FORIM

Dédicace du livre de l'écrivaine et conteuse Mme ADJAHI, membre du Conseil des Béninois de France dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des Femmes le 9 mars.

Femme indépendante, battante, visionnaire, vertueuse et souriante, Natacha Sibly LOKPO est une jeune femme entrepreneuse née le 9 octobre 1985 à Abidjan en Côte d'Ivoire. Elle est issue d'une famille recomposée de deux sœurs et quatre frères. À l'âge de sept ans, elle arrive en France. Dix-ans ans plus tard, elle obtient son baccalauréat en hôtellerie restauration et devient maman de son premier fils à l'âge de dix-sept ans. Consciente de son nouveau statut, elle rejoint un foyer de jeune maman dans le (95) qui lui permettra de concilier études, vie professionnelle et vie de mère pendant trois ans.

Polyvalente, curieuse et pleine d'ambition à la recherche d'évolution personnelle et professionnelle, elle intègre la prestigieuse école HEC Paris dans le parcours Stand Up. Elle fût dernièrement, secrétaire Maintenance à la SNCF Paris pour l'entreprise BTP Misnard. Actuellement, mère de deux fils, elle est  aujourd’hui une jeune femme d'affaire évoluant dans l'économie, sociale et solidaire.

Comment vous est-il venu l’idée de la création de l’ONG Rêve D’Ivoire ?

Nous observons tous les jours avec désarrois que l’Afrique s’appauvrit de plus en plus, par ses multiples guerres, ses instabilités politiques, ses famines, ses maladies et récemment ses actes de terrorismes. Quelles que soient les causes de cette situation et leurs durées, il y a des êtres qui en paient le prix.

L’idée de créer l’ONG Rêve D'ivoire est partie du constat que seulement une petite partie de la communauté africaine se sent concernée par l’entraide des uns envers les autres. Avec un constat, qu’une partie  préfère observer et/ou  critiquer ou bénéficier des dispositifs.

 La misère humaine est le problème de tous et de  tout un chacun. Rêve D'ivoire souhaite apporter sa pierre à l’édifice par des actions sociales et humanitaires luttant contre l’immigration à n’importe quel prix, la pauvreté et la précarité. 

L’O.N.G est une association sans appartenance politique ni religieuse centrée sur ses programmes. Ses statuts sont déposés et enregistrés auprès des autorités françaises depuis le 26 juin 2016. Nous avons une antenne Rêve d'ivoire à Abidjan et  envisageons Rêve D'ivoire à Londres pour 2019.

Qui est Rêve D’Ivoire?

Rêve D'Ivoire « C’est un enfant du continent prêt à rêver d’une Afrique meilleure qui met tout en œuvre pour que son rêve se concrétise ». Il s’agit d’une équipe composée de femmes et d’hommes dynamiques mettant la dignité humaine au cœur de nos actions de tous les jours. Nous avons une équipe de trente personnes situées à Abidjan en Côte d’ivoire.

Nous avons pour objectifs de sensibiliser la diaspora africaine, de combattre la misère, la pauvreté et de redonner la dignité aux populations.

Quelques actions déjà menées ?

Dans la poursuite de nos objectifs, nous avons déjà commencé à mener plusieurs actions en France et en Côte d’Ivoire. Sur la sensibilisation de la diaspora, il y a eu des repas de partage, de l’Afro basket, la journée Beauté, un défilé en tenue traditionnelle, Akwaba in cote (festival des solidarités Paris 19eme). Nous projetons d’organiser une soirée gala de charité à l’UNESCO pour les trois ans de l’ONG pour fin d'année 2019. Sur le plan de l’aide humanitaire nous avons fait des maraudes, des collectes et distributions de vêtements, fournitures Collecte en tout genre  distribution depuis Paris et Abidjan  (Côte d’Ivoire). Nous avons pour projet la création des centres d'hébergement pour les sans domicile fixe en France et la création d'un centre de formation en Côte d'ivoire, d’un Centre de formation en musique, l’organisation de diverses Masterclass, la création d’emploi, le parrainage et la scolarisation de notre jeunesse dans les rues ivoiriennes.

Une 1ère  Boutique Solidaire au nom de Frip2Reve est ouvert en France au 12 Rue du Beffroi à Beaumont sur Oise.

 

Pouvez-vous me dire comment t’es venue l’idée de la boutique ?

L’idée m’est venue de l’exemple d’Emmaüs. La boutique permet de trouver les finances  pour le développement de nos actions. N'ayant obtenu jusqu'à aujourd'hui aucune subvention de l'état, il nous fallait trouver des solutions d’auto -financement.

Quels sont vos besoins actuels ? 

Nous pouvons citez en urgence par exemple des box pour nous permettre de stoker les dons, un véhicule de type utilitaire, un bureau, des partenaires des membres  (transitaires, salles), des sponsors (toutesentreprises),  des bénévoles,  donateurs.trices  et des d’adhérent.e.s.

