La France a adopté un Plan d’action migrations et développement pour la période 2018-2022, qui reconnaît le rôle des diasporas en France et s’engage à accompagner les initiatives visant à développer des dynamiques de coopération solidaire entre territoires d’origine et de destination. Si les nombreux travaux sur les transferts financiers des migrant.e.s vers les pays du Sud et sur le dynamisme associatif des diasporas dans les pays du Nord confirment l’importance de ces enjeux, ceux-ci restent à mieux documenter en ce qui concerne les jeunes et les femmes.
C’est pourquoi le MEAE a lancé une étude visant à recueillir des témoignages et formuler des recommandations sur la place et le rôle des nouvelles générations descendant d’immigré.e.s2 et des femmes, en tant qu’acteurs et actrices du développement et de la citoyenneté.
Des questionnements initiaux ont guidé cette étude : quels sont les modes d’engagement des nouvelles générations des diasporas dans les pays d’origine et autres pays du Sud ? L’engagement des femmes est-il différent de celui des hommes ? Font-elles face à des obstacles spécifiques ? Quelles sont les dynamiques interculturelles à l’œuvre ? Pour y répondre, un matériau qualitatif a été constitué : recherche documentaire ; entretiens avec une trentaine de femmes et d’hommes issus des diasporas, complétés par des discussions ponctuelles, notamment avec des migrant.e.s des générations précédentes et des responsables d’institutions ; questionnaire en ligne. Le public cible est essentiellement originaire de pays d’Afrique subsaharienne et du Maghreb.
Ce document est la synthèse d’une étude établie à la demande du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE). Les analyses et les commentaires développés n’engagent que leur autrice et ne constituent pas une position officielle.
L’étude complète accompagnée de ressources
documentaires est disponible sur le site d’Adéquations.
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Photo de Naassom Azevedo sur Unsplash