FORIM

Latroisième édition des concertations régionales organisées dans le cadre du programme « Coopération Régionale des Politiques Migratoires » (CRPM) s’est déroulée à Conakry (Guinée) les 15 et 16 mars 2023.

En tant que membre du comité de pilotage de la composante société civile du programme, le FORIM a pris part à la rencontre aux côtés de ses partenaires de la société civile européenne et africaine. Les échanges avec les interlocuteur.trice.s institutionnel.le.s des pays d’intervention du programme portaient principalement sur les chaines de solidarité nécessaires à la réponse collective en cas de crise.

Monsieur Morissanda Kouyaté, le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens de l’étranger du pays hôte de l’évènement, a ouvert la session en rappelant l’importance de maintenir un dialogue Nord-Sud en termes de suivi des politiques migratoires et en soulignant le rôle primordial des diasporas dans le co-développement du pays.

Durant ces deux journées d’échanges, le FORIM a mis en avant des initiatives de la société civile tunisienne, ivoirienne et camerounaise en temps de crise afin d’illustrer la résilience et la combativité des acteur.trice.s associatif.tive.s militant dans des contextes d’intervention difficiles.

L’actualité internationale étant marquée notamment par la montée des réflexes xénophobes anti-migrants dans la région, ce fût l’occasion pour les représentants de la société civile tunisienne et ivoirienne de mettre en lumière leur engagement en faveur de la solidarité et la promotion d’une conception inclusive et égalitaire des sociétés africaines. La Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives et la Convention de la société civile ivoirienne ont ainsi témoigné de la ferme volonté des acteur.trice.s de la société civile africaine et diasporiques de continuer à se mobiliser ensemble pour la protection des personnes migrantes dans les politiques migratoires de la région.

Le 28 février et le 1er mars 2023, le FORIM a pris part à la rencontre « Unir les forces pour un engagement de la société civile africaine et européenne sur la migration » organisée par son partenaire VENRO à Dakar (Sénégal), qui a réuni une trentaine d’expert.e.s en migration et représentant.e.s de la société civile africaine et européenne.

L’initiative s’inscrivait dans le contexte d’organisations de réunions préparatoires au prochain Forum mondial sur la Migration et le Développement (FMMD – prévu pour février 2024). Le FMMD constitue un moment clé de l’agenda international qui résulte du premier Dialogue de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur la migration internationale et le développement en 2006. Il est le seul mécanisme mondial en place à ce jour pour discuter de la migration et du développement avec l'ensemble des acteurs impliqués dans la migration – des organisations de base jusqu'aux gouvernements nationaux et autres organisations internationales. 

Cette rencontre a permis de revenir sur la déclaration d’Abuja, promulguée en février par les organisations de la société civile africaine, afin de préciser les contours de certaines recommandations notamment liées à deux thématiques centrales : l’immigration de travail et le renforcement du rôle des diasporas dans le co-développement.

Parmi les principales perspectives qui ont émergé durant les échanges, on peut citer la volonté des acteur.trice.s de la société civile et des universitaires d'Afrique et de la diaspora de travailler ensemble à l'élaboration de politiques migratoires qui répondent aux besoins des personnes migrantes. Un document de recommandations est en cours de finalisation et servira de feuille de route à la société civile impliquée dans le cadre du FMMD.

Le 10 février 2023, le FORIM a interpellé le président de la République Emmanuel Macron par courrier afin d’attirer son attention sur la situation des diasporas en France, encore dépourvues de certains droits fondamentaux et en proie à des mesures juridiques de plus en plus restrictives. Symbole de ce contexte défavorable aux personnes migrantes vivant en France, le projet de loi sur l’asile et l’immigration présenté en conseil des ministres le 1er février dernier défend une approche sécuritaire et utilitariste de l’immigration, qui ne correspond pas aux parcours de vie et aux réalités vécues par les diasporas de France.

