FORIM

Les travaux de la 5ème édition du Forum Economique et entrepreneurial des Femmes Africaines et de la Diaspora (FEEFAD) se sont conclus le 28 mars après 2 jours de programme riche de rencontres et témoignages. 

Organisé par L'OFAD, le FORIM et E.CAM au Palais des Congrès de Yaoundé du 27 au 28 mars 2019, sous le thème de l'entrepreneuriat féminin accélérateur du développement de l'Afrique », l'événement a été présidé par Le Ministre du Commerce Luc Magloire MBARGA ATANGANA. Dans son discours d’ouverture, son Excellence a souhaité la bienvenue aux membres du corps diplomatique, aux organisatrices et particulièrement à la Présidente de l’OFAD. Le Ministre du Commerce a également exprimé les sincères remerciements du Gouvernement pour le Choix porté sur le Cameroun pour cette édition.

S’adressant aux participants, il a indiqué que ce forum est une initiative salutaire qui entre en droite ligne de la politique du Chef de l’Etat pour l’entreprenariat féminin, l’emploi décent des femmes des jeunes et des groupes vulnérables ceci pour une croissance favorable afin de sortir de la Pauvreté. Il a rappelé que, dans sa profession de foi dans le cadre de la dernière élection présidentielle, le Président de la République a réitéré le rôle des femmes et des jeunes dans la vie politique et économique. Pour clore son discours, le Ministre du Commerce a précisé que l’entrepreneuriat féminin est vecteur de croissance et appelé les femmes a profité grandement de ces échanges et débats.

Après l’allocution d’ouverture, le Ministre a procédé à la coupure du ruban symbolique afin de marquer solennellement l’ouverture des travaux de cette 5ème édition du FEEFAD.

Plusieurs temps fort ont suivi, dont la presentation du retour de mission PRA/OSIM au Cameroun et plusieurs ateliers et tables rondes sur entrepreunariat et financements, ainsi que la remise de trophées aux femmes qui se sont distinguées pour leurs actions d'entrepreunariat.

Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France au Cameroun gilles Thibault a réhaussé la céremonie de clôture du FEEFAD, saluant l’initiative de ce forum et du programme qui l’a accompagné. Son Excellence a affirmé que la France est aux côtés des femmes dans le cadre de cette lutte pour l’égalité hommes-Femmes et soutient le FORIM, l’OFAD et l’E.CAM. pour cette édition particulièrement intéressante parce qu’elle a lieu au Cameroun.

Il a salué les initiatives des femmes dans leur quotidien, ce qui doit les emmener à croire à leur place légittime dans le monde de l’entreprenariat. Il a également évoqué la nécessité d’éduquer les filles autant que les garçons et souhaité que la prochaine édition mobilise plus de femmes. Il a enfin relevé que les difficultés relatives à l'entrepreunariat ne ocncernent pas seulement pour les femmes africaines mais aussi les femmes françaises.

Pour plus d'informations sur le contenu et les échanges du Séminaire : Jules Obama, Chargé de Mission, jobama@forim.net

Retour en images sur le FEEFAD 2019, par CR TV

Philo Makiese SITINA, est d’origine congolaise. Elle est Diplômée depuis 2006 en communication de la vingt-huitième promotion de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication(IFASIC) et d’une double maîtrise en communication, l’une à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences de l’Information et de la Communication (CELSA) et l’autre à l’université Paris Sorbonne IV. Elle est également titulaire d’un Master en management des projets, option vision stratégique, du Centre des Etudes Supérieures Industrielles.

Aujourd’hui, Philo Makiese SITINA a dix-huit ans d’expérience professionnelle dans différents métiers de la communication : journalisme, communication, management, gestion des processus électoraux, entrepreneuriat.

En France, où elle s’est installée, elle a investi dans le secteur des médias. Elle a fondé l’Association Radio Afrique France, web radio qui a pour mission d’établir un pont fonctionnel entre l’Afrique et la France. Cet engagement lui a valu de recevoir, en Juin 2018, le prix Jeunesse et Migration subventionné par l’Agence française de développement.  Les retombées de ce prix ont été affectées au financement d’un documentaire sur la valorisation des actions des diasporas africaines de la région de Normandie.

