FORIM

Depuis sa création en décembre 2014, le Conseil des Nigériens de France (CoNiF), section française du Haut Conseil des Nigériens de l’Extérieur (HCNE), s’est fixé pour objectif de créer un cadre d’entraide et de promotion de la solidarité entre les Nigériens de France. La concrétisation de ce projet nécessite dès lors la mise en oeuvre des mécanismes permettant de faire face aux situations d’urgences extrêmes au sein de la diaspora. 

 Fonds de Solidarité de la Diaspora Nigérienne 

C’est un fonds mis en place par le CoNiF en collaboration avec les associations locales (France métropolitaine) pour soutenir les Nigériens de France qui, pour diverses raisons, rencontrent ponctuellement une situation particulièrement difficile et d’urgence extrême. 

Le financement du Fonds de solidarité 

Le fonds est financé par les Nigériens de France et des amis du Niger à travers une cotisation annuelle de 15€ minimum par personne. Il est également ouvert aux dons (associations, partenaires privés et publiques, Nigériens et amis du Niger…). 

Pour une collecte efficace, le CoNiF propose, de manière permanente, cette plateforme créée sur l’outil « HelloAsso ». Le choix de cet outil est motivé à la fois par sa simplicité d’utilisation, mais aussi la gratuité qu’il offre aux associations. 

Gestion et administration du Fonds de solidarité 

Le CoNiF entend laisser cette dévolution à un organe extérieur. Ainsi, une Commission Paritaire (CP) indépendante sera chargée d’administrer et de gérer le compte de manière transparente. Des commissaires aux comptes veilleront en outre à garantir la régularité et la conformité de la gestion. 


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A l'occasion de la 59ème Journée internationale de la femme africaine (JIFA), l'Organisation des femmes africaines et de la diaspora (OFAD) organise une conférence en ligne le mardi 20 juillet 2021.
Le thème : Construire une nouvelle Afrique avec les Femmes : rôle de la diaspora féminine.

AU PROGRAMME : 

Plénière : Pourquoi les femmes pour construire une nouvelle Afrique ?
Le poids des femmes dans la société africaine ne date pas d’hier mais souvent oublié lors des grandes décisions, qu’en sera-t-il après la pandémie ? L’Afrique aura-t-elle les moyens de se construire sans elles ?

2 ateliers : Cherchons les voies pour faire entendre nos voix.
•Atelier 1 : Quelle Afrique les femmes aspirent-elles à construire ?
L’Afrique économique, sociale, culturelle, environnementale et même militaire conçue par les femmes,
•Atelier 2 : La diaspora féminine dispose-elle des atouts pour être reconnue comme actrice de la construction du continent ?
Le transfert des fonds des femmes est un invisible dans le visible. Ces importantes sommes transférées par les femmes et dont on parle peu peuvent-elles contribuer à donner plus de voix aux femmes ?

INSCRIPTION OBLIGATOIRE ET GRATUITE POUR PARTICIPER A L'EVENEMENT


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L’accès à la santé est un enjeu majeur pour la population guinéenne. Les barrières financières que rencontrent les populations dans l’accès aux soins sont nombreuses. Malgré le faible niveau de protection sociale (3% de la population couverte), des initiatives locales en partenariat avec la diaspora en France se sont développées.

Parmi elles, celle de Santé pour tous, une association basée en France dans le Val de Marne (94) et en Guinée menant des actions de prévention et d’assistance sanitaire et sociale tenant compte de l’absence des structures sanitaires et du manque de prise en charge des maladies.

Co-financé par le PRA/OSIM en 2018 pour son projet : "Construction de forage en zone rurale de Guinée" dans le village Farrassabagben, les objectifs principaux de l'activité s'orientaient essentiellement sur fournir une alimentation motorisée en eau à partir d’un puits fonctionnant à l’aide de l’énergie solaire afin de doter les structures sanitaires d’eau potable pour un meilleur fonctionnement d'une part et d'offrir un environnement sanitaire plus sûr pour une meilleure prise en charge des patients d'autre part.

Le projet de 26 000 € a notamment permis l'amélioration des conditions de consultation et d’hospitalisation pour les personnes bénéficiant des prestations du centre médical, la réduction de la charge de travail des femmes dû à la recherche d’eau potable, et surtout renforcer les liens de coopération avec l'association partenaire et la population locale très impliqués pendant ses différentes étapes.

