Depuis 2021, le FORIM s'est investi dans un grand projet de mobilisation et de co-construction afin de renouveler son projet associatif. Ce nouveau projet, qui sera le guide dans les ambitions du FORIM vers 2030, s'inscrit dans la continuité des combats passés mais aussi dans les nouvelles préoccupations, aspirations et besoins de nos membres actuels et potentiels.
A travers d'une démarche de 3 étapes, compris par une phase de diagnostic avec plusieurs activités réalises via les séminaires communs; une deuxième étape de suivi d'analyse collective et de Co élaboration du projet qui a impliqué les membres mobilisés dans un débat collective afin d'avoir une proposition de projet associatif;
Pendant plus d'un an, plusieurs espaces de consultation ont été mis en place afin d'élaborer un projet stratégique, qui soit en accord avec la vision commune du FORIM. Des nombreuses réunions du comité de pilotage, des entretiens, des enquêtes en ligne, des ateliers de travails ont mobilisés les membres, les administrateurs, l'équipe technique, les OSIM membres du réseau, nos partenaires institutionnels et ceux de la société civile ici et là-bas.
enfin, une étape de structuration et opérationnalisation, avec plusieurs retours et reformulations finalement validés dans une Assemblée Générale extraordinaire.
C'est grâce à cette mobilisation, que le FORIM a réussi à obtenir un projet associatif qui encadre les besoins des diasporas d'aujourd'hui, avec les nouveaux enjeux de migration et les nouveaux défis auxquels elles font face.
Ce nouveau projet propose une ligne de 5 axes stratégiques qui permettront au FORIM de demain devenir la plateforme nationale de référence, ici-et là-bas, œuvrant pour la reconnaissance des apports des diasporas et des migrations, et une organisation encore plus diversifiée et autonome.
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En lien avec les orientations de son nouveau projet associatif à l’horizon 2030, le FORIM envisage d’animer un portefeuille de programmes d’actions équilibré entre ici et là-bas permettant de soutenir toutes les formes d’initiative concourant à sa mission, dans les domaines du développement local, de l’entrepreneuriat solidaire, de lutte contre les discriminations et les inégalités.
Dans ce sens, avec l’objectif stratégique d’assurer la bonne articulation des actions du FORIM et des actions de ses membres, une étude portant sur la Connaissance des actions des membres et des OSIM dans le domaine de l’appui à l’intégration et au bien-vivre ensemble sera lancée pendant le mois de mai.
Avec cette étude, le FORIM souhaite mieux connaître les engagements et les actions que ses membres portent notamment dans le territoire français dans différents domaines d’action sociale tels que la lutte contre les discriminations et violences faites aux femmes, l’intégration des populations vulnérables et primo-arrivants ou encore la promotion culturelle, entre autres. Le FORIM souhaite également identifier et comprendre les éventuels besoins d’accompagnement et de renforcement des capacités des membres mais aussi identifier les acteurs et dispositifs de ces secteurs.
L’ambition finale de l’étude serait qu’elle soit la base d’un travail de création d’un fonds de soutien des actions réalisées en France par les membres coconstruit avec le réseau de partenaires identifié.
Le FORIM invite ses membres et leurs OSIM à partager leurs expériences sur ces activités.
Pour plus d'informations et partager vos contributions : forim@forim.net.
Le FORIM a été invité le mercredi 26 avril à la rencontre multi-acteurs avec une délégation de representant.es d’institutions comoriennes. En effet, dans le cadre du plan de développement France - Comores, Expertise France, via un appui de l’Agence Française de Développement (AFD), accompagne les autorités comoriennes dans l’élaboration de la stratégie nationale de mobilisation de la diaspora. L'ambition de la mission de la délégation comorienne était de se focaliser sur deux thématiques structurantes de l’engagement de la diaspora, à savoir : l’investissement social au travers le développement local ainsi que l’investissement productif aux Comores et notamment l’entreprenariat.
Cet espace d'échange a permis dans un premier temps de présenter les organisations participant à la réunion, l'opportunité pour le FORIM de mettre en valeur le travail de structuration de la diaspora en France, ainsi que le travail des collectifs et fédérations des diasporas membres du réseau. Puis, le FORIM a saisi l'occasion pour présenter le dispositif PRA/OSIM et sa contribution dans les projets de solidarité internationale d'ici et là-bas et notamment aux comores.
La réunion a également été l'occasion de présenter l'ébauche d'une stratégie pour la diaspora, et ensuite d’échanger autour de l’évolution des pratiques de la diaspora comorienne et des outils que développent les acteurs pour appuyer la démarche de la diaspora, notamment au sujet de :
A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, le FORIM et son représentant Rachid CONGO, administrateur et référent de la commission jeunesse a fait une intervention le mardi 25 avril à la Mairie de Paris centre, dans le cadre de l'événement "Il est temps d’atteindre Zéro Palu : les élus s’engagent". Cet événement organisé par l’association des Élus Locaux Contre le Paludisme (ELCP) et soutenu par le Fonds Mondial et Speak Up Africa, a permis de mettre en lumière l'engagement des diasporas membres du FORIM et de leurs actions liés à la lutte contre le paludisme.
