FORIM

Le 6 février, met en lumière la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines qui consiste à sensibiliser le monde à ces pratiques qui constituent une violation des droits humains fondamentaux.

Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines | Fonds des Nations Unies pour la population

A l’occasion de cette journée, le FORIM souhaite mettre en lumière l’engagement de Martha Diomandé et son association ACZA (Culturelle Zassa d’Afrique), qui « lutte contre l'excision, dans le respect des traditions ». Un parcours exceptionnel qui illustre le rôle primordial des diasporas dans le double-espace, comme médiateur et vecteur de changement.

Accueil - ACZA - lutte contre l'excision

Fille et petite-fille de matrone, Martha Diomandé s’est faite excisée à l’âge de 7 ans et était prédestinée à son tour, à devenir matrone de son village de Kabakouma, dans le nord-ouest de la Côte d’Ivoire.

Passionnée par la danse, elle devient rapidement une danseuse et une chorégraphe reconnue. Elle quitte alors son pays et pose ses bagages en bretagne, en France, tout en continuant à partager et transmettre son art.

Un jour, à la mairie de Rennes, elle assiste à une conférence sur l’excision et ne reconnaît pas son récit, au contraire. La conférence décrit l’excision comme un crime. Elle se sent « humiliée et salie » mais en même temps, c’est grâce à cette conférence qu’elle se retrouve en tant que femme.

Après cet événement, elle rentre en conflit contre elle-même. Première concernée par l’excision, deux visions s’entrechoquent : celle qui est portée par sa culture, qui ne prend pas en compte les démarches scientifiques et celle qui est portée par les scientifiques, qui ne prend pas en compte les cultures.

C’est à ce moment-là que son engagement prend tout son sens. Elle réalise que sensibiliser à l’excision en Europe ne suffit pas à faire évoluer la situation sur le terrain. Trente ans après avoir été excisée, elle constate que rien n’a changé : malgré les campagnes de sensibilisation dans le monde et les lois nationales interdisant la pratique, 100 % des filles subissent encore l’excision.

Si son objectif est bien et bel de faire éradiquer l’excision, elle vise à le faire tout en respectant les traditions.

« L’excision ne se combat pas avec des armes », rappelle souvent Martha. Il faut y parvenir sans heurter les croyances et les traditions pour ne pas créer de frustrations ou de mécompréhension.

« Elle propose une approche différente pour éliminer cette pratique, approche mise en œuvre par l'association ACZA. Cette dernière reconnait aux matrones, le droit de mener leur propre réflexion, de parcourir leur propre chemin de prise de conscience des dangers de l'excision, grâce aux actions menées par l'ACZA, et qui ouvre la voie d'un arrêt pérenne et conscient de la pratique dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. »

En 2003, l’association ACZA est lauréate du PRA/OSIM, son premier financement. Elle a ensuite eu de co-financement en 2014 et 2017. Lors de la JIM 2024 qui avait comme thématique : « Migrant.e.s, force de changement dans le double espace », Martha Diomandé a souligné l’impact au-delà du financier qu’a eu le PRA/OSIM sur son association :

« Mon combat, qui est la lutte contre l’excision, a été crédible dans mon pays d’origine, - car ma façon de militer était incompréhensible pour les féministes - parce que je parlais de droits à accompagner, former et reconvertir les matrones. Notre premier financement a été donné par le FORIM, via le PRA/OSIM. Et aujourd’hui, nous sommes une association autonome, avec des salariés et tout ça n’aurait pas été possible sans ce premier financement. »

A partir du 06 jusqu’au 19 février 2025, une caravane de lutte contre l’excision va sillonner la Côte d’Ivoire. L’objectif de cette campagne est d’aller au contact des populations pour les sensibiliser et de créer des ambassadrices de la lutte contre l’excision au sein des communautés.

Mutilations génitales féminines : une caravane de lutte contre l'excision en Côte d'lvoire débute le 06 février prochain ( ONG) - Abidjan.net News

Le FORIM, réseau des diasporas, en partenariat avec le CAGEF et la GIZ Ghana, souhaite contribuer à répondre à un besoin socio-économique sur l’emploi, la migration et le développement du Ghana, à travers la mobilisation des expertises de la diaspora ghanéenne en Europe pour le développement social et économique du Ghana. Le projet est co-financé par l’Union Européenne. 

Dans ce cadre, des sessions d’information et d’entretiens ont eu lieu à Lyon, Nantes, Paris et Strasbourg. Revivez ces moments en images : 

Session de rencontre à Nantes :

Session de rencontre à Paris :

Session de rencontre à Lyon :

Session de rencontre à Strasbourg :

Pour plus d'information sur le projet Roots to Ghana :

Pour suivre cette mission de près, nous vous invitons à nous suivre sur nos réseaux sociaux :

L'événement "Croyez-en vous" a été organisé par l'association Nostalgia Di Cabo Verde, membre de la Fédération des Associations Capverdiennes de France - FACF et du FORIM, afin de récompenser et de valoriser les jeunes diplômé.e.s des quartiers de Saint Denis. 