Une démarche de sensibilisation à deux enjeux forts

Longue tradition diplomatique du FORIM, l’envoi de courriers aux plus hautes sphères de décision politique a vocation à initier un dialogue avec les pouvoirs publics qui façonnent les politiques publiques impactant le quotidien des citoyen.ne.s, qu’ils.elles viennent d’ici ou d’ailleurs.

Dans ce courrier, par la voix de son président Mackendie Toupuissant, le FORIM appelle le président de la République à prendre des décisions politiques fortes en faveur de la reconnaissance des droits des personnes migrantes : en leur ouvrant le droit de vote aux élections locales d’une part, et en ratifiant la convention internationale des droits des travailleur.se.s migrant.e.s et de leurs familles d’autre part. Ces deux revendications spécifiques s’inscrivent au cœur du plaidoyer du FORIM, qui défend une vision plurielle et égalitaire de la société française – dont les diasporas sont des membres à part entière.

Garantir l’égalité des droits pour tou.te.s

La liberté politique constitue l’un des indicateurs fondamentaux de la vitalité démocratique d’un pays et les personnes extracommunautaires en sont aujourd’hui toujours exclues en France. L’élargissement du droit de vote aux élections locales aux ressortissant.e.s européens a ouvert la voie à une conception inclusive et progressive de la liberté politique davantage liée à la citoyenneté qu’à la nationalité. Le FORIM appelle à ce que cette extension du droit de vote inclue toutes les personnes étrangères, indépendamment de leur nationalité.

Le FORIM appelle également à la ratification par la France de la Convention internationale sur la protection des droits des travailleur.euse.s migrant.e.s. En effet, à l’heure où l’insertion professionnelle des personnes étrangères est au cœur du projet de loi asile et immigration, l’encadrement juridique de leurs conditions de travail constitue un enjeu important pour garantir l'égalité de chances et de traitement entre tou.te.s les travailleur.euse.s. La France se doit de montrer l’exemplarité en adhérant aux standards internationaux en matière de protection des droits.

Le FORIM espère que cette prise de contact contribuera à éveiller l’attention du chef de l’État sur la nécessité de prendre en considération la voix et les droits des diasporas, dont les contributions sont multiples en France à la fois sur le plan économique, social et culturel. La démarche s’inscrit dans une volonté de dialogue continu entre les diasporas et les représentants de l’Elysée autour des questions touchant aux droits et la citoyenneté des migrant.e.s.

Le samedi 17 décembre dernier, vous étiez plus de 250 à venir participer au gala des vingt ans du FORIM ! Un événement festif qui est venu clore en beauté l’année-anniversaire que 2022 a été pour notre organisation.  

Retour sur un an de célébration 

La célébration des vingt ans du FORIM a débuté le 23 mars 2022 – date exacte de la fondation de l’association – avec la tenue d’une conférence de presse. Dans le contexte des élections présidentielles françaises, ce moment fort a permis au FORIM de réaffirmer et diffuser sa vision positive des mobilités humaines. Mackendie Toupuissant, Président du FORIM, Khady Sakho Niang, ancienne Présidente du FORIM et membre du CSSSE et Juvenal Noel Fouda, Président du COSIM ARA ont porté ensemble ce message.  

Deux mois plus tard, le FORIM et son réseau organisait le FestiDiaS, un rassemblement festif auquel plus de 500 personnes ont participé. Parmi les animations qui pris place, des ateliers sur les thématiques genre, jeunesse et solidarité internationale, une conférence sur l’histoire du FORIM, et un village associatif. Deux conteurs ont partagé des récits sur des thématiques chères au FORIM. 

En parallèle et durant toute l’année, des événements en région, portés notamment par le COSIM Nouvelle Aquitaine à Bordeaux et le COSIM Occitanie-Pyrénées à Toulouse, ont permis de porter cet anniversaire sur l’ensemble du territoire français.  