Quelle est votre ambition ?

Rêve d’ivoire  souhaite s’inscrire dans la lignée des 3 associations comme le Secours Catholique, Association Emmaüs et les restaurants du cœur.

Quelles sont vos qualités et défaut ?

Dynamique, sensible, Franche et battante sont mes qualités et mon défaut pleine d’énergie et trop patiente.

Un mot sur cette campagne « Une femme, un mois, une histoire »

Je tenais à remercier tout d’abord,  l’Organisation des Femmes Africaine de la Diaspora (OFAD) la Présidente Suzanne BELLOUNN, une association dont  je suis  membre qui m’a permis de grandir, d'apprendre, de faire de belles rencontres et de connaître le FORIM dont cette  campagne. Je voudrais dire aux femmes et aux jeunes de se rappeler de la citation de Mme Ellen SIRLIEF Johnson « Si tes rêves ne t’effrayent pas, ils ne sont pas assez grands » 

Ensembles, nous sommes le Rêve Africain ;  Vouloir c'est pouvoir ;  Seule on va vite ensemble on ira Loin.

 

Le FEEFAD, Forum Economique et Entrepreneurial des Femmes Africaines et de la Diaspora, organise à la demande express des femmes sa 5ème édition sur le continent africain. Il aura lieu les 27 et 28 mars 2019 au Palais des Congrès à Yaoundé au Cameroun
(suite…)

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Femme indépendante, battante, visionnaire, vertueuse et souriante, Natacha Sibly LOKPO est une jeune femme entrepreneuse née le 9 octobre 1985 à Abidjan en Côte d'Ivoire. Elle est issue d'une famille recomposée de deux sœurs et quatre frères. À l'âge de sept ans, elle arrive en France. Dix-ans ans plus tard, elle obtient son baccalauréat en hôtellerie restauration et devient maman de son premier fils à l'âge de dix-sept ans. Consciente de son nouveau statut, elle rejoint un foyer de jeune maman dans le (95) qui lui permettra de concilier études, vie professionnelle et vie de mère pendant trois ans.

Polyvalente, curieuse et pleine d'ambition à la recherche d'évolution personnelle et professionnelle, elle intègre la prestigieuse école HEC Paris dans le parcours Stand Up. Elle fût dernièrement, secrétaire Maintenance à la SNCF Paris pour l'entreprise BTP Misnard. Actuellement, mère de deux fils, elle est  aujourd’hui une jeune femme d'affaire évoluant dans l'économie, sociale et solidaire.

Comment vous est-il venu l’idée de la création de l’ONG Rêve D’Ivoire ?

Nous observons tous les jours avec désarrois que l’Afrique s’appauvrit de plus en plus, par ses multiples guerres, ses instabilités politiques, ses famines, ses maladies et récemment ses actes de terrorismes. Quelles que soient les causes de cette situation et leurs durées, il y a des êtres qui en paient le prix.

L’idée de créer l’ONG Rêve D'ivoire est partie du constat que seulement une petite partie de la communauté africaine se sent concernée par l’entraide des uns envers les autres. Avec un constat, qu’une partie  préfère observer et/ou  critiquer ou bénéficier des dispositifs.

 La misère humaine est le problème de tous et de  tout un chacun. Rêve D'ivoire souhaite apporter sa pierre à l’édifice par des actions sociales et humanitaires luttant contre l’immigration à n’importe quel prix, la pauvreté et la précarité. 

L’O.N.G est une association sans appartenance politique ni religieuse centrée sur ses programmes. Ses statuts sont déposés et enregistrés auprès des autorités françaises depuis le 26 juin 2016. Nous avons une antenne Rêve d'ivoire à Abidjan et  envisageons Rêve D'ivoire à Londres pour 2019.

Qui est Rêve D’Ivoire?

Rêve D'Ivoire « C’est un enfant du continent prêt à rêver d’une Afrique meilleure qui met tout en œuvre pour que son rêve se concrétise ». Il s’agit d’une équipe composée de femmes et d’hommes dynamiques mettant la dignité humaine au cœur de nos actions de tous les jours. Nous avons une équipe de trente personnes situées à Abidjan en Côte d’ivoire.

Nous avons pour objectifs de sensibiliser la diaspora africaine, de combattre la misère, la pauvreté et de redonner la dignité aux populations.

Quelques actions déjà menées ?