Philo Makiese aura été successivement : journaliste au quotidien kinois Le Phare, experte au sein du système des Nations Unies en RDC (PNUD, UNFPA, UNOPS, MONUC) et en Côte d’Ivoire (MONUCI), animatrice et productrice d’émissions à Radio HDR (France), Agent-conseil en communication et Relations Publiques (France).

Jusqu’à ce jour, Philo Makiese allie son statut de femme au foyer avec une carrière professionnelle exemplaire. En sa qualité de femme leader, elle réfléchit sur la manière dont elle pourrait impacter positivement sur la bonne marche de son pays la République Démocratique du Congo. Pour cela, elle caresse le rêve de briguer la magistrature suprême en 2023.

Pourquoi ton engagement dans la politique et la campagne présidentielle ?

Mon engagement politique résulte de l’observation que j’ai faite depuis quelques années de la vie quotidienne de mes compatriotes et de la gestion du pays par les hommes politiques depuis 59 ans d’indépendance de la RDC, mon pays. La souffrance sans nom des congolais, qui vivent pourtant sur un des sols les plus riches de la planète et pourvu de toutes les ressources matérielles et humaines, est un véritable scandale que je ne peux plus supporter.

Il n’existe presque pas une seule ressource matérielle sur le sol ou le sous-sol de la planète que l’on ne retrouve au Congo. Depuis trois décennies, les congolais fuient leur pays pour s’établir ailleurs. Cette fuite des cerveaux appauvrit mon pays et laisse libre cours aux dictatures les plus funestes qui s’enrichissent au détriment de l’ensemble de la population. Pendant ce temps, le pays manque d’infrastructures de base, de routes, d’eau potable, d’électricité, d’installations sanitaires, sans compter l’éducation de la jeunesse qui a régressé à un niveau inimaginable et la corruption à grande échelle qui mine l’avenir du pays.

C’est tout cela qui m’a poussée à me jeter dans l’arène politique et me positionner pour 2023, à la magistrature suprême. Cette campagne, au-delà de la révolte que j’éprouve en voyant la situation socioéconomique de mon pays, je la vois aussi et surtout comme un appel à toutes les femmes de s’impliquer réellement et davantage dans la politique en Afrique. Il s’agit de casser les stéréotypes et d’appliquer réellement la parité dans les institutions de mon pays, faire en sorte que les droits des femmes ne restent pas dans les discours et soient appliqués et vécus. Je voudrais que les femmes fassent confiance en leur pouvoir de faire changer les choses, après l’échec des hommes de construire une Afrique moderne et forte, capable d’assurer le bien-être à ses populations

Que peux-tu dire pour déconstruire les idées reçues sur les femmes migrantes ?

Les femmes migrantes sont aussi actives que les autres et autant que les hommes. Comme dans leurs pays d’origine, elles participent à la résolution des problèmes dans leurs foyers, à travers notamment l’éducation des enfants, en travaillant selon leurs compétences et en créant au besoin de l’emploi là où c’est nécessaire, comme c’est le cas dans bon nombre d’associations. Il existe des idées négatives selon lesquelles les femmes migrantes sont oisives et ne se soucient que de mettre au monde des enfants pour percevoir les allocations familiales. Ceci n’est pas vrai. Si vous observez bien, vous constaterez que beaucoup des associations issues des migrations sont tenues par des femmes, qui ont gardé des valeurs de solidarité et d’altruisme qu’elles véhiculent dans leurs activités au sein de leurs associations. Loin d’être oisives, ces femmes ont gardé le réflexe de travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles. On les retrouve partout, dans tous les corps de métier.

As-tu des conseils à donner aux femmes migrantes ?

Un seul conseil, avoir confiance en elles-mêmes et ne pas oublier d’où elles viennent, et rester solidaires avec leur pays d’origine. Garder en tête que partout en Afrique, le rôle de la femme dans l’économie des pays est déterminant, même si dans la majeure partie des cas, elles interviennent dans l’informel.  C’est d’ailleurs le secteur informel qui est le plus dynamique en Afrique.

J’invite également les femmes migrantes à mettre à profit leur séjour dans les pays développés pour poursuivre leurs études et acquérir suffisamment des connaissances intellectuelles et des compétences qui leur permettront de comprendre les grands enjeux du monde, de mieux s’affirmer et mener efficacement des projets de développement pour leur pays d’origine. Elles doivent également transmettre ces connaissances aux jeunes générations, afin d’assurer un meilleur avenir à l’Afrique et aux autres pays peu développés.

