Le FORIM est ravi de vous annoncer le nouveau parcours de formation pour la période de septembre à décembre 2024. Le FORIM, réseau des diasporas solidaires, propose une série de formations enrichissantes et adaptées aux besoins des OSIM, FOSIM et COSIM membres du réseau.
6 parcours proposés avec 9 formations à choisir ! Découvrez-les :
📅Date : mi-septembre – 1 session – En ligne
📅Date : 3 modules :
* Recommandé aux candidats du dispositif conventionnement annuel.
📅Date : Début décembre – 1 session – En ligne
📅Date : Samedi 28 septembre (présentiel)
📅Date : 2 modules
📅Date : Début novembre – 1 session – En ligne
📅Date : Fin novembre – 1 session – En ligne
* Recommandé aux candidats du dispositif conventionnement annuel et porteurs de JIM régionales
Date : 2 modules :
Date : à définir.
* Recommandé aux porteurs de JIM régionales
Pourquoi participer ?
Comment s'inscrire ? Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant ! Pour vous inscrire, cliquez sur ce lien ou contactez-nous par email à eflores@forim.net
À savoir :
Ne manquez pas cette opportunité unique de renforcer vos compétences et de contribuer de manière significative à la pérennité et à la solidité de vos associations. Rejoignez-nous dès septembre 2024 !
À très bientôt pour une aventure formatrice et enrichissante !
Pour suivre nos actualités, nous vous invitons à nous suivre sur nos réseaux sociaux :
Comme chaque année, le FORIM organise la Journée internationale des migrant.e.s (JIM) entre octobre et novembre.
Cet événement vise à ouvrir le débat sur les droits des migrant.e.s, lutter contre les préjugés et sensibiliser sur les contributions positives des migrations.
Le FORIM s'appuie sur ses membres pour organiser cet événement à travers cinq forums régionaux. Chaque JIM régionale, basée sur des expériences locales, contribuera aux débats de la JIM nationale du 14 décembre 2024. Ces forums renforcent les acteurs migrants en leur offrant visibilité et partenariats.
Un appel à manifestation d’intention (AMI) est lancé pour sélectionner les co-organisateurs des JIM Régionales 2024.
Vous trouverez le kit AMI 2024 à télécharger ci-dessous composés comme ci-suit :
Pour répondre à cet appel à manifestation d’intérêt, vous êtes priés d’envoyer :
Les dossiers doivent être remis au plus tard le 15 septembre.
Le FORIM, représenté par son Président Mackendie Toupuissant et le coordinateur du PRA/OSIM Lamine Traoré, a rencontré ce matin, l’Union des Associations Comoriennes de France : Unacof et Monsieur Mze Mohamed Ibrahim, Gouverneur de l'île de Ngazidja et Président du comité olympique des Comores.
Cette visite de courtoisie au FORIM, a permis de mieux se connaitre, de présenter nos organisations et nos activités ainsi que l’accompagnement en cours de UNACOF par le FORIM avec la perspective d’adhésion.
Enfin, cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur la validation du programme WAMANGA WA KOMOR par l’Union Européenne. Le FORIM, en lien avec et pour les diasporas Comoriennes, collaborera avec Initiative Développement Poitiers.
Dans le cadre de ce programme, nous recrutons un.e chargé.e de mission. Pour plus de détails, voir la fiche de poste ci-dessous :
Le mardi 11 juin dernier, une rencontre a été organisée entre le FORIM, la CAGEF et GIZ-Ghana, l'agence de coopération internationale allemande pour le développement, dans le cadre du projet en vue de la mobilisation des expertises de la diaspora Ghanéenne, pour le développement du Ghana. Plus concrètement les objectifs sont :
Cette réunion a permis d’affiner les attentes et les activités du projet, ainsi que de la mise en place d’un partenariat FORIM / GIZ-Ghana.
A l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits des femmes, le FORIM, réseau des diasporas solidaires, rappelle le rôle crucial qui est joué par les femmes migrantes et de la diaspora dans le co-développement et appelle les pouvoirs publics à des politiques publiques plus ambitieuses face aux défis qu’elles rencontrent.
