FORIM

Une délégation du FORIM composée du Président Mackendie TOUPUISSANT, de la Secrétaire générale Fernande CABRAL-SEMEDO et du Directeur Nicolas LAURENT, a rencontré Mme Diarra DIME-LABILLE, conseillère Afrique - Diasporas du Président de la République.

Cette première réunion a été l'occasion de présenter le FORIM et nos actions, tout en échangeant sur les ambitions de la politique française en matière de soutien et de mobilisation des diasporas.

Nous avons réaffirmé notre volonté d'être un interlocuteur privilégié de la Présidence sur les questions de Migration et Développement, en complément de nos relations régulières avec le MEAE et l'AFD.

Le lundi 17 février, nous recevions dans nos locaux deux fédérations d'associations camerounaises : la Maison des Camerounais de France - Centre Franco/Camerounais (MCF-CFC) et l'Union des Camerounais de l'Etranger (UCE).

Cette première réunion visait à encourager ces organisations à se réunir et à créer une plateforme commune, condition essentielle pour rejoindre le FORIM.


La rencontre d’hier marque une première étape significative de ce processus de création de plateforme. La participation des deux organisations témoigne de leur volonté d’avancer ensemble. Pour la suite, il est crucial de s'assurer à ce que la nouvelle structuration repose sur un cadre précis, garantissant un fonctionnement fluide et adapté de ces deux organisations très dynamiques, dont l'ensemble des membres couvrent déjà plusieurs territoires en France et sont engagés dans divers thématiques d'intégration en France et de solidarité internationale.

À la lumière des échanges, le FORIM est confiant et enthousiaste à l'idée d'accompagner ces acteurs clés de la communauté camerounaise en France dans leur union et leur adhésion au réseau des diasporas solidaires.

Le dispositif Coup de Pouce du FORIM a, depuis le début du programme APID (Appui aux Initiatives des Diasporas) en juin 2023, accompagné une quinzaine de projets.  

Ainsi, 17 projets auprès de 10 associations ont bénéficié de subventions de 1 000€ à 2 000€ pour la réalisation de leurs activités jusqu'à aujourd'hui.  

Ces actions contribuent à l’intégration des personnes issues des migrations à travers des formats très divers, que nous vous présentons.  

2024 fut une année marquée par les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Le sport a également été à l’honneur des actions des diasporas ! Le dispositif du coup de pouce a ainsi accompagné deux actions de ses OSIM en lien avec cet événement.  

L’association capverdienne Cap Vers Les Etoiles, a souhaité, à l’occasion des JOP 2024, mettre en avant le sport et la culture capverdienne à travers un événement dédié aux jeunes. Organisée à Aulnay Sous Bois, cette journée a permis d’initier des jeunes à 17 sports olympiques parmi lesquels certains qui ont connu un engouement fort durant les JO. On peut penser au cecifoot, au judo, au tir à l’arc, à la course fauteuil ou encore l’escrime. De nombreux champion.nes sont nés de ces ateliers ! L’événement a également permis de présenter la culture capverdienne à travers un défilé, des spectacles de danses traditionnelles, de la danse et de l’artisanat local. Les célébrités n’ont pas manqué, un photographe renommé (Gabriel Da Costa) qui a proposé une exposition photo et plusieurs sportives/sportives qui ont apporté leurs témoignages. Parmi eux Thomas Martine de l’escrime, Sofia Ribeiro Tavares du saut à la perche, Sébastien Homo, Sandra et Maria Ribeiro. Soutenu par la collectivité, cet événement a permis de sensibiliser les jeunes à la pratique du sport et à favoriser l’interculturalité et la cohésion sociale.

En Nouvelle Aquitaine, le COSIM et son association Youth4Sport, ont organisé un salon réunissant différentes associations diasporiques et sportives. Des tables rondes ont permis de mettre en avant les projets réalisés au Togo en lien avec le sport, de valoriser les sportifs de la diaspora et permettre la mise en réseaux des associations diasporiques présentes (ivoiriennes, sénégalaises, togolaises, béninoises).  

Le 6 février, met en lumière la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines qui consiste à sensibiliser le monde à ces pratiques qui constituent une violation des droits humains fondamentaux.

Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines | Fonds des Nations Unies pour la population

A l’occasion de cette journée, le FORIM souhaite mettre en lumière l’engagement de Martha Diomandé et son association ACZA (Culturelle Zassa d’Afrique), qui « lutte contre l'excision, dans le respect des traditions ». Un parcours exceptionnel qui illustre le rôle primordial des diasporas dans le double-espace, comme médiateur et vecteur de changement.

Accueil - ACZA - lutte contre l'excision

Fille et petite-fille de matrone, Martha Diomandé s’est faite excisée à l’âge de 7 ans et était prédestinée à son tour, à devenir matrone de son village de Kabakouma, dans le nord-ouest de la Côte d’Ivoire.

Passionnée par la danse, elle devient rapidement une danseuse et une chorégraphe reconnue. Elle quitte alors son pays et pose ses bagages en bretagne, en France, tout en continuant à partager et transmettre son art.

Un jour, à la mairie de Rennes, elle assiste à une conférence sur l’excision et ne reconnaît pas son récit, au contraire. La conférence décrit l’excision comme un crime. Elle se sent « humiliée et salie » mais en même temps, c’est grâce à cette conférence qu’elle se retrouve en tant que femme.

Après cet événement, elle rentre en conflit contre elle-même. Première concernée par l’excision, deux visions s’entrechoquent : celle qui est portée par sa culture, qui ne prend pas en compte les démarches scientifiques et celle qui est portée par les scientifiques, qui ne prend pas en compte les cultures.

C’est à ce moment-là que son engagement prend tout son sens. Elle réalise que sensibiliser à l’excision en Europe ne suffit pas à faire évoluer la situation sur le terrain. Trente ans après avoir été excisée, elle constate que rien n’a changé : malgré les campagnes de sensibilisation dans le monde et les lois nationales interdisant la pratique, 100 % des filles subissent encore l’excision.

Si son objectif est bien et bel de faire éradiquer l’excision, elle vise à le faire tout en respectant les traditions.

« L’excision ne se combat pas avec des armes », rappelle souvent Martha. Il faut y parvenir sans heurter les croyances et les traditions pour ne pas créer de frustrations ou de mécompréhension.

« Elle propose une approche différente pour éliminer cette pratique, approche mise en œuvre par l'association ACZA. Cette dernière reconnait aux matrones, le droit de mener leur propre réflexion, de parcourir leur propre chemin de prise de conscience des dangers de l'excision, grâce aux actions menées par l'ACZA, et qui ouvre la voie d'un arrêt pérenne et conscient de la pratique dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. »

En 2003, l’association ACZA est lauréate du PRA/OSIM, son premier financement. Elle a ensuite eu de co-financement en 2014 et 2017. Lors de la JIM 2024 qui avait comme thématique : « Migrant.e.s, force de changement dans le double espace », Martha Diomandé a souligné l’impact au-delà du financier qu’a eu le PRA/OSIM sur son association :

« Mon combat, qui est la lutte contre l’excision, a été crédible dans mon pays d’origine, - car ma façon de militer était incompréhensible pour les féministes - parce que je parlais de droits à accompagner, former et reconvertir les matrones. Notre premier financement a été donné par le FORIM, via le PRA/OSIM. Et aujourd’hui, nous sommes une association autonome, avec des salariés et tout ça n’aurait pas été possible sans ce premier financement. »

A partir du 06 jusqu’au 19 février 2025, une caravane de lutte contre l’excision va sillonner la Côte d’Ivoire. L’objectif de cette campagne est d’aller au contact des populations pour les sensibiliser et de créer des ambassadrices de la lutte contre l’excision au sein des communautés.

Mutilations génitales féminines : une caravane de lutte contre l'excision en Côte d'lvoire débute le 06 février prochain ( ONG) - Abidjan.net News

Le projet Wamanaga Wa Komor (WWK), financé par l'Union européenne et mis en œuvre par Initiative Développement (ID) et le FORIM, a été présenté en présence des organisations de la diaspora en France et des organisations basées aux Comores, notamment Komlink (communauté d'entrepreneurs comoriens), Union des associations comoriennes de France (UNACOF)  et l'Union des Femmes Comoriennes de France.

