La CAAF rejoint le FORIM : un nouvel élan pour la diaspora angolaise et un élargissement stratégique du FORIM
Nous avons le plaisir d’annoncer que le Conseil d’Administration du FORIM a officiellement validé l’adhésion de la Confédération des Associations Angolaises de France (CAAF) lors de sa réunion du 29 mars 2025. Cette intégration marque une avancée majeure dans la coopération entre la diaspora angolaise et les réseaux diasporiques engagés en faveur de la cohésion sociale, du développement socio-économique et de l’enrichissement culturel au sein du FORIM.
Une structuration géographique renforcée pour un impact accru
Créée en 2013, la Confédération des Associations Angolaises de France (CAAF) est une fédération regroupant une centaine OSIM. Avec des membres répartis dans plusieurs régions françaises—Île-de-France, Centre-Val de Loire, Pays de la Loire, Normandie, Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie-Méditerranée, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nouvelle-Aquitaine, la CAAF contribue au rayonnement des diasporas et des OSIM implantées en France.
Une expertise au service des diasporas et du FORIM
À travers ses actions, la CAAF intervient dans deux domaines clés :
Ces engagements permettent à la CAAF d’apporter une expertise précieuse aux autres membres du FORIM, renforçant ainsi les synergies existantes au sein de cette plateforme.
Un acteur clé dans les partenariats stratégiques
La CAAF s'impose comme une ressource stratégique au sein du FORIM grâce aux partenariats solides qu’elle a développé au cours des dix dernières années avec les représentations diplomatiques angolaises en France, dont l’Ambassade plénipotentiaire auprès de l’ONU.
Une adhésion porteuse d’opportunités et d’impact pour la CAAF
En devenant membre du FORIM, la CAAF franchit une étape déterminante dans son engagement et dans son projet de restructuration régionale. Cette intégration lui offre la possibilité de :
Une démarche alignée sur les Objectifs de Développement Durable (ODD)
Cette alliance s’inscrit pleinement dans la vision des Objectifs de Développement Durable (ODD) et permet à la CAAF d’amplifier ses actions dans plusieurs domaines essentiels :
Nous nous réjouissons de voir la CAAF évoluer au sein du FORIM et de contribuer, par son expertise et son engagement, à une société plus solidaire et inclusive. Cette alliance représente une opportunité unique de mutualiser les forces et d’œuvrer ensemble pour un avenir où les diasporas jouent un rôle clé dans le développement.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 3 du programme Wamanga Wa Komor, piloté par le FORIM-réseau des diasporas solidaires et Initiatives & Développement, et financé par l’Union Européenne, qui vise à renforcer la structuration et la contribution des organisations de la diaspora comorienne au développement local et territorial des Comores, un diagnostic approfondi des dynamiques associatives s’avère nécessaire. Ce diagnostic permettra d’acquérir une meilleure compréhension des enjeux liés à la collaboration et au renforcement des organisations comoriennes, tant locales que issues de la diaspora.
L'objectif général de ce programme est de mobiliser et valoriser la société civile comorienne aux Comores et dans la diaspora. La contribution de la société civile comorienne (dont les organisations de femmes, jeunes et celles de la diaspora) au développement local et territorial est renforcée.
Le FORIM en partenariat avec ID recherche une consultance qui aura pour missions de :
Le/la candidat(e) devra envoyer la proposition technique, la proposition financière, ainsi qu’une analyse critique des présents TDR rédigée en français, accompagnée des CV des membres de l’équipe consultante (ou du/de la consultant(e) individuel(le), au plus tard le dimanche 25 mai 2025 à minuit (CEST), aux adresses électroniques suivantes :
rlasso@forim.net et r.cogne@id-ong.org
Objet du message : CANDIDATURE – CONSULTANCE REGARDS CROISES WWK
Les propositions reçues après la date de clôture ne seront pas prises en compte. Les candidat(e)s non présélectionné(e)s ne recevront pas de notification.
Tous les détails de l'offre dans le TDR en pièce jointe.
Mercredi 16 avril dernier, le FORIM-Réseau des diasporas solidaires a participé à la deuxième édition du Forum Ancrages, qui s’est tenue au Palais du Pharo, à Marseille.