Quel mot résumerait ton parcours ?

Combative.

Que peux-tu dire sur cette campagne une femme, un mois, une histoire ?

La campagne « une femme, un mois, une histoire » est une initiative très louable qui permet d'enrichir la documentation existante sur le rôle de la femme, en montrant son apport permanente à l’essor économique et social mondial. J’apprécie particulièrement cette campagne du fait qu’elle met gracieusement à la disposition des femmes migrantes des outils pour valoriser leurs différents parcours et leur travail. C’est un apport non négligeable pour leurs stratégies de communication, considérant la notoriété dont leur fait bénéficier le FORIM en France et à l’international. Elles pourront ainsi faire connaître leurs aspirations dans le monde entier, et pourquoi ne pas décrocher des partenariats ? C’est une excellente chose.

 

Le réseau FECODEV, en partenariat avec le musée du quai Branly-Jacques Chirac vous invite dans la présentation des Collections de Référence du musée à une journée de Visite – Echange ce Dimanche 31 MARS 2019 de 10h00 à 18h00.

Focus sur la Gémellité

« Géméllité: Humain ou Divin ? »

TEMOIGNAGES | REGARDS CROISES | DEBATS

Avec la participation de : Membres de FECODEV et Partenaires

NOMBRE DE PLACES LIMITE  –  Entrée GRATUITE sur inscription

fecodev@gmail.com   |   Info : 06 18 00 78 66

inscriptions : http://bit.ly/géméllité 

 

Du 11 au 22 mars 2019, une délégation composée du FORIM, de FECODEV et D’ADEPT s’est rendue à New York  dans le cadre de la soixante troisième session de la Commission des Nations Unies de la condition de la femme sur les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables au service de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles. Le FORIM en partenariat avec ADEPT et FECODEV ont organisé un évènement parallèle (Side Event) le 19 mars portant sur la thématique « Genre, Migrations et Développement : Actions et Partenariats pour une Protection Sociale Efficace ». Les objectifs spécifiques de cette action était de :

* Réfléchir sur les enjeux et les défis à la portabilité des droits sociaux  (retraite, sécurité sociale) des femmes migrantes et des diasporas;

* Identifier et promouvoir les pratiques et les politiques contribuant à l’accès à la santé, à un travail décent et durable, à une activité économique, à une sécurité alimentaire pour les femmes et les filles migrantes et des diasporas.

5 panelistes ont pu présenter leurs programmes et initiatives en vue de garantir la protection sociale et la portabilité des droits des femmes en migration : Mr. Vinicius Pinheiro, directeur du bureau de New York du Bureau International du travail, Mme Guo Xin, Chargée de mission à l’Organisation Internationale du Travail, Mme Aminata Ndiaye, Conseillère régionale genre du G5 Sahel, Mme Monami Maulik, du Women in Migration Network, et Solange Sanogo, de l’association ASAPSU de Côte d’Ivoire.

Dans un contexte où les femmes migrantes font face à de plus grandes difficultés dans l’accès à leurs droits, l’élaboration de programmes spécifiques ainsi qu’une réelle approche multi-acteurs seront nécessaires pour réduire leurs vulnérabilités et garantir un socle de protection sociale pour toutes, quel que soit leur statut.  Une restitution sera faite avec les différents partenaires très prochainement.

 

 

 

Lors de la 63ème édition de la Commission sur la condition de la Femme (CSW63), qui se tiendra du 11 au 22 mars 2019, une délégation conjointe du FORIM, de son membre FECODEV et d’ADEPT, la plateforme des diasporas africaines en Europe, se rendra à New York afin de porter la voix des femmes issues des migrations.

 

Autonomie alimentaire, amélioration de la santé, réduction de la pauvreté, autogestion financière, renforcement des capacités d'investissement. Ce sont parmi les objectifs prioritaires des projets financés par le dispositif du PRA/OSIM, en faveur des femmes, dans les différents pays d'intervention des diasporas. 