L'association et son partenaire local ont vite réalisé l'une des majeures problématiques des habitants du village et son centre de santé, constatant que ceux ayant les moyens se déplaçaient à la capitale ou au Mali pour se faire soigner,  les autres au centre de santé sur place avec un grand désavantage à cause du manque d’eau et d’électricité.

Grâce au projet de l'association,  le centre offre aujourd'hui de bonnes conditions de prise en charge comprenant échographie, radiographie, un laboratoire fonctionnant 24h/24H permettant une bonne conservation des réactifs, des produits et médicaments devant rester au frais pour le district de Farassabagben et ses 4950 habitants.


Dans le cadre de son dispositif de capitalisation, le FORIM copilote avec l’International Centre for Migration Policy Development - ICMPD-  une nouvelle recherche intitulée « Mobilising diaspora for green transitions : a blueprint » ou en français « Diasporas et économie verte ».

Cette étude a pour but de comprendre et de contribuer au renforcement de pratiques et de partenariats pour faciliter l’engagement des diasporas dans le domaine de l’économie verte dans les pays d’origine.  Les ambitions de cette étude croisent celles du FORIM dans le pilotage de ses dispositifs, notamment le PRA/OSIM et le Programme Génération Climat.

Elle entend comprendre comment les diasporas se mobilisent sur cette thématique dans 3 pays (Haïti, Vietnam, Togo), en particulier la promotion des énergies renouvelables et le traitement des déchets, le type de projets qu’elles conduisent, et la manière dont les institutions publiques peuvent créer des environnements favorables pour renforcer ces initiatives.

Pour plus d’informations :

- Elizabeth FLORES (eflores@forim.net) et/ou Benoît MAYAUX (bmayaux@forim.net)

 coordinateurs.trices de l’étude au sein du FORIM.

Suite aux chocs successifs des attaques terroristes, la France subit un traumatisme émotionnel et doute de son modèle d’intégration. Inquiets de la diffusion dans les discours politiques et médiatiques des amalgames visant les migrants, considérés comme suspects par nature, nous, acteurs engagés dans l’éducation aux migrations, portons une autre approche, basée sur le discernement et la rencontre des populations. Nous ne sommes pas naïfs : l’usage de la terreur à des fins idéologiques, politiques ou religieuses ne cessera pas dans l’immédiat. Mais pour que notre société puisse traverser ces épreuves douloureuses, elle doit gagner en empathie et permettre l’inclusion de tous.

Bien qu’elle ne soit pas la cible principale des terroristes, la France paie un lourd tribut. Six ans après les attentats de 2015, elle est toujours frappée par des fanatiques se revendiquant de l’islam. Différentes tragédies, une même justification : punir un pays où la liberté d’expression et la laïcité sont le socle républicain. Cette violence vise à nous terroriser, à nous diviser, nous ne la minimisons pas. Comme toutes les formes d’intégrismes, l’islamisme cherche à anéantir notre capacité à faire société et pousse nos dirigeants vers des politiques perçues comme discriminantes, qui alimentent les extrémismes de tous bords.

Déconstruire les amalgames La mécanique de certains discours politique et médiatique établit un lien systémique entre islam, islamisme, immigration, insécurité et terrorisme, qui s’ancre dans nos représentations. Pourtant, aucune causalité entre ces notions ne peut être démontrée. Les phénomènes de terrorisme sont présentés comme massifs, or ces individus dangereux ne sont que des dizaines au regard des 14 millions de français d’origine immigrée, des 5 millions de musulmans sur le territoire, des milliers de demandeurs ou de bénéficiaires de l’asile. Rappelons que les trois quarts des auteurs d’actes terroristes sont français.

Sous l’effet du traumatisme collectif, ces raccourcis renforcent la stigmatisation des migrants, des réfugiés, de ceux perçus comme “l’autre”. Parce que les auteurs des crimes sont étrangers ou descendants d’immigrés et disent agir “au nom de l’Islam”, tous les immigrés, tous les supposés musulmans deviendraient suspects ? Succomber à ces peurs, c’est infliger une punition collective. L’appel au jihad, en libre-service sur les réseaux sociaux, se joue des frontières et la seule surveillance du web ne saurait stopper sa diffusion. Enfin, la rhétorique de l’ennemi intérieur peut conduire à suspecter toute personne appartenant à une minorité visible.