Cet événement, qui a mis à l’honneur les parcours inspirants de chefs d’entreprise, sportifs de haut niveau, artistes, journalistes, scientifiques, auteurs et créateurs de contenu partageant une double culture entre la France et le continent africain, a été organisé par l’association Les Déterminés, avec le soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Ce dernier a invité le FORIM à représenter les diasporas solidaires lors de cet événement. Le FORIM était accompagné de deux de ses membres basés à Marseille : l’association Migration & Développement et l’Union des associations comoriennes de France (UNACOF). La journée a été riche en échanges et en rencontres.
De nombreuses personnes se sont arrêtées sur le stand du FORIM, parmi lesquelles des représentantes d’associations lauréates du dispositif PRA/OSIM, , d’anciens bénéficiaires du programme Génération Climat, des partenaires comme France Volontaires ou encore Swabira Said (Mohamed), directrice de l’Inclusion financière et du développement du secteur bancaire à la Banque Centrale des Comores, ainsi que différents représentants du MEAE et de l’Agence Française de Développement.
Le FORIM a coanimé également, avec France Volontaires, un atelier participatif sur « L’engagement des diasporas : entre appartenance, héritage et solidarité », ayant pour but d’explorer avec le public les potentialités de développement du volontariat en lien avec les enjeux des diasporas en France.
Un temps fort de la journée a été la visite du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Le président du FORIM a pu échanger avec lui et saisir l’occasion pour aborder une actualité cruciale : la baisse de l’aide publique au développement (APD), une décision qui a affecté profondément le secteur associatif en France. Cette diminution a notamment eu un impact significatif sur le dispositif PRA/OSIM du FORIM, un programme ayant permis le cofinancement de plus de 700 projets de solidarité internationale dans les pays d’origine de la diaspora.
Par ailleurs, dans son discours d’ouverture diffusé par vidéo, le président Emmanuel Macron a salué le travail du FORIM pour son engagement aux côtés des diasporas dans leurs projets de solidarité internationale. Il a souligné l’importance de cet engagement comme un vecteur d’enrichissement mutuel entre les continents, ainsi que comme un levier pour promouvoir une vision partagée des mobilités croisées et de la circulation choisie.
La participation du FORIM à cet événement s’inscrit pleinement dans ses orientations stratégiques, notamment en matière de valorisation des contributions des diasporas au développement ici et là-bas. En investissant ces espaces de dialogue et de visibilité, le FORIM renforce son rôle de passerelle entre les diasporas africaines, les institutions françaises et les pays d’origine. Ces engagements contribuent à consolider sa légitimité en tant qu’acteur de référence dans les dynamiques diasporiques africaines, tout en nourrissant son action de plaidoyer en faveur d’une reconnaissance accrue des diasporas comme forces de proposition et de transformation sociale, économique et culturelle.
France Volontaires et le FORIM, avec le soutien financier et méthodologique du F3E lancent une étude inédite, « Volontariat et diasporas : un levier pour la solidarité internationale », visant à analyser l’engagement des diasporas dans les dispositifs de volontariat international. Cette initiative cherche à comprendre comment le volontariat contribue aux parcours des membres des diasporas, à leur ancrage citoyen et à leur implication dans le co-développement. L’étude, qui se déroulera de janvier 2025 à mars 2026, repose sur une approche collaborative associant des acteurs du volontariat, des organisations de solidarité issues des migrations et des institutions publiques telles que l’Agence Française de Développement (AFD), le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (MEAE), le Fonds de Coopération de la Jeunesse et de l'éducation populaire (Fonjep).
Structurée autour de trois axes, l’étude explorera d’abord les effets du volontariat en lien avec les diasporas sur les individus et les structures. Il s’agira d’analyser en quoi ces expériences renforcent l’engagement des volontaires et transforment les structures impliquées dans ces dynamiques. Ensuite, un second axe se concentrera sur l’impact du volontariat sur les territoires, en examinant comment ces formes d’engagement participent au co-développement et renouvellent les relations entre la France et ses pays partenaires. Enfin, un troisième volet traitera du renforcement des synergies entre les écosystèmes du volontariat et des diasporas, afin d’identifier des leviers pour améliorer la coopération entre ces acteurs et maximiser les bénéfices réciproques.
