiel et irremplaçable des organisations de femmes, qui doivent pouvoir continuer à exister et renforcer leurs actions. Nous appelons à pérenniser et élargir les fonds de soutien comme le Fond de soutien aux organisations féministes, et à renforcer l’accessibilité de ces derniers aux petites organisations afin de tenir compte de la pluralité des actrices et des structures.
  3. Nous appelons les États ici et là-bas à adopter une approche multipartite, qui implique la société civile dans la réflexion et la conception des orientations stratégiques et des politiques publiques, et ce afin de garantir des prises de décisions pertinentes et efficaces en lien avec le vécu des personnes concernées. Nous insistons sur l’importance d’une telle approche en ce qui concerne les politiques visant à réduire les inégalités de genre, trop souvent déconnectées de la réalité, ainsi que les politiques migratoires, dont les acteurs et actrices concerné.e.s sont complètement exclu.e.s.
  4. Nous demandons aux pouvoirs publics français de reconnaitre la citoyenneté de résidence des personnes migrantes en France, dont les femmes migrantes qui jouent un rôle essentiel dans nos sociétés. Les personnes migrantes vivant en France ont le droit de choisir leurs représentant.e.s politiques dans la mesure où iels contribuent à l’essor économique et culturel du pays et à maintenir un dialogue social, notamment dans les quartiers les plus précarisés.
  5. Nous militons pour la reconnaissance des compétences et savoir-faire des personnes migrantes dont les femmes, trop souvent exclues du marché de l’emploi faute d’équivalence officielle de leurs parcours et expertise acquise à l’étranger.
  6. Nous appelons la France à ratifier la Convention internationale des droits des travailleur.se.s migrant.e.s et de leurs familles et à faire preuve d’exemplarité en adhérant aux standards internationaux de protection des droits des travailleurs et travailleuses migrant.e.s.
  7. Nous interpellons sur la nécessité de mettre en œuvre aux niveaux nationaux des mesures visant à combler la fracture numérique et à mener ces travaux en incluant les femmes, et en particulier les femmes migrantes, pour penser les mesures en lien avec les idées et les besoins de toutes et tous.

Seule la mise en œuvre de ces revendications permettra à la France et à chaque pays de véritablement lutter contre les inégalités de genre et œuvrer au développement durable ici et là-bas.

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, organisée chaque année le 8 mars, le FORIM, réseau des diasporas solidaires, ses membres et ses partenaires se mobilisent pour attirer l'attention sur la situation des femmes et l'égalité de genre ici et là-bas. 

Tout au long du mois de mars, les membres et partenaires du FORIM – et le secteur de la solidarité internationale dans son ensemble – vous proposent des rencontres, temps d’échange et moments conviviaux pour mettre en valeur les réalisations des femmes migrantes et issues des diasporas, et pour débattre des défis auxquels font face les femmes partout dans le monde aujourd’hui.  

Retrouvez ci-dessous la liste des événements organisés par nos membres et partenaires associatifs et institutionnels dans le cadre de cette mobilisation.

Lundi 6 mars 2023

Les défis féministes face aux reculs des droits des femmes

Organisé par l’Agence française de développement et la Fondation Pierre Fabre

Informations pratiques : de 16h à 18h, à la fois en ligne et en présentiel à l’Agence française de développement, 5 rue Roland Barthes, 75012 Paris

Inscriptions : billetterie à ce lien

Programme : Une table ronde pour rappeler les avancées, les défis et la complémentarité de ces luttes internationales, structurée en trois parties : état des lieux du recul des droits des femmes dans le monde ; contribution des organisations féministes à la gestion des conflits et à la consolidation de la paix dans des contextes de conflits armés ; le droit à disposer de son corps au centre des revendications des mouvements féministes. La conférence sera suivie du vernissage de l'exposition de photos de Nick Danziger autour du projet « Nengo, lutter contre les violences sexuelles et basées sur le genre ».

Mardi 7 mars 2023

Le laadership et la voix des femmes : un voyage vers l’égalité des sexes en Afrique francophone

Organisé par CARE France

Informations pratiques : de 13h30 à 15h, en ligne

Inscriptions : inscriptions à ce lien

Programme : Un webinaire sur la voix et le leadership des femmes en Afrique francophone. Vous entendrez des intervenant.es de CARE et de ses partenaires à Madagascar, au Bénin, en Côte d'Ivoire et au Niger qui soutiennent les groupes et les mouvements de femmes pour défendre leurs droits en promouvant des politiques, des programmes et des actions sensibles au genre.