Les femmes des diasporas : des actrices majeures de la solidarité internationale et de la cohésion sociale
Dans l’imaginaire collectif, l’archétype du « migrant » est souvent attaché à la main d’œuvre de travail masculine ayant immigré pour subvenir aux besoins de sa famille restée au pays. Or, la réalité en est toute autre et la figure de la personne migrante a considérablement évolué depuis ces profils observés dans le contexte des années 1970 en France.
Selon les chiffres de l’Organisation Internationale pour les Migrations en 2020, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes dans le monde (51,9 %)[1] – une tendance également observée en France[2]. Ces chiffres témoignent du rôle précurseur joué par les femmes qui décident, pour un ensemble de raisons relevant de la liberté individuelle, d’entreprendre un nouveau projet de vie dans un autre pays.
Or, les femmes des diasporas contribuent directement au co-développement dans le double espace, via des projets mis en œuvre dans leur pays d’origine et leur pays d’accueil. Vectrices d’échanges interculturels transfrontaliers, elles font souvent le lien entre les sociétés d’ici et de là-bas et jouent à ce titre le rôle d’ambassadrices de dialogue et de paix. Leurs contributions sont multiples : elles stimulent l’économie des pays d’origine en portant des projets d’entreprenariat et contribuent à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) en menant des initiatives qui bénéficient aux femmes et aux jeunes filles. En France, leur rôle a été souligné notamment durant la pandémie de Covid-19, lors de laquelle elles se sont illustrées comme des chainons indispensables du maillage social et économique du pays.
Des femmes des diasporas toujours confrontées à une série d’obstacles contraignant leurs actions et limitant leurs droits fondamentaux
Par leur double appartenance à des catégories minoritaires liées à leur origine étrangère et leur genre, les femmes des diasporas se situent à l’intersectionnalité d’une série de discriminations.
Pendant leur parcours migratoire, les femmes et les filles sont surexposées à de multiples violences (physiques, psychologiques, administratives, économiques et sexuelles) qui peuvent perdurer une fois arrivées dans le pays d’accueil. De ce fait, elles n’ont pas un accès équitable aux droits fondamentaux indispensables à leur épanouissement personnel (éducation & formation, logement, santé sexuelle et reproductive, emploi, etc.). En tant que personnes étrangères, les femmes des diasporas sont également exclues de certains droits fondamentaux dont ceux liés à la participation politique et au droit de vote. Elles sont ainsi reléguées à un statut de « citoyennes de seconde de zone », ne pouvant pas exprimer leur opinion politique et leurs choix d’orientations collectives au sein de la société.
Du fait de l’ensemble des violences symboliques qu’elles subissent en raison de leur identité de genre et leur origine étrangère cumulées aux inégalités structurelles qu’elles subissent dans l’accès aux droits et services de bases, on observe chez les femmes des diasporas un taux de chômage deux fois plus élevé que celui des femmes sans ascendance migratoire[3].
Le FORIM appelle les pouvoirs publics à adopter des politiques publiques plus ambitieuses en faveur des femmes des diasporas
Alors que le gouvernement a renouvelé son engagement d’inscrire l’égalité femmes/hommes comme grande cause du quinquennat[4] et affiche régulièrement sa volonté de défendre une diplomatie féministe[5], le FORIM appelle les pouvoirs publics à plus de cohérence et à transformer ces ambitions en actions concrètes, pour enfin changer le quotidien des femmes desdiasporas :
Participation politique et citoyenneté
Le FORIM encourage l’adoption de la proposition de loi constitutionnelle n°1982 déposée à l’Assemblée nationale le 8 décembre 2023 pour « accorder le droit de vote aux élections locales aux étrangers et étrangères non ressortissantes de l’Union européenne résidant en France ». Cette proposition de loi constitue un progrès attendu depuis de longues années par les personnes migrantes en France désirant être reconnues comme des citoyen.ne.s à part entière[6]. Nous appelons également les pouvoirs publics à renforcer la place des femmes des diasporas dans les espaces de consultation et de codécision des politiques dans une logique de démocratie participative effective. Cette participation est d’autant plus décisive dans les processus d’élaboration des politiques publiques visant l’égalité femmes/hommes et les politiques migratoires. Nous regrettons à cet égard l’absence des femmes migrantes dans les débats accompagnant l’adoption de la loi du 26 janvier 2024 pour « contrôler l'immigration, améliorer l'intégration » à laquelle nous nous sommes fermement opposés.