Les résultats de cette étude permettront de formuler des recommandations stratégiques pour renforcer l’implication des diasporas dans les dispositifs de volontariat et améliorer leur accès à ces opportunités. Ils contribueront à alimenter les réflexions portées par France Volontaires et le FORIM sur les mobilités solidaires, le dialogue interculturel et le rôle des diasporas dans la coopération internationale. En intégrant ces analyses aux débats et événements internationaux, notamment au sein du réseau FORIM, cette étude ambitionne de faire évoluer les pratiques et politiques en faveur d’un volontariat plus inclusif et ancré dans les réalités des diasporas.
Pour plus d’information sur cette démarche, vous pouvez contacter Marie SOSSOU, Chargée d’études au FORIM.
Le programme Roots to Ghana, financé par l’Union Européenne et porté par le FORIM en partenariat avec le CAGEF et la GIZ Ghana, franchit une étape clé avec le départ de 20 experts issus de la diaspora ghanéenne pour des missions de terrain. Ces professionnels, basés en France, Belgique, Hollande, Espagne et Italie, mettent leurs compétences au service du développement économique et social du Ghana.
Sélectionnés pour leur expertise dans des secteurs variés tels que le numérique, la mode, la cuisine, l’entrepreneuriat et l’agriculture, ces experts ont pour mission d’accompagner des structures locales en apportant des solutions concrètes adaptées aux besoins identifiés sur place. Leur engagement ne se limite pas à un simple transfert de savoir-faire : il s’agit d’une démarche participative visant à renforcer les compétences locales, favoriser l’autonomie des bénéficiaires et encourager l’innovation dans des domaines stratégiques.
Les missions, qui s’échelonnent sur deux vagues en mars-avril et en mai 2025, durent entre 2 et 4 semaines en fonction des besoins des structures d’accueil. Elles permettent d’améliorer la performance des organisations locales, d’apporter des outils et méthodes adaptés, et d’offrir aux experts une expérience enrichissante à forte valeur ajoutée.
Ce programme bénéficie du soutien d’acteurs majeurs tels que le FORIM, GIZ Ghana et le CAGEF, ainsi que de nombreuses structures locales, écoles et entreprises, qui facilitent l’intégration des missions sur le terrain. En mobilisant les talents et les compétences de la diaspora, Roots to Ghana s’impose comme une initiative essentielle pour créer des passerelles entre l’Europe et le Ghana, tout en contribuant à un développement inclusif et durable.
Les 21 et 22 février derniers, le FORIM – Réseau des diasporas solidaires – représenté par son président, Mackendie TOUPUISSANT, ainsi que par Cybèle LECLERC, chargée de mission, a eu le plaisir de participer à deux événements dédiés à la prise en compte de la diaspora dans la coopération, organisés à Rome, en Italie :
Le premier événement, intitulé "Construire des ponts : l'engagement de la diaspora dans le Nexus Humanitaire – Développement – Paix (NHDP)", fut un espace privilégié pour reconnaître, une fois de plus, le rôle essentiel des diasporas dans l’initiation, le soutien et la pérennisation des processus de développement économique, social et culturel dans leurs pays d’origine. Depuis sa création, l’OIM accompagne les gouvernements des pays d’origine et de destination dans l’institutionnalisation de stratégies visant à renforcer l’engagement des diasporas.
Organiser cet événement en Italie fait tout son sens, quand on sait que l’Italie est pionnière dans la reconnaissance et la promotion des diasporas en tant qu’acteurs du développement et de l’action humanitaire. La loi italienne 125/2014 reconnaît officiellement l’implication des membres et des organisations de la diaspora dans la coopération internationale.
Ce colloque visait à explorer le potentiel et les défis de l’engagement des diasporas dans le cadre du Nexus Humanitaire – Développement – Paix (NHDP) et à encourager la réflexion sur la nécessité de soutenir les initiatives portées par la diaspora. Le FORIM a ainsi participé aux différents ateliers consacrés à la prise en compte des diasporas dans le nexus.