Dans la poursuite de nos objectifs, nous avons déjà commencé à mener plusieurs actions en France et en Côte d’Ivoire. Sur la sensibilisation de la diaspora, il y a eu des repas de partage, de l’Afro basket, la journée Beauté, un défilé en tenue traditionnelle, Akwaba in cote (festival des solidarités Paris 19eme). Nous projetons d’organiser une soirée gala de charité à l’UNESCO pour les trois ans de l’ONG pour fin d'année 2019. Sur le plan de l’aide humanitaire nous avons fait des maraudes, des collectes et distributions de vêtements, fournitures Collecte en tout genre  distribution depuis Paris et Abidjan  (Côte d’Ivoire). Nous avons pour projet la création des centres d'hébergement pour les sans domicile fixe en France et la création d'un centre de formation en Côte d'ivoire, d’un Centre de formation en musique, l’organisation de diverses Masterclass, la création d’emploi, le parrainage et la scolarisation de notre jeunesse dans les rues ivoiriennes.

Une 1ère  Boutique Solidaire au nom de Frip2Reve est ouvert en France au 12 Rue du Beffroi à Beaumont sur Oise.

Pouvez-vous me dire comment t’es venue l’idée de la boutique ?

L’idée m’est venue de l’exemple d’Emmaüs. La boutique permet de trouver les finances  pour le développement de nos actions. N'ayant obtenu jusqu'à aujourd'hui aucune subvention de l'état, il nous fallait trouver des solutions d’auto -financement.

Quels sont vos besoins actuels ? 

Nous pouvons citez en urgence par exemple des box pour nous permettre de stoker les dons, un véhicule de type utilitaire, un bureau, des partenaires des membres  (transitaires, salles), des sponsors (toutesentreprises),  des bénévoles,  donateurs.trices  et des d’adhérent.e.s.

Quelle est votre ambition ?

Rêve d’ivoire  souhaite s’inscrire dans la lignée des 3 associations comme le Secours Catholique, Association Emmaüs et les restaurants du cœur.

Quelles sont vos qualités et défaut q?

Dynamique, sensible, Franche et battante sont mes qualités et mon défaut pleine d’énergie et trop patiente.

Un mot sur cette campagne « Une femme, un mois, une histoire »

Je tenais à remercier tout d’abord,  l’Organisation des Femmes Africaine de la Diaspora (OFAD) la Présidente Suzanne BELLOUNN, une association dont  je suis  membre qui m’a permis de grandir, d'apprendre, de faire de belles rencontres et de connaître le FORIM dont cette  campagne. Je voudrais dire aux femmes et aux jeunes de se rappeler de la citation de Mme Ellen SIRLIEF Johnson « Si tes rêves ne t’effrayent pas, ils ne sont pas assez grands » 

Ensembles, nous sommes le Rêve Africain ;  Vouloir c'est pouvoir ;  Seule on va vite ensemble on ira Loin.

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La soixante et troisième session de la Commission de la condition de la femme aura lieu au siège des Nations Unies à New York du 11 au 22 mars 2019.
(suite…)

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Mme Bintou SISSOKO, Citoyenne d’honneur du 20eme     arrondissement de Paris, Présidente de l’association Benkadi Afema 20

Pouvez-vous-vous présenter ?

Je  suis Bintou SISSOKO, Malienne née au Sénégal et j’ai plus de 61 ans. Comme vous le constatez nous sommes dans la cuisine du centre social d’Annam où je viens de donner des cours de cuisine. Aujourd’hui, au menu de ce cours c’était la préparation de beignets salés.

Je suis issue d’une famille nombreuse. Mon père était un tirailleur sénégalais qui a reçu une décoration à ce titre. Après la guerre, il est rentré au Sénégal où il travaillait comme policier au près du gouvernement Malien. À l’époque, le Mali et le Sénégal ne formaient qu’un seul territoire,  le Soudan Français.

Pouvez-vous nous dire un peu plus sur vos souvenirs d’enfance ?

Le souvenir d’enfance que je garde c’est le bonheur et la joie d’être en famille. J’ai été adoptée par ma tante à l’âge de 3 ans à notre arrivée au Mali. Je suis restée avec elle jusqu’à mon mariage à 22 ans. Cette séparation avec ma mère fût difficile pendant les premières années mais j’ai finalement fini par m’y faire, car ma tante était une dame formidable. J’ai beaucoup appris auprès d’elle, ma mère adoptive. J’ai donc eu deux mères qui m’aimaient énormément.

Parlez-nous  de votre arrivée et de votre parcours en France ?

Je suis venue à Paris rejoindre mon mari après notre mariage qui s’est fait en 1978 sans difficulté particulière. Avant mon arrivée en France, je travaillais comme Secrétaire au gouvernorat du district de Bamako.

La première impression que j’ai eu à mon arrivée ce fût le changement climatique, ce froid, puisque je suis arrivée dans la période hivernale. Et aussi la solitude d’être loin de sa famille même si j’avais déjà quelques membres installés en France. J’ai constaté que personne ne se saluait dans la rue, pas de bonjour, chose marquante parce que je n’étais pas habituée à voir cette indifférence. Je remarque de nos jours une amélioration dans les relations.