Pendant l'intervention le représentant du FORIM a souligné que la dette morale des diasporas figure parmi les principaux facteurs de cette mobilisation. En effet, dans certains pays d'Afrique, le paludisme est toujours très répandu. Ce sentiment de redevabilité fait que les diasporas, et en particulier les diasporas en France, sont particulièrement active et ont ce désir d’être utile à leur patrie d’origine qui rencontre encore des difficultés pour lutter contre cette maladie.
Le FORIM avec l'appui de son dispositif de cofinancement PRA/OSIM accompagne ses membres dans la création et la mise en œuvre de projets de développement dont certains visent directement ou indirectement la lutte contre le paludisme. Concrètement, deux domaines d’intervention du PRAOSIM sont liés à cette lutte. Tout d'abord, les projets de développement local dans le secteur de l’eau et de l’assainissement participent à la prévention de cette maladie. D’autre part, les projets du secteur de la santé (par exemple projet de construction de centre de santé, d’achat de matériels sanitaires et produits pharmaceutiques) contribuent à ce que les populations puissent recevoir des traitements contre le paludisme. A ce jour, le FORIM a cofinancé avec des subventions de maximum 15 000 euros, environ 199 projets dans ces deux domaines. Sur l'ensemble des projets accompagnés par le FORIM, 1 projet sur 4 est consacré à la lutte contre le paludisme.
Ces actions du FORIM et de l'ensemble des partenaires engagés dans ce domaine restent cependant encore très insuffisantes pour atteindre le niveau du zéro Palu. Le lancement de cette nouvelle organisation des élus locaux contre le paludisme arrive à point nommé pour compléter et renforcer les engagements des dernières années. Ce portage politique, absent depuis longtemps sur le sujet en France, permettra de mettre en lumière cette problématique de santé publique, et viendra appuyer les actions des diasporas pour changer la situation.
Latroisième édition des concertations régionales organisées dans le cadre du programme « Coopération Régionale des Politiques Migratoires » (CRPM) s’est déroulée à Conakry (Guinée) les 15 et 16 mars 2023.
En tant que membre du comité de pilotage de la composante société civile du programme, le FORIM a pris part à la rencontre aux côtés de ses partenaires de la société civile européenne et africaine. Les échanges avec les interlocuteur.trice.s institutionnel.le.s des pays d’intervention du programme portaient principalement sur les chaines de solidarité nécessaires à la réponse collective en cas de crise.
Monsieur Morissanda Kouyaté, le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens de l’étranger du pays hôte de l’évènement, a ouvert la session en rappelant l’importance de maintenir un dialogue Nord-Sud en termes de suivi des politiques migratoires et en soulignant le rôle primordial des diasporas dans le co-développement du pays.
Durant ces deux journées d’échanges, le FORIM a mis en avant des initiatives de la société civile tunisienne, ivoirienne et camerounaise en temps de crise afin d’illustrer la résilience et la combativité des acteur.trice.s associatif.tive.s militant dans des contextes d’intervention difficiles.
L’actualité internationale étant marquée notamment par la montée des réflexes xénophobes anti-migrants dans la région, ce fût l’occasion pour les représentants de la société civile tunisienne et ivoirienne de mettre en lumière leur engagement en faveur de la solidarité et la promotion d’une conception inclusive et égalitaire des sociétés africaines. La Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives et la Convention de la société civile ivoirienne ont ainsi témoigné de la ferme volonté des acteur.trice.s de la société civile africaine et diasporiques de continuer à se mobiliser ensemble pour la protection des personnes migrantes dans les politiques migratoires de la région.
Le 28 février et le 1er mars 2023, le FORIM a pris part à la rencontre « Unir les forces pour un engagement de la société civile africaine et européenne sur la migration » organisée par son partenaire VENRO à Dakar (Sénégal), qui a réuni une trentaine d’expert.e.s en migration et représentant.e.s de la société civile africaine et européenne.
L’initiative s’inscrivait dans le contexte d’organisations de réunions préparatoires au prochain Forum mondial sur la Migration et le Développement (FMMD – prévu pour février 2024). Le FMMD constitue un moment clé de l’agenda international qui résulte du premier Dialogue de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur la migration internationale et le développement en 2006. Il est le seul mécanisme mondial en place à ce jour pour discuter de la migration et du développement avec l'ensemble des acteurs impliqués dans la migration – des organisations de base jusqu'aux gouvernements nationaux et autres organisations internationales.
Cette rencontre a permis de revenir sur la déclaration d’Abuja, promulguée en février par les organisations de la société civile africaine, afin de préciser les contours de certaines recommandations notamment liées à deux thématiques centrales : l’immigration de travail et le renforcement du rôle des diasporas dans le co-développement.