Plusieurs messages clés ont émergé des discussions, notamment l’importance de reconnaître la diversité des communautés diasporiques, tant en termes d’expertises que de compétence. Il a également été souligné leur plus-value dans la perspective qu’elles apportent et leur lien durable avec les communautés locales. Les diasporas ont besoin d’un environnement favorable, avec des ressources adaptées, pour pouvoir s’engager pleinement et efficacement, et que la construction de ces espaces doit être des priorités des gouvernement. La conclusion générale de la journée était le besoin de changer l’approche et la manière de faire de la coopération et que l’inclusion des diasporas est centrale à ce changement de paradigme.
Le FORIM a pu échanger avec des acteurs multiples et mettre en avant son expertise dans le renforcement des capacités des associations diasporiques, le soutien aux actions portées par les diasporas dans leurs pays d’accueil et d’origine et les collaborations avec les gouvernements des pays d’origine.
Le 6e sommet des diasporas, quant à lui, portait sur la thématique "Générations globales : les jeunes au centre de la coopération internationale" et a rassemblé environ 300 participant.e.s. Plusieurs associations de jeunes ont témoignés des activités qu’elles portent sur le double espace. Les échanges ont rappelé les compétences spécifiques des jeunes des diasporas (double culture, compétences linguistiques, innovation…) et qu’iels peuvent participer à la construction d’un nouveau modèle de coopération.
Quelles suites pour le FORIM ?
Ces participations confirment que les actions menées par le FORIM (renforcement des capacités via la formation soutien des actions via les subventions, appui à la structuration par l’accompagnement, communication de l’apport positif des diasporas) sont cohérentes avec les objectifs de l’OIM. Ces participations nourrissent les réflexions au sein du FORIM sur l’importance de continuer à créer des espaces de dialogue et de collaboration pour les diasporas et d’œuvrer pour la reconnaissance des diasporas en France. Une idée commence ainsi à émerger : celle d’un sommet national sur l’apport des diasporas, qui permettrait de rassembler les acteurs institutionnels, associatifs et internationaux afin de favoriser la reconnaissance institutionnelle des diasporas et de renforcer leur impact dans les politiques publiques.
À travers ces actions et réflexions, le FORIM poursuit son engagement en faveur d’une meilleure intégration des diasporas dans les politiques de coopération et de développement, en France comme à l’international.
Une délégation du FORIM composée du Président Mackendie TOUPUISSANT, de la Secrétaire générale Fernande CABRAL-SEMEDO et du Directeur Nicolas LAURENT, a rencontré Mme Diarra DIME-LABILLE, conseillère Afrique - Diasporas du Président de la République.
Cette première réunion a été l'occasion de présenter le FORIM et ses actions, tout en échangeant sur les ambitions de la politique française en matière de soutien et de mobilisation des diasporas.
Nous avons réaffirmé notre volonté d'être un interlocuteur privilégié de la Présidence sur les questions de Migration et Développement, en complément de nos relations régulières avec le MEAE et l'AFD.
Pour suivre cette mission de près, nous vous invitons à nous suivre sur nos réseaux sociaux :
Le FORIM a eu l’occasion de rencontrer le nouvel ambassadeur chargé des migrations, Monsieur Cyrille BAUMGARTNER accompagné des équipes du MEAE engagées sur ces questions.
La délégation du FORIM composée de son président et de son directeur exécutif ont pu réaffirmer la disponibilité du FORIM et de ses membres pour donne la possibilité de découvrir les projets réalisés par les diasporas dans les pays d’origine et pour faciliter les dialogues dans les situations de tension qu’il peut y avoir parfois avec certains pays.
Ils ont pu réaffirmer leurs positions portées lors de la journée internationale des migrant.e.s le 16 décembre dernier comme par exemple :
L’ambassadeur a pu confirmer l’importance du partenariat entre le FORIM et le Ministère qui dure depuis plus de 22 ans.
La France est attachée à ce partenariat, au modèle du FORIM et de son dispositif PRA/OSIM qui sont uniques au niveau européen et à l’échelle international.
Le FORIM et le nouvel ambassadeur se sont donnés rendez-vous pour des échanges réguliers notamment dans le cadre du comité national de suivi de la mise en œuvre de la stratégie interministérielle de coopération « Migrations et Développement »
Présents :