Mercredi 8 mars 2023

Femmes et solidarité internationale

Organisé par l’association des Marocains en France

Informations pratiques : de 14h à 17h à la Maison de la vie associative – 19 rue de la boulangerie, 93200 Saint-Denis

Programme : Projection-débat autour du film « Et maintenant on va où ? », réalisé par Nadine Labak. Témoignages de femmes du Maghreb, de Palestine, d’Ukraine, du Congo, du Soudan et d’Iran.

La puissance du lien

Organisé par 8 mars ! La puissance du lien

Informations pratiques : de 14h30 à 19h à la salle Wagram, 39-41 avenue de Wagram, 75017 Paris

Inscriptions : inscriptions à ce lien

Programme : à découvrir sur le site de l’association

Table ronde sur les femmes migrantes

Organisé par Migration & Développement

Informations pratiques : à venir

Programme : à venir

Quel sens pour la virilité dans un monde égalitaire ?

Organisé par Femmes Entraide et Autonomie

Informations pratiques : de 17h45 à 20h, au Centre Paris Anim’ Place des Fêtes, 2 rue des Lilas, 75019 Paris

Programme : Une table ronde qui abordera les questions suivantes : quel regard poser sur les masculinités pour parvenir à l’égalité femmes-hommes ? Quel est l’impact des masculinités toxiques sur les violences faites aux femmes ? Également une performance artistique « Démasculinisez-moi, ou comment enfin devenir un homme » par Pascal Beugré-Tellier, la réalisation d'une fresque sur les masculinités, le sexisme et l'égalité des genres, et un buffet pour continuer les échanges en toute convivialité.

Inscriptions : inscriptions à ce lien

Vendredi 10 mars 2023

Femmes des diasporas africaines engagées pour « One Health » : éducation et numérique

Organisé par Femmes et Contributions au Développement (FECODEV)

Informations pratiques : de 18h à 20h, en ligne

Inscriptions : lien à venir

Programme : L’événement porte sur le concept « One Health » et son rôle de prévention et d’atténuation des flambées de maladies infectieuses aux niveaux communautaire et national en Afrique. Seront aussi abordées dans une approche genre des questions autour de l’éducation via les nouvelles technologies du numérique pour faciliter la prévention auprès des communautés.

Projection-débat "La vie de ma mère", de Maïram Guissé

Organisé par Femmes Inter Associations

Informations pratiques : de 9h à 11h30 au Théâtre de l'Agora, place des Terrasses de l'Agora, 91000 Évry

Programme : projection-débat du film de Maïram Guissé.

Samedi 11 mars 2023

Valorisation des femmes

Organisé par En finir avec la polygamie

Informations pratiques : de 13h30 à 18h à la salle polyvalente du parc de l'hôtel de ville Chilly-Mazarin, 13 avenue de Carlet, 91380 Chilly-Mazarin

Programme : Conférence-débat sur « La place de la femme dans le monde du travail », animée par Boula Balde, juriste ; spectacle de la comédienne Amoutati ; spectacle musical de la chanteuse Thesy Moumani ; portraits et témoignages de femmes résilientes ; temps convivial avec la cantatrice Aissata Balde et le chanteur Yannick Tsuna.

Nos héroïnes

Organisé par l'association des Jeunes Guinéens de France

Informations pratiques : à partir de 13h à la Maison des initiatives étudiantes, 76 bis rue de Rennes, 75006 Paris

Programme : A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, l'AJGF vous invite à célébrer les héroïnes qui ont marqué l'Histoire de notre pays. Court métrage, débats, défilés, quizz... Tout ce qu'il faut pour célébrer ENSEMBLE nos héroïnes.

Jeudi 16 mars 2023

La fresque du sexisme

Organisé par EmpowHer

Informations pratiques : de 18h à 21h, au 82 rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 Paris

Inscriptions : en ligne à ce lien

Programme : Envie de passer à l’action contre les inégalités de genre ? Avec la fresque du sexisme, on détricote ensemble la mécanique sexiste et on identifie les dynamiques qui alimentent le cercle vicieux des inégalités de genre : un moment prospectif pour imaginer une société future plus égalitaire.

Samedi 18 mars 2023

Projection-débat : Femmes, les oubliées du numérique

Organisée par les associations Les deux rives, Réussir ensemble, et AFIDA

Informations pratiques : Salle Tabellionne, rue de la Tuilerie, 28500 Vernouillet

Programme : projection-débat suivi d'un moment convivial avec animation musicale par Khalid Tisla

L’art d’aimer en confiance

Organisé par Malagasy Women Empowerment

Informations pratiques : à 14h30 à Paris

Inscriptions : inscription obligatoire à ce lien

Programme :  Malagasy Women Empowerment a à cœur de libérer la parole sur toutes les formes de violences subies par les femmes et donner des outils pour apprendre à entretenir des relations plus saines et équilibrées. L’association organise un atelier animé par Aina Razafinimanana, sexothérapeute et coach neurosciences, pour permettre à chacun.e de s'exprimer librement et d'être écouté en toute bienveillance et sans jugements.