Après une 1ère édition à succès en 2021, cette 2ème avait comme volonté d'encourager la dynamique de la communauté capverdienne à Saint Denis, notamment via la cérémonie de remise de diplôme de différents profils (Bac à Bac+8) en gage de reconnaissance et valorisation de leur parcours souvent victime de préjugés. 

Ce "Weekend de l’insertion professionnelle" des capverdien(ne)s de France, a été l'occasion d'acquérir de nouvelles compétences dans la gestion de projet, et une réelle opportunité de créer des passerelles pour la jeunesse vers des différentes aspirations socio-professionnelles et parcours métiers via différents intervenants.

Le FORIM, en tant que réseau des diasporas solidaires, a pu participer au co-financement de l'événement dans le cadre du "coup de pouce", un dispositif d'appui financier réservé à ses membres pour soutenir leurs activités de valorisation de la diaspora en France.

Le jury du programme Génération Climat s'est réuni le 14 décembre 2020 pour délibérer sur les nouveaux dossiers candidats du dernier appel à projet 2020 : 24 projets ont été validés, pour des nouvelles initiatives portées par la jeunesse. 

Malgré l'année 2020 a été source d'incertitude, 120 projets ont été présentés sur la 2ème session de l'appel à projets du Programme. Cela témoigne d'un engagement de la jeunesse qui ne s'arrête pas face aux contraintes et qui reste déterminée à expérimenter des solutions concrètes, au niveau local et global, pour faire face au changement climatique. En effet, tout est lié : les inégalités socio-économiques, le dérèglement climatique, les crises sanitaires sont des défis qui demandent un rebondissement de l'engagement pour assurer collectivement la résilience dans un esprit de solidarité sans frontières.  

Biodiversité, agroécologie, déchets, énergie, agriculture urbaine : en France comme à l'international, les jeunes font preuve de créativité, volonté et envie de faire ensemble.

Voici le quelques chiffres pour cette nouvelle session  :

1
PROJETS SOUTENUS
1
le budget attribué
1
actions en France
1
actions à l'internaitonal

Dossier des lauréats 2° session PGC

LE PROGRAMME GENERATION CLIMAT

Sensibiliser les jeunes aux enjeux du changement climatique et aux inégalités qui en découlent, les inciter à devenir des acteurs de la solidarité et les accompagner dans la définition et la mise en œuvre de projets en France et à l’international, tels sont les objectifs du programme Génération Climat. 

En proposant un dispositif d’accompagnement complet, qui va de la réflexion à l’action sur le terrain aux jeunes âgés de 15 à 35 ans, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et le Forum des Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations (FORIM) souhaitent ainsi encourager la citoyenneté et l’engagement de la jeunesse dans les défis du XXIe siècle.

Arrivé à sa 6e édition, cette année le PRIX MADIBA 2019 a souhaité récompenser les nouvelles formes d'engagement des diasporas, en lien avec la thématique choisie pour la Journée internationale des Migrant.e.s, qui a eu lieu le 14 décembre à Paris. 

Les valeurs pour lesquelles s’est battu Nelson Mandela font écho à la mission du Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues de Migrations (FORIM), une plateforme nationale qui réunit plus de 1000 associations des migrant.e.s engagé.e.s dans des actions d’intégration, de sensibilisation, d’ECSI et de plaidoyer ici et dans des actions de développement dans leurs pays d’origine.

C’est dans cet esprit que le FORIM a lancé pour la première fois, en 2014, le PRIX MADIBA, une action solidaire visant à récompenser les initiatives portées par des associations des migrant.e.s dans les domaines du Co-développement, du vivre ensemble, de la cohésion sociale et de la citoyenneté, mises en œuvre en France et/ou dans les pays d’origine des migrant.e.s.  

Malheureusement, la cérémonie de remise du Prix initialement prévue dans le même contexte de la Journée Internationale Des Migrant.e.s 2019, a dû être reportée à cause des grèves et des mouvements sociaux. La situation de crise sanitaire et sociale a ensuite provoqué l'annulation définitive de l'événement festif. 

Cependant, le FORIM choisit la date du 18 juillet, qui correspond à la Journée Internationale Nelson Mandela, pour communiquer officiellement au public les associations et les personnes issues des migrations qui se sont distinguées pour cette 6ème édition. Ce Prix MADIBA met particulièrement en lumière la jeunesse issue des migration et son engagement autour des enjeux liés à l'environnement, l'intégration et la lutte contre les discriminations. 

Sur 56 manifestations d'intérêt,  16 candidatures portées par des associations et 4 actions portées par des personnes issues des migrations ont été portées à l'attention du jury. Ceci a été présidé cette année par Hamsa Adamou - administratrice et Présidente du Réseau des Femmes Nigériennes, membre du CONIF et du FORIM -, et composé par des représentants et représentantes des organisations suivantes : Agence Française du Développement, ONG Culture & Développement, ADEPT, EDUCASOL, Coordination Sud, Université de Poitiers, Adéquations.