Parmi les principales perspectives qui ont émergé durant les échanges, on peut citer la volonté des acteur.trice.s de la société civile et des universitaires d'Afrique et de la diaspora de travailler ensemble à l'élaboration de politiques migratoires qui répondent aux besoins des personnes migrantes. Un document de recommandations est en cours de finalisation et servira de feuille de route à la société civile impliquée dans le cadre du FMMD.
En partenariat avec EUDiF (European Union Global Diaspora Facility), le FORIM propose un parcours de formation dédié au renforcement des capacités d’intervention des Opérateurs d’Appui (OPAP) et des membres de son l’équipe technique.
Depuis novembre 2021, le FORIM travaille en étroite collaboration avec le Laboratoire de développement des capacités d'EUDiF, développé par le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD – International Centre for Migration Policy Development) et financé par l’Union européenne.
Ce partenariat vise à développer les compétences des chargé.e.s d'appui au sein des OPAP et des membres de l’équipe technique du FORIM, de façon à ce qu’ils et elles puissent soutenir, par des formations en cascade, les OSIM dans le montage et la mise en œuvre de projets de développement dans leur pays d’origine.
Dans le cadre de cette action, le FORIM et EUDiF développent des outils et organisent des sessions de formation dispensées par des expert.e.s choisi.e.s ensemble, puis recruté.e.s par EUDiF.
Ce parcours de formation contient sept formations pédagogiques, sectorielles et transversales. Pour chaque formation, trois modules sont réalisés en ligne ou en présentiel.
En 2022, nous avons eu le plaisir d’organiser trois formations en parallèle de l’appel à projets du dispositif PRA/OSIM, et ce afin d’inscrire ces formations dans le cycle d’accompagnement des OPAP. Ces formations portaient sur la gestion et l’accompagnement de projets, la maitrise de la gestion des fonds publics, et la communication et la valorisation du réseau associatif.
À l’issue de ces formations, des supports et outils ont été fournis aux chargé.e.s d’appui ainsi qu’une attestation de présence pour la participation à tous les modules.
Les chargé.e.s d’appui des OPAP ont témoigné de l’importance des formations pour les accompagner dans leurs pratiques. « Ces activités m'ont permis de mieux comprendre comment gérer la relation OPAP-OSIM, mais aussi comment accompagner une structure dans le cadre d'un projet », explique l’un d’eux. Un autre renchérit : « [Cela nous a aidé] à mieux préparer nos OSIM pour faire face aux nouveaux enjeux des réalités des appels à projets. [Mais aussi] à nous préparer nous-mêmes en tant que OPAP et fédération de diaspora avec les meilleurs outils d’accompagnement sur les sujets de gestion de projets ».
Les informations reçus en formation sont concrètes et favorise l’échange et le partage de connaissance. « [Je suis] mieux conscient des critères à prendre en considération dans la construction d'un budget, [et peux] partager les informations et conseils reçus avec mes collègues », évoque un.e chargé.e d’appui.
Forts de ce succès, en 2023, le FORIM et EUDiF comptent réaliser quatre nouvelles formations. Celles-ci porteront sur l’intégration du genre dans les projets pour assurer un développement durable, l'énergie solaire, la transition écologique et la capitalisation d’expériences.
Retrouvez plus d'informations sur le partenariat sur le site d'EUDiF.
Le FORIM s’est associé à La Guilde, Yvelines Coopération internationale et Développement (YCID) et la Fondation Coallia pour lancer une étude collective visant à développer un référentiel d’indicateurs de microprojets de développement.
Chacune des structures participantes gère des dispositifs d’accompagnement et de financement de microprojets portés par de petites organisations de solidarité internationale installées en France : le PRA/OSIM du FORIM, la Plateforme territorialisée pour les micro-projets de La Guilde, l’appel à projets de solidarité internationale de Coallia et le Fonds de soutien aux initiatives yvelinoises d’YCID. Ensemble, ils ont voulu se pencher sur les possibilités de définition d’un référentiel harmonisé d’indicateurs qui soit adaptés aux enjeux de valorisation et de mesure des effets des projets de développement local financés dans le cadre de leurs dispositifs.
Ce projet d’étude répond en partie à une volonté de valoriser la pertinence des microprojets et ses résultats dans le développement des territoires d’intervention. Elle fait également constat du fort intérêt porté aux dynamiques contributives aux objectifs de développement durable.
Cette initiative a été présentée par le FORIM au comité des études du réseau F3E dans le cadre de son programme d’accompagnement d’études. La proposition validée, les structures ont travaillé à la définition de termes de référence pour la démarche. Un appel d’offres a ensuite été lancé afin de sélectionner l’équipe de consultance qui accompagnera le collectif dans la mise en œuvre. La très haute qualité des candidatures reçues témoigne de l’intérêt et de la pertinence de cette initiative dans le secteur de la solidarité internationale en France et à l’international. La mise en œuvre a pu démarrer le 28 mars et est prévue pour durer 18 mois avec une phase de diagnostic, de co-construction du référentiel, et d’une expérimentation sur le terrain.