Le dispositif phare du FORIM, mis en place pour soutenir les Organisations Issues des Migrations dans la réalisation des actions de développement dans les pays d'origine, veille à intégrer le volet genre dans les différentes étapes du cycle de projet (conception, suivi et évaluation), l'égalité entre femmes et hommes étant l'un des combats majeurs auxquels doivent faire face les initiatives de développement portées par les OSIM. 

C'est le cas du projet "Renforcement du groupement des femmes de Sekou-Govié par la diversification des productions", porté par l’Association Pont France Afrique dans la République du Bénin, en partenariat avec l’Antenne APFA et L’Association des Groupements des femmes de Sekou Govie.

Accompagnée par COSIM Rhône-Alpes, membre du FORIM et opérateur d’appui de projet PRA/OSIM, Pont Afrique France développe depuis 2012 des actions pour améliorer l’existence des femmes, notamment mères et mères célibataires en milieu rural.  A partir de l'identification des besoins des femmes directement concernées par le portage des actions, le projet vise à réaliser des activités qui combinent formation technique, installation des matériels de production et de transformation alimentaire, soutien au renforcement des groupements de femmes.  

La prise d’indépendance est encore plus nécessaire en milieu rural où les femmes travaillent majoritairement et sont plus souvent en situation de faible revenu et dépendance financière, ce qui fragilise leur position dans la relation familiale et engendre davantage des conflits. Pour cette raison la création d’une tontine représente un fort acquis du projet, car elle permet de gérer les bénéfices réalisés grâce aux activités du groupement en favorisant la création d’un capital propre pour chacune des membres. En brisant le cercle vicieux manque de moyen, manque d’investissement, les femmes formées initient et mettent en œuvre des actions positives au niveau individuel et communautaires et gèrent mieux leurs activités génératrices de revenus, leur objectif d’indépendance devient source de motivation pour travailler chaque jour et ensemble avec les autres femmes. 

Le projet fait bénéficier directement 80 femmes et indirectement toutes les familles, environs 500 personnes et finalement aussi bien le territoire d’action dans son ensemble, 5 villages qui composent la zone d’intervention.

Aujourd’hui, atteindre l’autonomie financière reste parmi les objectifs essentiels pour une réelle prise de pouvoir des femmes et leur capacité de prendre des initiatives et des décisions pour leur vie.  Il s’agit d’un pas important aussi ai niveau du changement de mentalités, notamment pour sensibiliser la majorité de la population que l'amélioration de vie de la communauté passe également par les femmes et leur autonomisation, maillons essentiels du développement local.

A l'occasion de la Journée internationale des Droits des Femmes, l'association écocitoyenne JE RESPECTE MA VILLE, lauréate du PRIX MADIBA 2018 "Citoyen, Citoyenne sans Frontières", organise le : 

 

1er Gala de culture et citoyenneté

"FEMMES D'ICI, FEMMES D'AILLEURS"

 

à partir de 19h30

Pavillon Colbert  

5 bis Rue Colbert, 78000 Versailles

 

Au programme : diner et défilé de mode de deux stylistes qui vous présenteront une sélection de leurs collections. 

 

Lien d'inscription

A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, le réseau AMF se mobilise à travers son action " la caravane des droits des femmes " pour  sensibiliser, informer et former sur les questions liées aux droits des femmes, pour lutter contre toutes les formes de violences ou de discriminations envers les Femmes qui se tient du 01 au 14 mars.

Espace solidaire /93
Vendredi 01 mars 2019 de 17h à 19h,  8 place Paul Langevin 93200 Saint-Denis 17h-19h
 
AMF/94
Mercredi 13 mars 2019 de 14H à 16h, 23 rue du Bearn 94550 CHEVILLY-LA-RUE
 
Solidarité plurielle/95
Jeudi 14 mars 2019, 13h30 - 15h30 Maison du quartier des linandes 6 place des Linandes 9500 CERGY

Nous avons mobilisé des avocats,juristes et psychologues pour répondre à vos questions lors des différentes rencontres programmées  en Ile de France .

Intervenant(e)s 

Marwa BRAHIMI : AVOCATE ( à Saint Denis)

Houssine Sardouk: Juriste et psychologue clinicien ( Saint-Denis et Cergy)

Karim Messaoudi : Ancien président de l'AMF (Chevilly-Larue) 

 

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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