FORIM

Atelier Régional du CPRM à Yaoundé

01 juillet 2025

Le projet CRPM (Coopération régionale des politiques migratoires) mobilise plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, centrale et de l’Océan Indien autour de la gestion des migrations et de la mobilisation des diasporas. Sa phase 2 (2024–2027), mise en œuvre par Expertise France avec l’appui financier de l’AFD, vise à approfondir les acquis de la première phase en renforçant les capacités nationales et en développant des actions opérationnelles dans six pays partenaires : Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Guinée, Madagascar et Sénégal. Le FORIM a été re sollicité par Expertise France pour conduire le consortium Société Civile lors de cette deuxième phase.

C’est dans ce cadre, que des représentants du FORIM ont conduit une délégation d’acteurs de la société civile pour participer au deuxième atelier régional du programme du 11 au 13 juin 2025 à Yaoundé, au Cameroun. Après un premier atelier qui s’était tenu à Madagascar en octobre 2024, cet événement - organisé par le Ministère des Relations Extérieures du Cameroun et Expertise France - a été centré sur la thématique de la mobilisation de l'épargne de la diaspora au service du développement socioéconomique des pays africains. L’ensemble des parties prenantes issues des institutions nationales chargées des questions de la diaspora, des acteurs de la recherche et de la société civile ont pu échanger durant 3 jours et présenter leurs initiatives dans un village des diasporas.

Le FORIM, accompagné du GRDR, de l’association camerounaise Un Monde Avenir (UMA), du réseau sénégalais REMIDEV, de la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), l’Union Nationale des Comoriens des deux Rives et de la faitière diasporique Fact Madagascar a pu partager son expertise et ses positions.  Lors des échanges, la délégation de la société civile a notamment pu insister sur les points suivants :

  • Pour développer la mobilisation financière des diasporas, il est important que les autorités puissent aborder l’engagement et la mobilisation des diasporas dans une approche plus globale intégrant aussi la question de leurs droits et de l’exercice de leur citoyenneté dans le double espace. Les diasporas ne souhaitent pas uniquement être sollicité comme des contributeurs financiers.
  • Les projets portés par les diasporas doivent être davantage valorisés et regardés pas uniquement que comme des filets sociaux mais aussi comme de véritables investissements productifs. Pour cela, il est important que les organisations de la diaspora puissent mieux documenter les impacts de leurs projets à travers des indicateurs adaptés.
  • La confiance des autorités et des populations dans les diasporas doit passer par une meilleure connaissance de leurs réalités, de leurs ambitions, motivations et de leurs actions dans le doble espace. Un travail de communication et de vulgarisation devrait être fait en s’appuyant sur les acteurs de la recherche et les acteurs de l’information.

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