Samedi 25 mars 2023

Exposition et vente d’objets africains au bénéfice des femmes du Burundi

Organisé par Wakana 2000

Informations pratiques : à partir de 10h à la salle Marcel Ragot, 76520 Franqueville-Saint-Pierre

Programme : exposition, vente et repas saveurs du monde.

Vendredi 31 mars 2023

Ampela night #1

Organisé par Malagasy Women Empowerment

Informations pratiques : à 20h à la Recyclerie – 83 boulevard Ornano, 75018 Paris

Inscriptions : billetterie à ce lien

Programme : Au cœur de la Recyclerie, AMPELA NIGHT clôture un mois de lutte féministe et antiraciste avec un line up 100 % féminin. La soirée célèbre les 5 années de lutte au sein de l'association Malagasy Women Empowerment à Madagascar, en France et au Luxembourg. Entrée mixte & gratuite.

Dimanche 23 avril 2023

Women & Empowerement 2

Organisé par Les étoiles de Tarrafal

Informations pratiques : de 10h à 17h à l’espace Valéry-Watteau, route des Réfuzniks, 95200 Sarcelles

Programme : Un programme unique avec de nouvelles personnalités inspirantes, des ateliers et de nombreuses animations autour de l'empowerment et du leadership féminin.

Le 10 février 2023, le FORIM a interpellé le président de la République Emmanuel Macron par courrier afin d’attirer son attention sur la situation des diasporas en France, encore dépourvues de certains droits fondamentaux et en proie à des mesures juridiques de plus en plus restrictives. Symbole de ce contexte défavorable aux personnes migrantes vivant en France, le projet de loi sur l’asile et l’immigration présenté en conseil des ministres le 1er février dernier défend une approche sécuritaire et utilitariste de l’immigration, qui ne correspond pas aux parcours de vie et aux réalités vécues par les diasporas de France.

Une démarche de sensibilisation à deux enjeux forts

Longue tradition diplomatique du FORIM, l’envoi de courriers aux plus hautes sphères de décision politique a vocation à initier un dialogue avec les pouvoirs publics qui façonnent les politiques publiques impactant le quotidien des citoyen.ne.s, qu’ils.elles viennent d’ici ou d’ailleurs.

Dans ce courrier, par la voix de son président Mackendie Toupuissant, le FORIM appelle le président de la République à prendre des décisions politiques fortes en faveur de la reconnaissance des droits des personnes migrantes : en leur ouvrant le droit de vote aux élections locales d’une part, et en ratifiant la convention internationale des droits des travailleur.se.s migrant.e.s et de leurs familles d’autre part. Ces deux revendications spécifiques s’inscrivent au cœur du plaidoyer du FORIM, qui défend une vision plurielle et égalitaire de la société française – dont les diasporas sont des membres à part entière.

Garantir l’égalité des droits pour tou.te.s

La liberté politique constitue l’un des indicateurs fondamentaux de la vitalité démocratique d’un pays et les personnes extracommunautaires en sont aujourd’hui toujours exclues en France. L’élargissement du droit de vote aux élections locales aux ressortissant.e.s européens a ouvert la voie à une conception inclusive et progressive de la liberté politique davantage liée à la citoyenneté qu’à la nationalité. Le FORIM appelle à ce que cette extension du droit de vote inclue toutes les personnes étrangères, indépendamment de leur nationalité.

Le FORIM appelle également à la ratification par la France de la Convention internationale sur la protection des droits des travailleur.euse.s migrant.e.s. En effet, à l’heure où l’insertion professionnelle des personnes étrangères est au cœur du projet de loi asile et immigration, l’encadrement juridique de leurs conditions de travail constitue un enjeu important pour garantir l'égalité de chances et de traitement entre tou.te.s les travailleur.euse.s. La France se doit de montrer l’exemplarité en adhérant aux standards internationaux en matière de protection des droits.

Le FORIM espère que cette prise de contact contribuera à éveiller l’attention du chef de l’État sur la nécessité de prendre en considération la voix et les droits des diasporas, dont les contributions sont multiples en France à la fois sur le plan économique, social et culturel. La démarche s’inscrit dans une volonté de dialogue continu entre les diasporas et les représentants de l’Elysée autour des questions touchant aux droits et la citoyenneté des migrant.e.s.