Je vis dans le 20e arrondissement de Paris depuis 1979. Je n’ai pas eu de problème à m’intégrer, car je savais lire et écrire ; je me promenais et visitais les endroits en tricotant.

Après l’accouchement de mon dernier enfant, j’ai fait de nombreuses formations entres autres, des formations de mise à niveau en langue française, en mathématique et j’ai aussi fait quelques formations en couture.  J’ai fait beaucoup de formations et ensuite j’ai travaillé.

Par la suite, j’ai été médiatrice sociale et culturelle à Antinéa[1] en 1995. En 1996, Antinéa est devenue l’association Femme Relaie XXe où j’ai exercé jusqu’en 2013. J’ai été ensuite licenciée pour problème économique.

En étant à Femme Relais, j’ai créé l’association  BENKADI AFEMA 20 en 1996 qui a pour but de mieux vivre ensemble dans le quartier. C’est une association qui est multiculturelle puisqu’elle est composée de femmes de différentes nationalités. Le partage et la solidarité résonnent particulièrement dans les valeurs culturelles et d’échanges que nous voulons transmettre. Nous proposons au sein de l’association de nombreuses activités artistiques à la population du quartier (jeunes et moins jeunes), telles que des cours de danse Hip-Hop, de danse africaine pour les adultes , ainsi que des cours de cuisine, de couture et de la tenture Bogolan. Nous organisons depuis 7 ans  la fête des griots de l'Afrique de l'ouest et la fête de la musique depuis 2001. Nous jouons aujourd’hui un rôle prépondérant dans la découverte et la connaissance de la culture africaine. Aussi, nous avions organisé un voyage de découverte et d’échange  pendant plusieurs années au Mali, séjour itinérant et humanitaire avec les jeunes de quartier et des personnes de différentes cultures et lors de ces différents séjours nous avons eu le soutien de la Caisse d’Allocation familiale, du secours catholique, de l’INPS, de la délégation Malienne de l’extérieur, de la mairie d’arrondissement ainsi que des habitants avec une grande participation des jeunes.

  Benkadi participe à des projets de codéveloppement en partenariat avec de nombreuses associations et c’est dans le même cadre que nous participons aussi à la caravane des femmes d’ici et de là-bas qui a lieu entre le Mali et la France par des professionnels sur l’échange et leurs savoir-faire, l’éducation de nos enfants et toutes sortes de violences faites aux femmes de la naissance jusqu’au mariage. Ce travail doit continuer entre les associations féminines et BENKADI. L’association a un agrément jeunesse et éducation populaire. 

Nous travaillons avec le centre social « Annam », ainsi que les écoles Vitruve, du centre étincelle, Lesseps et beaucoup d’autres associations et structures de l’arrondissement.

En 2006, nous avons été  1er lauréat du Label Paris Codéveloppement Sud pour la construction à Sansanding dans la région Ségou au Mali de la maison des jeunes dont l’inauguration a été faite en 2008. La maison des jeunes fonctionne toujours.

Nous venons de finir la réhabilitation d’une dizaine de toilettes du groupe scolaire Banankagougou à Bamako et nous sommes sur un projet pour la construction d’une école dans le village de Sambagoré dans la région de Kayes. Nous sommes beaucoup impliqués au Mali, ce qui ne nous empêche pas de nous ouvrir à d’autres pays.

Quels conseils voudrais-tu donner aux femmes migrantes ?

Mon conseil aux femmes migrantes, c’est d’être solidaire, de s’entraider, d’être active, de ne pas rester les bras croisés,  d’aller à la source de l’information, de partager et surtout de s’ouvrir au monde extérieur qui les entoure.

Par quel mot résumerait vous votre parcours ?

 J’aime bien ce que je fais, malgré la fatigue morale et physique. Je me dois de continuer à aider. Il faut surtout de la persévérance. J’ai vécu des situations très difficiles en France. N’eut été la  solidarité de quelques personnes, je ne serai pas où j’en suis aujourd’hui et c’est cette solidarité qui m’a faite évoluer d’où le mot solidarité qui résume mon parcours. Je suis en présence aujourd’hui d’un couple d’amis qui a participé à la rédaction des statuts de Benkadi il y’a 21 ans.

Les  femmes font beaucoup de choses en Afrique et/ou ici en France. Une aide doit leur être apportée dans cet appui des actions menées et un soutien pour déconstruire les idées reçues. Je remercie le FORIM pour cette campagne. Nous tenions à remercier tous les services administratifs d’ici et là-bas qui nous ont soutenus pendant nos 21 années d’existences.


[1] Association intermédiaire du 20éme arrondissement de Paris, emploie des femmes en majorité d’origine immigrée

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À télécharger: 

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Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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