Ce premier échange a permis d’introduire les coordinateurs du projet : Hamid Papa Abdala (ID, Comores) et Renata Lasso (FORIM, France). Les discussions ont été riches et interactives, avec de nombreuses questions sur les mécanismes de participation de la diaspora, ainsi que sur les dispositifs de formation, d’accompagnement et de financement d’initiatives – notamment celles portées par les jeunes et les femmes dans les secteurs de l'économie verte et bleue.

Un projet ambitieux pour renforcer l’engagement de la diaspora dans le développement durable des Comores !

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Le FORIM a eu l’occasion de rencontrer le nouvel ambassadeur chargé des migrations, Monsieur Cyrille BAUMGARTNER accompagné des équipes du MEAE engagées sur ces questions.

La délégation du FORIM composée de son président et de son directeur exécutif ont pu réaffirmer la disponibilité du FORIM et de ses membres pour donne la possibilité de découvrir les projets réalisés par les diasporas dans les pays d’origine et pour faciliter les dialogues dans les situations de tension qu’il peut y avoir parfois avec certains pays.

Ils ont pu réaffirmer leurs positions portées lors de la journée internationale des migrant.e.s le 16 décembre dernier comme par exemple :  

L’ambassadeur a pu confirmer l’importance du partenariat entre le FORIM et le Ministère qui dure depuis plus de 22 ans.  

La France est attachée à ce partenariat, au modèle du FORIM et de son dispositif PRA/OSIM qui sont uniques au niveau européen et à l’échelle international.

Le FORIM et le nouvel ambassadeur se sont donnés rendez-vous pour des échanges réguliers notamment dans le cadre du comité national de suivi de la mise en œuvre de la stratégie interministérielle de coopération « Migrations et Développement »   

Présents :

  • Cyrille BAUMGARTNER, ambassadeur chargé des migrations
  • Jean-François SALIBA, adjoint de l’ambassadeur chargé des migrations
  • Frédéric RIMOUX, adjoint de l’ambassadeur chargé des migrations
  • Florian LAFARGE, chef du pôle gouvernance financière, migratoire et territoriale
  • Marie-Hélène GUILLERM, conseillère migrations
  • François-Justin BRIVOT, Délégation pour les collectivités territoriales et la société civile

Le FORIM a eu l’opportunité de présenter le programme Roots To Ghana lors de Y3Y3 Chic la cérémonie de remise de prix des talents de la communauté ghanéenne et de sensibilisation à la drépanocytose organisée par Ghanafuor mma.

Il y avait Mike Attah, consultant du FORIM, Lamine Traoré du FORIM, Milly Antwi cheffe de projet, Florian Krenn du GIZ, Mr Thimothy Aidoo Consul de l’Ambassade du Ghana en France

La prochaine session d’information et de recrutement se passera le 11 Janvier à Reggio nell’Emilia, en Italie. Il est encore possible de s’inscrire. Une session en Espagne est aussi prévue et sera communiquée prochainement.

Pour en savoir plus :

Roots to Ghana France Tour : retour en images - FORIM

Roots to GHANA

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Restitution de l’étude « Création d’un référentiel d’indicateurs de microprojets de solidarité internationale » 

En 2022, un collectif d’organisations engagées dans le soutien aux microprojets de développement local - le FORIM, La Guilde, Coallia et YCID -, avec l’appui méthodologique et financier du F3E, a lancé une étude visant la création d’un référentiel d’indicateurs d’impact des microprojets de solidarité internationale, afin de disposer à la fois d’un outil de mesure et d’analyse, mais aussi d’un socle commun permettant de mesurer et de valoriser ces projets de proximité. 

Lancement de l’étude sur un référentiel d’indicateurs de microprojets de développement portée par le FORIM avec La Guilde, YCID, Coallia et F3E - FORIM

Après 18 mois de recherches, d’ateliers avec les associations porteuses de projets, les équipes opérationnelles, ainsi qu’une expérimentation sur le terrain au Sénégal et une mission au Burkina Faso, il est temps de partager les outils issus de cette initiative collective et innovante.  

Conduite par les consultants Kerstin SCHÖNAUER, Christiane DARDE et Igor OUEDRAOGO, cette étude, première dans le secteur de la solidarité internationale en France, marque une étape importante dans la valorisation des microprojets. 

Au programme :  

Informations pratiques  

Lien d’inscription : https://fr.surveymonkey.com/r/8Q6B2KM  

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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