Le réseau réuni autour du gala 

Enfin, le 17 décembre a clôturé les célébrations avec le gala du FORIM, qui a fait suite à notre événement organisé dans le cadre de la Journée internationale des migrant.e.s. Réunissant plus de 250 personnes à Bagneux (Île-de-France), ce gala marrainé par la chanteuse franco-malienne Sira Bintsi a permis de mettre en valeur l’envergure de notre réseau.  

Ce moment privilégié a été l’occasion de remercier des personnes et institutions ayant contribué au développement du FORIM : anciens président.e.s du FORIM, salarié.e.s actuels ou passés ayant contribué fortement aux actions du réseau, institutions publiques qui ont accompagné la création et l’évolution du FORIM (ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Agence française du Développement…).  

Ces personnalités se sont aussi vu attribuer la responsabilité de remettre les prix aux lauréates du PRA/OSIM. Sur les 53 associations lauréates de cette année, 42 organisations été présentes ou représentées et ont reçu leur diplôme.  

Et comme une fête n’est pas complète sans musique, Sira Bintsi et DJ Path nous ont fait danser et profiter de ce moment unique !

 

Le 18 décembre a été proclamé par les Nations unies comme la Journée internationale des migrant.e.s (JIM) afin d’apporter plus de visibilité aux personnes migrantes et issues des migrations.  L’occasion de réaffirmer et de promouvoir les droits des migrants.e.s, de lutter contre les préjugés, de défendre leurs droits, de visibiliser les enjeux auxquels les organisations diasporiques font face et de sensibiliser l’opinion publique aux apports positifs des migrations dans les domaines économique, culturel et social. En décembre 2022, comme tous les ans depuis 2010, le FORIM a participé à cette journée en organisant un événement pour débattre de l’une des questions stratégiques auxquelles font face les diasporas et les organisations de solidarité internationale issues des migrations.

En 2022, année des vingt ans de l’association, le FORIM a placé l’événement sous le signe des enjeux de la structuration des dynamiques associatives des diasporas. En effet, depuis la suppression du décret restreignant la liberté d'association des personnes étrangères en 1981, les associations issues de l’immigration se développent et les initiatives sociales, culturelles et politiques se multiplient. Les diasporas sont désormais reconnues comme une partie prenante incontournable de la société civile française engagée pour la solidarité internationale.  L’histoire du FORIM est le reflet de ce processus. Sa création visait à mettre en place un collectif d’organisations de solidarité internationale issues des migrations (OSIM) qui prenne pleinement sa part dans la société civile française, qui puisse porter la voix des diasporas, et qui accompagne les OSIM dans leur structuration.

Les échanges de l’événement organisé par le FORIM cette année à l’occasion de la JIM ont permis d’entendre des témoignages d’organisations de natures différentes – des collectifs implantés en région, des fédérations de femmes et de jeunes – dont l’objectif principal est de rassembler les OSIM pour renforcer leur visibilité et leur permettre de se structurer. Ces témoignages ont permis de faire remonter quatre points essentiels :

Afin de mener à bien ces missions et renforcer leurs structurations, les collectifs et fédérations ainsi que les associations de migrant.e.s participant à la JIM ont questionné le rôle des pouvoirs publics d’ici et de là-bas. Comment ces derniers peuvent-ils soutenir ce fait social et accompagner la structuration de cette solidarité ? L’histoire de la mobilisation collective des personnes migrantes et issues des migrations et le rôle du FORIM en tant que plateforme des diasporas solidaires ont démontré que les liens entre nos organisations et les pouvoirs publics est essentiel ; ils permettent non seulement le développement et la structuration des organisations diasporiques mais ils ont aussi un rôle indispensable dans les relations entre pays d’accueil et d’origine. Autour d’une table ronde, le FORIM, le MEAE et le Consul général à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France ont ainsi mis en avant l’importance de donner une place aux diasporas dans les positionnements et relations diplomatiques. Les liens qu’entretiennent les personnes migrantes et issues des migrations entre ici et là-bas, leurs connaissances, ainsi que leurs ancrages sur plusieurs territoires leur confèrent un rôle unique et irremplaçable dans les processus de stabilité sociale et la paix mondiale.