Déconstruire ces amalgames mortifères n’est en rien excuser. Nous appelons au contraire à dénoncer l’islamisme et les violences, symptômes d’une époque où règnent discriminations, racisme, confusion, défiance et infox. Faire entendre des arguments rationnels est complexe, la faute à des préjugés enracinés, confortés par des discours manipulant les faits. Quand nos concitoyens sont tiraillés entre fidélité aux principes d’accueil et peur de ne plus avoir les moyens d’intégrer, il est urgent de comprendre les migrations ; particulièrement dans une société qui résulte de la diversité. Cette appropriation collective, citoyenne, nous l’appelons éducation aux migrations.

L’éducation aux migrations favorise l’émergence d’un regard objectif sur le fait migratoire. Nous sommes nombreux à être acteurs de l’éducation aux migrations. Nos principes constitutionnels sont garants du droit à l’instruction et à l’enseignement supérieur pour tous, contribuant à l’intégration des migrants par la qualification et l’accès à l’emploi. Nos enseignants font vivre la citoyenneté, la laïcité et la fraternité mais sont insuffisamment formés à la pédagogie des valeurs républicaines. Il nous faut renforcer l’École en développant l’enseignement des faits migratoires et religieux, démocratiser des dispositifs comme “Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants” adressés aux parents primoarrivants. L’audit de la recherche prouve l’abondance des travaux sur les migrations. Ils permettent d’objectiver ces phénomènes, et doivent être démocratisés sans instrumentalisation. C’est le propos d’initiatives citoyennes qui se mobilisent pour apaiser le débat public en contrant les infox.

L’éducation aux migrations est aussi portée par des élus locaux, confrontés à la montée des intolérances et en prise avec des réalités complexes : mineurs étrangers, logement, lutte contre la ségrégation urbaine et sociale résultant de politiques ayant produit un “séparatisme” imposé et subi dans certains territoires. De nombreuses communes s’engagent pour l’accueil inconditionnel. L’éducation aux migrations résulte de coopérations pluri-acteurs – chercheurs, élus, éducation populaire – convaincus que le développement de l’esprit critique est le socle d’une citoyenneté active. Ces dynamiques émergentes prennent la forme de dispositifs pédagogiques variés (ateliers, formations, expositions, conférences, films), encore trop confidentiels. Le terrorisme islamiste vise à ériger des murs entre français et étrangers, croyants et non-croyants, entre les musulmans et les autres. L’éducation aux migrations ne constitue pas une réponse à la violence djihadiste, certes. Mais elle travaille en profondeur afin de recréer les solidarités indispensables pour agir sur les fragilités de notre société. Si elle permet de (ré)activer notre sentiment d’appartenance à une humanité commune, alors nous aurons fait un grand pas vers une société plus humaine et moins perméable aux obscurantismes.

Voici à titre d’information, la liste des co-signataires:

Sous le Patronage de l’Ambassade de la République Démocratique du Congo RDC, la Plateforme des Associations Congolaises de France (PACOF) organise le 1er Symposium des Congolais de l’Etranger de France, en format hybride, ayant comme thème :  

 

Comment et dans quelle mesure les Congolais de l'étranger de France  

peuvent-ils participer efficacement au développement de la  

République Démocratique du Congo (RDC) ? 

  

Samedi 19 juin 2021  

De 9h à 18h  

 Ambassade de la République Démocratique du Congo RDC, Salon d’honneur et retransmis en direct 

(Inscription obligatoire et gratuite pour la participation à distance) 

   

CONTEXTE 

 Les Congolais de l’étranger disséminés à travers le monde et leurs descendants ont toujours joué, et continuent à jouer, un rôle très important dans la lutte contre les crises socio-politico-économiques que connait la République Démocratique du Congo de l’accession à l’indépendance à ce jour.  

Ils interviennent dans presque tous les domaines de la vie de la RDC, et ce, de plusieurs manières telles que le transfert ou l’envoi de l’argent, le transfert des compétences y compris dans le domaine musical et artistique, le renforcement des capacités de la société civile congolaise, la création des activités génératrices des revenus, le développement des activités agro-pastorales, etc. 