Le FORIM remercie les membres du Jury pour l'implication dans l'analyse des dossiers, l'Agence Française du développement pour le soutien global de l'action ainsi que le Conseil Départemental du Val de Marne et l'ONG Culture & Développement, pour leur soutien financier, respectivement de la catégorie 2 et catégorie 1.

Initiatives lauréates de la 6ème édition

CATEGORIE 1 : création artistique et culturelle réalisée par une personne ou une association issue des migrations (ex : photos, slam, poésie, arts visuels et plastiques etc).

Atelier d'écriture participative de la pièce de théâtre : " Des racine nées "

Génération Lumière est une association de solidarité internationale dont le but est de promouvoir une citoyenneté responsable et agissante. L'Association est principalement composée d'étudiants. Son champ d'action est, prioritairement, orienté vers la région des grands lacs d'Afrique et en France: En France, les actions sont axées sur la sensibilisation à la consommation responsable, notamment en imaginant de façon collégiale des solutions, des alternatives (applicables dans la région des grands lacs d'Afrique et en France) liés à l'urgence climatique. En Afrique, au Congo plus spécifiquement dans la ville d'Uvira (Sud-Kivu) elle travaille sur les questions liées à l'environnement. Génération Lumière travaille aujourd'hui sur l'écriture participative d'une pièce de théâtre intitulée : " Des Racine nées". L'objectif est de mettre en scène un dialogue entre des personnages pour faire comprendre les différents enjeux qui concernent la France et le Congo, notamment l’exploitation minière.  


Visitez le site de l'association

CATEGORIE 2 : "Action/initiative pour la lutte contre la discrimination, la promotion, l’accès et la protection des droits des migrant.e.s en France et dans les pays d’origine"

" Accompagnement, intégration et valorisation des étudiants nouvellement arrivants en France  "

L'association Mouvement des étudiants et jeunes comoriens de Lyon (MEJCL) a pour mission d'offrir un accompagnement aux étudiants et jeunes diplômés comoriens afin de permettre une meilleure intégration dans leur ville, les conditions d'études et de facilitation aux recherches d'une première expérience professionnelle. Le MEJCL organise des événements favorisant l'échange et l'intégration. Il organise également des Gala de Charité pour sensibiliser la jeunesse aux projets de solidarité internationale aux Comores.


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CATEGORIE 3 : Campagne de communication et / ou outil d'éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale, pour la valorisation des apports des migrants.es au bien vivre ensemble, en France et dans le Pays d'origine.

Solodou, apprendre à lire et à écrire en toute autonomie

Je m'appelle Ousmane, j'ai 36 ans, je suis réfugié politique guinéen. Je suis arrivé en France en 2014, après avoir traversé 8 pays, la méditerranée et l'Espagne. Pendant ce périple, j'ai eu la chance d'enseigner le français pendant 2 ans au Maroc, dans une école primaire privée à Rabat ". Ousmane Bah est à l'origine de la création de Solodou : une application pour aider les adultes analphabètes à apprendre à lire et à écrire tout seul. En complément de cette appli, il existe un kit contenant un manuel de lecture, d'écriture un guide de prise en main sous forme d'illustrations, une trousse. Solodou est aussi une panoplie de jeux ludiques à travers les leçons pour permettre à l'apprenant adulte de consolider ses nouveaux acquis. L'application compte aujourd'hui plus de 12 000 utilisateurs à travers le monde, une quanrantaine de pays et une trentaine d'associations partenaires, dont la CNAF (Caisse Nationale des Allocations Familiales.


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Catégorie : " Prix coup de coeur du public Facebook " avec 272 votes sur 374 en total.

SOLIDARITÉ ET UNION POUR VAINCRE LES DISCRIMINATIONS : Des émissions pour sensibiliser et informer sur la migration et lutter contre les formes de discrimination

Marie-Paule BABLI, Franco-Ivoirienne engagée et fière de ses origines, elle revendique son appartenance à la mouvance Panafricaine et s'attèle à faire connaitre la culture et le patrimoine de son pays : la Côte d'Ivoire. Elle développe des partenariats et des projets dans le but de développer économiquement, socialement et humanitairement son pays d'origine et l'Afrique. Directrice Juridique du Cabinet d'avocats Phoenix Law International, dont elle est l'un des piliers stratégiques, elle développe des nouvelles compétences et domaines d'activité et consolide les partenariats actuels avec succès. Enseignante en droit dans les Ecoles de commerce du Bac + 3 à Bac + 5, ce sont d'autres savoirs qu'elle a rencontrés en avant, la pédagogie, l'échange et la communication avec les jeunes générations. Elle souhaite également aider les femmes à être indépendantes et à développer l'artisanat et l'entreprenariat féminin surtout les migrantes. Titulaire de deux prix dans les Droits de l'Homme, elle croit aux libertés et pense que notre société a besoin d'une prise de conscience globale sur les questions sociales. Son engagement est fédérateur et inspire plusieurs personnes à s'investir dans de grandes causes.


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Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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