Dans la continuité de ces échanges, la JIM a aussi été l’opportunité pour le FORIM de dénoncer le contexte de plus en plus contraignant pour les OSIM sous le double-effet de l’adoption de cadres juridiques restreignant la liberté d’association et de l’essoufflement général du modèle économique associatif. Malgré cela, les diasporas poursuivent avec force et résilience leur action dans le double espace constitué de la société d’accueil « ici » et le pays d’origine « là-bas ».

  Le FORIM donne de la voix  

Fort de sa volonté de défendre les droits des migrant.e.s, le FORIM a mis à profit la JIM pour valoriser ses axes du plaidoyer auprès de ses membres et du grand public. L’événement a ainsi été l’occasion pour l’organisation de diffuser une note de positionnement détaillant les revendications suivantes à l’attention des pouvoirs publics :

1.  La reconnaissance de la citoyenneté de résidence via l’octroi du droit de vote aux élections locales aux personnes étrangères extracommunautaires, pour une effectivité du principe d’égalité entre citoyens et citoyennes, quelles que soient leurs origines ;

2.  La ratification de la convention internationale des droits des travailleurs migrants pour encadrer et protéger les des droits des travailleurs et travailleuses migrantes en France. Ces dernier.ère.s sont souvent exposé.e.s à une forte précarité sociale et économique, qui risque de s’intensifier suite à l’adoption prochaine de la loi asile et immigration présentée par le gouvernement ;  

3. La reconnaissance des compétences au sens large des personnes migrantes, afin qu’elles puissent révéler leur plein potentiel et atteindre des prétentions professionnelles à la hauteur de leurs attentes et capacités.  

Pour découvrir la note de positionnement, cliquez ici 

 

La rentrée 2023 du FORIM est marquée par la signature d’un nouveau partenariat avec VENRO (Verband Entwicklungspolitik Und Humanitäre Hilfe), la plateforme allemande des organisations de la société civile actives dans le domaine du développement et de l’humanitaire.

En préparation du Forum Mondial pour les Migrations et le Développement (FMMD) organisé par les Nations unies et prévu pour se dérouler en France en février 2024, VENRO lance une dynamique collective de mobilisation des sociétés civiles européenne et africaine sur les questions liées à l’axe « Migrations et Développement ». Un plan de sept actions est proposé en vue de renforcer la coopération Afrique-Europe autour des différents sujets de réflexion, de discussion et de plaidoyer.

Le FORIM a décidé de participer à cette dynamique en rejoignant cette initiative et en co-signant un plan d’action aux côtés de partenaires des sociétés civiles africaine (DIADEM, Caritas Africa, AACC-CETA) et européenne (Caritas Europa, ONGD).

Pour lire le texte du plan d’action, cliquez ici.

En amont du FMMD, ce partenariat multipartite prévoit une série d’activités dont une rencontre entre acteurs de la société civile à Dakar (Sénégal) et des webinaires de sensibilisation et d’information autour des principales thématiques du forum (climat et migrations, externalisation des frontières européennes en Afrique, diasporas africaines en Europe, etc.).

En tant que composante de la société civile française agissant sur l’axe « Migrations et Développement » et en tant qu’intervenant « ici et là-bas » auprès des acteurs de la société civile africaine notamment, le FORIM entend prendre sa place et contribuer dans tous les espaces internationaux de consultation, de concertation et de décision tels que le FMMD. La construction de partenariats aux niveaux européen et africain est appréciée et à poursuivre.

Un an et demi après le lancement du programme Coopération Régionale des Politiques Migratoires (CRPM) dont le FORIM assure la coordination au niveau de la société civile, une rencontre régionale a eu lieu à Dakar les 5 et 6 décembre 2022.

