FORIM

Dans le cadre du Cycle de rencontres de la Communauté de pratiques dédiées à la capitalisation organisé par le F3E, Ernest MOUSSOKI, en membre de la commission Capitalisation du FORIM et président de la CAPCOS accompagné d'Elizabeth Flores, chargée de Capitalisation et Etudes au FORIM ont participé à la première rencontre sur le  sujet :

Capitalisation et manque de ressources (techniques et financières) : comment adapter la capitalisation à la réalité des ressources disponibles ? à l’échelle de l’organisation ?

Alors que le secteur de la solidarité internationale reconnaît la capitalisation comme levier majeur au service de l’amélioration de la qualité des actions menées, les organisations restent confrontées au défi de disposer des ressources nécessaires pour la mettre en œuvre.

En tant que réseau des diasporas solidaires avec plus de 40 membres, Le FORIM a à son actif des organisations qui cumulent une quantité et une diversité d’expériences et de pratiques (organisations associatives, de projets et pays d’intervention, de plaidoyer et autres..) qui constituent un enjeu fort de capitalisation. En 2016, un accompagnement externe appuyé par le F3E a permis d’initier un dispositif de capitalisation qui a rencontré des ralentissements par manque de moyens, face à des difficultés de méthode et faute de culture de la capitalisation portée par la structure.

Ernest MOUSSOKI, en tant que membre de la commission Capitalisation du FORIM , président de la CAPCOS et nouvellement Opérateur d'Appui a pu partager leurs débuts en accompagnement au montage de projet dans le cadre de l'appel à projets PRA/OSIM, qui a mené à une capitalisation sur les pratiques d’accompagnement au montage de projet de l'équipe.

D'autre part, Elizabeth Flores, chargée de Capitalisation et Etudes au FORIM explique comment la création du poste et la relance de la Commission Capitalisation a pu faire décoller la dynamique à nouveau en commençant par le commencement : des formations. Le FORIM porte l’idée que ce dispositif de capitalisation ait pour vocation de renforcer des acteurs et actrices relais qui accompagnent les collectifs puis les associations locales à conduire leurs propres projets de capitalisation.

Une fiche a été réalisée avec un résumé des intervention et un témoignage vidéo 

Le 14 et 15 Octobre s'est tenu la Start Up Week-end édition Madagascar organisé par l'association Juniors pour Madagascar, membre de FACT Madagascar.

Cet hackathon est organisé pour encourager la jeunesse Malagasy en France a développé en équipe pendant 54 heures un projet de startup pour le développement et le rayonnement de  Madagascar.

Les participants ont été appuyés par différent.e.s coachs et expert.e.s en création d'entreprise et gestion de projet afin de concevoir un modèle économique viable et pérénne en répondant aux différentes problématiques du terrain. 

Le week-end s'est concrétisé par une série de pitch-contest devant un jury composé de divers financeurs notamment des business angels, des chefs d’entreprises chargé.e.s de désigner l’équipe gagnante.

Le FORIM est très heureux d'avoir pu participer au co-financement de l'événement dans le cadre de son dispositif "coup de pouce" créé pour appuyer les activités de ses membres en France en lien avec leur pays d'origine, mais aussi afin d'encourager des initiatives de développement local initiées par la nouvelle génération des diasporas.

Lancement des ateliers nationaux des sociétés civiles africaines membres du programme Coopération Régionale des Politiques Migratoires

Depuis juin 2020, le FORIM met en œuvre le programme Coopération Régionale des Politiques Migratoires en partenariat le GRDR et le collectif Loujna Tounkaranké.

Ce programme, soutenu par l’AFD et piloté par Expertise France, a pour objectif principal de renforcer le dialogue et l’échange de pratiques sur les politiques migratoires dans 7 pays du continent africain : Maroc, Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire, Guinée, Cameroun. Plusieurs collectifs de diasporas, membres du FORIM (FTCR, AMF, M&D, ACGF, CSSSE, CAGF, OFAD, HCMF), sont mobilisés pour intégrer les comités de pilotage nationaux aux côtés des sociétés civiles locales.

En vue de fournir un état des lieux des activités portées par les organisations de la société civile de ces pays dans le domaine des migrations, des cartographies ont été réalisées à la suite d’une enquête menée auprès d’une centaine d’organisations. Les résultats de cette enquête seront compilés dans des synthèses nationales visant à proposer une photographie de la situation des acteurs de la solidarité agissant activement sur la thématique des migrations.

Dans cette perspective, des ateliers nationaux sont en cours d’organisation depuis le mois de septembre dans chacun des pays participant afin de restituer les principaux résultats de cette enquête et de définir les pistes d’actions prochainement prévues dans le cadre du programme CRPM.

Le premier atelier s’est tenu à Douala au Cameroun le 29 septembre et a réuni 25 participants issus de la société civile camerounaise œuvrant au quotidien pour la reconnaissance des migrations comme thématique à part entière à prendre en considération par les pouvoirs publics dans la définition de leurs stratégies nationales. Les institutions nationales étaient également représentées via la présence du responsable d’antenne du ministère de l’extérieur ainsi que les organisations internationales via la participation de l’OIM.

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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