Formation et insertion professionnelle
Les perspectives d’intégration socio-économique des femmes des diasporas dépendent intrinsèquement de la reconnaissance de leurs diplômes et expériences professionnelles en France. Or, beaucoup de personnes étrangères en France font l’objet d’un processus de déclassement professionnel du fait de l’absence d’équivalence officielle de leurs parcours et savoir-faire acquis à l’étranger. C’est pourquoi le FORIM milite pour la reconnaissance des compétences des femmes migrantes afin qu’elles puissent révéler leur plein potentiel et atteindre des objectifs professionnels à la hauteur de leurs attentes et capacités. Nous invitons aussi à soutenir les initiatives entrepreneuriales des femmes des diasporas en facilitant leur accès à des mécanismes de financement inclusifs, tels que les prêts à faible coût et les subventions. Encourager l’accès à de tels mécanismes financiers contribuera à briser les barrières économiques, stimuler l’entrepreneuriat féminin mais aussi autonomiser de manière significative les femmes.
Appui aux initiatives de la société civile agissant pour le genre
Pour que les organisations de la société civile puissent continuer à mettre en œuvre leurs actions en faveur des ODD (notamment l’ODD n°5 visant l’égalité de genre[7]), nous appelons les pouvoirs publics à maintenir leur financement inconditionnel. Cela nécessite de pérenniser et élargir les fonds de soutien tels que le Fonds de soutien aux organisations féministes[8], et de renforcer l’accessibilité de tels fonds aux petites organisations. A ce titre, nous dénonçons la tendance actuelle visant à incorporer progressivement de la conditionnalité dans l’accès à ces financements sur des critères externes aux règles et aux procédures de candidature formelles (injonction au positionnement politique, à l’adhésion à certaines valeurs, etc.). Tout comme pour l’aide publique au développement, nous militons pour que les politiques publiques de solidarité internationale ne soient pas détournées de leurs objectifs initiaux de réduire les inégalités et d’atteindre les ODD.
Sensibilisation et changement des représentations
Pour que l’égalité femmes/hommes soit réellement atteinte, il est indispensable de mener un travail sur les mentalités et les représentations collectives autour du genre et de la migration. Nous encourageons donc les pouvoirs publics à impulser des campagnes de sensibilisation visant à lutter contre les stéréotypes de genre et les préjugés associés aux femmes des diasporas. Via des partenariats avec des acteur.trice.s issu.e.s de la société civile, du monde de la recherche et des médias, il nous semble crucial aujourd’hui d’apporter un éclairage multi-dimensionnel sur les contributions positives des personnes migrantes. Ce travail de sensibilisation semble d’autant plus important aujourd’hui pour faire face à la propagation des idées d’extrême droite toujours plus hostiles aux principes d’égalité et mettant en péril les fondamentaux de notre démocratie.
[1] https://www.migrationdataportal.org/fr/themes/sexospecificites-et-migration
[2] https://www.histoire-immigration.fr/societe-et-immigration/quelle-est-la-part-des-femmes-dans-l-immigration-en-france
[3] https://www.insee.fr/fr/statistiques/6793274?sommaire=6793391
[4] https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/toutes-et-tous-egaux-plan-interministeriel-pour-legalite-entre-les-femmes-et-les-hommes-2023-2027
[5] https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/diplomatie-feministe
[6] https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b1982_proposition-loi#
[7] https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/gender-equality/
[8] https://www.afd.fr/fr/fonds-de-soutien-aux-organisations-feministes-fsof
Avec le soutien de l’Agence Française de Développement et en partenariat avec le Réseau des Associations Mauritaniennes en Europe (RAME), le FORIM organise le 15 février 2024 à Nouakchott une rencontre en présence des représentant.e.s des institutions mauritaniennes, de la société civile internationale et mauritanienne et d'autres acteur.rice.s engagé.e.s dans le co-développement en Mauritanie.
La participation à cette rencontre est ouverte aux membres de la société civile et des institutions mauritaniennes et/ou œuvrant en Mauritanie. L’inscription est obligatoire. Pour confirmer votre participation, veuillez remplir le formulaire ci-dessous.