Le vendredi 17 février, le FORIM a accueilli dans ses locaux l’ambassadeur chargé des migrations, M. Christophe Léonzi, accompagné de son adjoint et d’un représentant de la Délégation pour les relations avec la société civile du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE). Le président, le directeur exécutif et la chargée de mission Plaidoyer du FORIM ont pu présenter l’organisation et ses activités à l’ambassadeur, échanger sur les missions et la feuille de route de ce dernier, et discuter de la préparation du prochain Forum mondial sur la Migration et le Développement (FMMD).

Une dynamique d’échange sur les rapports avec les acteurs institutionnels

L’ambassadeur a interrogé le FORIM sur ses relations avec les différentes directions du MEAE et l’Agence française de Développement (AFD), ainsi que sur son engagement au sein du Conseil national pour le développement et la solidarité internationale. Il a montré de l’intérêt pour la manière dont le FORIM perçoit la façon dont les questions relatives aux migrations sont travaillées et accompagnées dans ces différentes enceintes. L’occasion pour le FORIM de réaffirmer la qualité de sa relation avec l’AFD et le MEAE, ainsi que sa volonté de renouer des liens plus réguliers avec l’Elysée et les ministères et agences publiques en charge des sujets touchant à l’intégration des migrant.e.s. Plusieurs autres sujets, comme les rapports entre les diasporas et les sociétés civiles des Suds, ont également fait l’objet d’échanges nourris.

Le représentant de l’Etat a ensuite présenté sa feuille de route co-signée par le MEAE et le ministère de l’Intérieur – notamment son travail de coordination des approches interministérielles et des stratégies des différents acteurs institutionnels intervenants sur les sujets « migration » aux échelles française, européenne et internationale.

Les axes de plaidoyer du FORIM valorisés

Le président du FORIM, Mackendie Toupuissant, a également saisi la rencontre pour mettre en avant la démarche du FORIM visant à interpeler régulièrement le président de la République au sujet de la ratification par la France de la convention internationale sur la protection des droits des travailleur.euse.s migrant.e.s. Il a remis le courrier envoyé récemment à M. Emmanuel Macron à ce sujet et appelé de ses vœux pour que le FMMD soit mis à profit pour avancer dans ce processus.

Au sujet de la question du criblage des associations bénéficiaires de financements publics français, soulevée par l’Ambassadeur, le FORIM a rappelé les difficultés d’intervention des associations dans un contexte juridique de plus en plus contraignant et restrictif.

Le FORIM a aussi rappelé à M. Léonzi l’importance de voir les moyens engagés dans le cadre de l’aide publique au développement décorrélés de ceux de la gestion des flux migratoires. Cette prise de position contraste avec une vision plus « incitative » de l’aide française héritée de la stratégie de gestion migratoire européenne, qui conditionne l’aide au développement à la coopération des pays bénéficiaires en termes d’approche migratoire.

L’association a également marqué sa forte opposition à voir les diasporas attribuées d’un rôle dans la prévention des risques liés aux migrations, comme il est proposé dans les nouvelles orientations du projet de stratégie interministérielle 2022-2030 qui a été soumise pour relecture aux organisations de la société civile. De façon plus globale, le FORIM a insisté sur l’importance d’incorporer les dimensions liées à la protection des droits des migrant.e.s au travail d’élaboration des politiques publiques migratoires, en coordination avec l’ensemble des ministères concernés.

Enfin, dans un débat sur la question des transferts de fonds des diasporas, le FORIM a défendu son approche : des investissements productifs des migrant.e.s, et l’importance des projets de développement local comme vecteur d’insertion sociale, de création de revenu et d’emploi.

Le FORIM au Forum mondial sur la Migration et le Développement

Les parties prenantes ont également échangé sur la préparation de la quatorzième édition du FMMD, prévu pour se dérouler début 2024 sous la présidence de la France. Le FORIM sera mobilisé sur plusieurs événements préparatoires du FMMD : les réunions du comité de pilotage du mécanisme de la société civile, les réunions inter-associatives organisées dans le cadre du partenariat du FORIM avec VENRO, le forum sur les migrations et les médias mis en œuvre par CFI, et l’évènement culturel organisé au Musée national de l’histoire de l’immigration. Le FORIM sera également présent au forum même, notamment dans le cadre des tables rondes organisées avec les gouvernements.

M. Léonzi a confirmé le souhait de voir le FORIM présent et impliqué dans la préparation de l’événement. Il a appelé le FORIM à transmettre des éléments de langage et des recommandations en vue d’orienter les thématiques prioritaires inscrites à l’ordre du jour durant l’ensemble des évènements préparatoires au FMMD.

Le FORIM retient de cette rencontre avec M. Léonzi des échanges riches et directs, qui ont confirmé une ambition commune de voir le FORIM – organisation unique dans son genre au niveau européen – renforcé et associé aux processus de consultation et concertation sur les politiques publiques relatives à l’axe « Migration et Développement ».

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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