  

Les Congolais de l’étranger sont donc des partenaires stratégiques de la RDC. Ce symposium vise entre autres à valoriser les contributions de la diaspora congolaise pour que les Congolais restés au pays, y compris les autorités politiques, apprécient davantage et à juste titre l’apport des Congolais de l’étranger à la stabilisation du pays. 

Il offre également l’occasion de lancer une dynamique globale pour réunir et structurer les Congolais de l’étranger dans l’objectif d’une meilleure coordination de leurs actions, un plaidoyer commun, une participation active et collective à la définition des politiques de développement du pays, ainsi qu’au rayonnement des actions diasporiques dans les pays d’accueil. 

Cette journée s’inscrit dans le cadre des célébrations des 61 ans d’indépendance de la République Démocratique du Congo. 

 

INFORMATION IMPORTANTE POUR LA PARTICIPATION A L’EVENEMENT A DISTANCE 

  

Compte tenu de la situation sanitaire, l’événement aura lieu format mixte : présentiel, en nombre très réduit, et à distance.  

Le grand public pourra assister à distance à la totalité du symposium sur les canaux de communication prévus (Zoom et chaine youtube PACOF TV) et interagir via les onglets de discussion. 

Veuillez trouver le lien d’inscription pour participer à distance à l’événement :   1° SYMPOSIUM DES CONGOLAIS DE L’ETRANGER DE FRANCE  

ATTENTION : Seulement les intervenant.es et le comité de suivi seront admis au siège de l’Ambassade. 


Inscription au SYMPOSIUM

A propos de l'étude

Le FORIM a lancé en septembre 2020 une étude sur les formes d’engagement de la diaspora malienne dans le cadre de deux dispositifs dont il est partie prenante : le Programme d’Appui aux Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations (PRA/OSIM) et le Programme Mobilité Migration pour le Développement (PMMD – CODEV Mali).

Cette étude par le cabinet Innogence Consulting et commanditée par le FORIM, vise principalement à étudier les modalités d’action de la diaspora dans le cadre de ces deux dispositifs. En particulier, ce travail ambitionne de :

Découvrez 3 cartographies des OSIM et projets réalisés dans les deux dispositifs

Cartographies faites par le cabinet Innogence Consulting
Cartographie des OSIM maliennes lauréates et projets du PRA/OSIM (2016-2019)
Cartographie des OSIM maliennes lauréates et projets du PMMD (2017-2019)
Cartographie des OSIM maliennes lauréates et projets des dispositifs PMMD (2017-2019) et PRA/OSIM (2016-2019)

Pour télécharger l'étude en intégralité :

Rapport final FORIM. Etude Appui diaspora malienne-Dispositifs PMMD-PRAOSIM_compressed

Plaquette principaux résultats FORIM. Etude appui diaspora malienne - Dispositifs PMMD et PRAOSIM_compressed

Les associations issues des migrations témoignent, par le biais de leurs actions concrètes, de l’apport positif des diasporas en matière de santé et prévention, tant dans les pays d’origine que sur le territoire français.

Interview du Secrétaire Général d’ACTUME, Ibrahima Anne, réalisée à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, qui a lieu le 24 mars chaque année.

Quelle est la mission d’ACTUME ? Comment l’association est-elle née ?

ACTUME - Association Contre la Tuberculose et les Maladies Endémiques -, est née en novembre 2002 à Bordeaux, à l’initiative d’un ancien patient atteint de la tuberculose. Elle a pour objectif d’informer et sensibiliser autour de la tuberculose et des maladies endémiques en France, et en Mauritanie, mais aussi de soutenir des projets de santé en Afrique. Sa mission est prioritairement de sensibiliser la population et les spécialistes de santé sur ces formes de maladies, ainsi que de mettre en place des actions en Mauritanie à destination des personnes éloignées des grandes villes, qui n’ont pas accès aux soins et à l’information.

Quelles actions principales ont été réalisées depuis sa fondation, en faveur de la prévention de la santé ?