Les deux premières journées d’ateliers ont réuni les acteurs et actrices-clé de la mise en œuvre du programme, points focaux institutionnels comme société civile, en vue d’améliorer le dialogue entre les deux composantes du programme. Des acteurs et actrices issu.e.s du monde de la recherche étaient également présent.e.s, à l’image du Laboratoire Afrique dans le Monde, qui a présenté sa démarche de suivi évaluation des politiques migratoires via la mise en place d’indicateurs. L’élaboration de cette grille d’indicateurs s’inspire notamment de l’indice Emix (Emigrant Policies Index) qui évalue le niveau d’implication des diasporas dans les politiques migratoires en Amérique latine.

Les chercheurs et chercheuses africain.e.s ont également été à l’honneur via la présentation des travaux et mandats principaux du Centre africain d'études et de recherches sur la migration (CAREM) né en 2021 qui a vocation à renforcer l’appropriation des enjeux liés aux migrations par la recherche africaine.

La pluralité du panel de participants a permis d’adopter un regard multisectoriel sur les questions migratoires et de réunir autour de la table institutionnels et associatifs afin de renforcer la dynamique de convergence et de dépasser les clivages traditionnels sur un sujet hautement politique.

Les 7 et 8 décembre 2022, les acteurs et actrices de la société civile des 6 pays africains (Maroc, Tunisie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun et Guinée) engagés dans le cadre du programme CRPM se sont réuni.e.s dans le cadre de deux sessions d’ateliers d’échanges d’expériences et de bonne pratiques. La réunion s’est tenue en l’absence des points focaux maliens suite à l’évolution de la situation diplomatique entre la France et le Mali impactant directement la continuité des activités associatives au Mali.

Les points focaux et consultant.e.s mobilisé.e.s sur la production de cartographies nationales recensant les principales organisations de la société civile mobilisées sur les questions de migrations ont partagé leurs expériences en termes de suivi des politiques migratoires.

Ces témoignages ont permis de mettre en lumière les différents niveaux d’institutionnalisation des politiques migratoires dans les 6 pays d’intervention du programme qui constituent autant de contextes d’intervention nationaux divers. Des initiatives de plaidoyer menées par les points focaux de la société civile du programme auprès d’institutions nationales comme régionales ont également été partagées. Ces partages d’expérience et de connaissance répondent aux objectifs du programme de renforcer les capacités des membres de la société civiles sur le suivi des politiques migratoires.

Des pistes d’action prochaines identifiées à l’échelle régionale ont également émergé au cours des discussions, notamment des parcours de formation ainsi que des échanges de pratiques bilatéraux.

Suite au lancement de l’appel à projet 2022, le Comité d’Examen Paritaire (CEP) s’est réuni Mardi 29 novembre 2022 pour finaliser le travail d’instruction des projets admissibles au financement du programme PRA/OSIM.

Cette année,  152 projets ont été présentés par des OSIM souhaitant un soutien pour réaliser un projet de développement local sur les thématiques suivantes : Santé / Education / Eau / Développement Economique / Développement Rural et Agricole / Développement Social.

Après instruction, 53 projets ont été retenus par le jury et recevront un co-financement jusqu’à 15 000 euros, une enveloppe représentant maximum 70% du montant total du projet.

Comme établi par le programme, les OSIM ont pu bénéficier du soutien des Opérateurs d’Appui labellisés [OPAP] du PRA/OSIM pour déposer un projet. Cet accompagnement des OSIM par les OPAP est obligatoire et totalement gratuit dans le cadre du PRA/OSIM.

Encore toutes nos félicitations aux OSIM, les Opérateurs d’Appui et les membres du CEP pour leur engagement envers l’enrichissement du co-développement ici & là-bas. 

Retrouvez la liste des projets lauréat.e.s ici :

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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