La première action d’ACTUME a été d’amener l’information et l’aide là où il n’y’en avait pas. Pendant 5 ans (de 2012 au 2018) elle a organisé des caravanes de santé dans les villages de Tékane et Maghama au sud de la Mauritanie avec des médecins, infirmiers et aides-soignants afin de sensibiliser, dépister et distribuer des médicaments gratuitement. Pendant la première caravane, qui a duré 1 semaine, il y a eu plus de 2300 personnes qui ont bénéficié de l’initiative : parmi les publics, les élèves et enseignants des collèges et des écoles primaires, pour que l’information arrive aux parents. Cette action terrain a été accompagnée par la formation d’agents communautaires, pour transférer les bases des connaissances essentielles pour détecter les maladies fréquentes).

Quelles pistes et quelles solutions ont été explorées pour pérenniser ce modèle dans les territoires d’intervention ?

La piste plus importante a été de concevoir un partenariat pluri-acteurs où la population ne sera pas que bénéficiaire mais partie prenante. Coté institutions, nous avons signé des accords avec le gouvernement mauritanien, qui a appuyé les actions et permis l’accès à prix coutant aux centrales d’achat de médicaments. Des financements reçus par plusieurs acteurs permettent un accompagnement sur le montage des projets et la formation des agents communautaires destinés à la pharmacie et à la plantation.

En 2017 nous avons obtenu le financement du FORIM (via le dispositif PRA/OSIM), et d’autres financements de la Caisse Dépôt et Consignation, de COALLIA ainsi que la participation des donateurs via une collecte solidaire) qui ont permis de commencer à construire la pharmacie, qui va être inaugurée cette année. Le projet se situe à la frontière du Sénégal, dans la zone de Tekane, au sud de la Mauritanie.

Le projet ne s’arrête pas là : un autre financement reçu par une Fondation Suisse a permis de lancer la construction d’un centre de santé dans la même zone.

Après cette première phase, quel enseignement avez-vous tiré pour répondre aux besoins des populations ?

Nous souhaitions dès le début rendre durable l’impact de nos actions. On a eu des concertations avec les populations, et mené des études et enquêtes grâces auxquelles il en est ressorti le besoin de mettre en place une pharmacie communautaire. Afin que celle-ci puisse répondre à certaines normes, il a fallu 2 ans de travail d’un groupe multidisciplinaire pour imaginer le modèle adapté et faire en sorte de faciliter l’accès aux médicaments aux tarifs réduits pour les populations concernées. On a commencé à penser à comment utiliser les ressources locales telles que la médecine traditionnelle, pour avoir des médicaments et des principes actifs complémentaires. De cette réflexion est né le projet d’une plantation médicinale adjacente à la pharmacie communautaire, afin de cultiver et transformer les plantes médicinales reconnues efficaces pour traiter certaines maladies avec le soutien de la Maison de l’Artemisia.

Quelle est votre satisfaction principale aujourd’hui ?

Une des principales satisfactions de nos actions est d’aller à l’aide des populations qui sont dans le besoin. ( plus de 23 000 personnes ont bénéficié de nos actions). Un autre point est aussi la reconnaissance : l’appui du gouvernement mauritanien a signifié beaucoup pour ACTUME, en termes de facilitation et confiance de la part des institutions.

Nos actions sont aussi suivies par la diaspora mauritanienne en France. Actume a reçu en novembre 2020 le prix Afrique RSE Santé, par Afrique demain, pour la meilleure initiative des diasporas dans le domaine de la santé en Afrique. Un deuxième prix en janvier 2021 a été décerné par Radio Mauritanie international, radio diasporique basée en France, qui chaque année donne des awards pour des actions réalisées par des organisations de solidarité internationale dans le double espace.

Que fait Actume en France ?

Actume intervient également en France : en organisant des conférences et des actions de sensibilisation à Paris, Havre, Bordeaux, comme celles réalisées pendant le mois sans tabac en novembre. Nous menons des initiatives d’ECSI et de médecine préventive, plus particulièrement en direction des foyers de personnes travailleuses migrantes et du public étudiant, mais pas que celui venant d’Afrique. Finalement, avec nos actions nous touchons un public large ; nous pensons que la santé est une cause d’intérêt général, qui demande de l’ouverture, de l’échange et de l’entre-aide, surtout pour améliorer la vie des couches les plus vulnérables de la société.


Visitez le site de ACTUME

Avec le soutien principal de l'Agence française de Développement

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